Vous savez cette sensation quand, après des mois de films qui peinent à remplir les salles, un long-métrage arrive et fait soudainement exploser les compteurs ? Hier, en allant chercher mes neveux à la sortie de l’école, j’ai vu des files d’attente interminables devant les cinémas de quartier. Et pour cause : Zootopie 2 vient de débarquer et, franchement, ça fait du bien.
224 539 entrées en un seul jour. Laissez-moi vous dire que ça calme. Dans un contexte où la fréquentation des salles accuse un retard colossal, ce chiffre ressemble à une bouffée d’oxygène pure.
Un démarrage qui redonne le sourire à tout un secteur
Pour situer un peu le truc : on parle du deuxième meilleur lancement de l’année toutes catégories confondues. Oui, vous avez bien lu. Seul un autre mastodonte familial, sorti au printemps, fait mieux avec ses 262 000 tickets vendus le premier jour. Le reste ? Largement derrière.
Et pourtant, neuf ans nous séparent du premier volet. Neuf ans pendant lesquels les enfants de 2016 sont devenus ados, et les ados… ben, des adultes qui traînent encore leurs petits frères et sœurs au cinéma, apparemment. Preuve que certains univers traversent les générations sans prendre une ride.
Des chiffres qui parlent plus que mille discours
Allez, on sort les calculettes deux minutes, parce que c’est assez dingue :
- 224 539 spectateurs en 24 heures
- Devant le phénomène japonais qui avait pourtant créé l’événement avec plus de 200 000 fans le jour J
- Et largement au-dessus de la majorité des blockbusters sortis ces derniers mois
- Un score qui place immédiatement le film dans le top 3 des démarrages 2025
Quand on sait que les salles tournent à –15 % par rapport à l’année précédente (et même pire sur certaines périodes), ce raz-de-marée prend une toute autre dimension. C’est presque thérapeutique.
Pourquoi ça marche aussi fort ?
D’abord, il y a l’effet madeleine de Proust. Le premier Zootopie, c’était ce mélange parfait d’humour absurde, de messages malins sur la société et de personnages qu’on adopte direct. Le paresseux Flash ? Un génie comique absolu. Neuf ans après, le retrouver dans un contexte administratif toujours aussi lent, c’est du pur bonheur.
Ensuite, il y a la période. Fin novembre, les vacances scolaires qui pointent le bout de leur nez, les décorations de Noël qui envahissent déjà les rues… Tout est réuni pour que les familles se ruent dans les salles. Et quand le film est bon – vraiment bon – le bouche-à-oreille fait le reste.
« Mes enfants ont hurlé de rire, mais moi aussi. Franchement, je suis sortie de là avec la banane jusqu’aux oreilles. Flash qui conduit… je ne m’en remets pas. »
– Une maman croisée à la sortie du cinéma
Et ce genre de témoignage, on l’a entendu partout hier. Des gamins de 6 ans aux parents de 40, tout le monde y trouve son compte.
Le paresseux Flash, star incontestée du film
Parlons-en deux secondes, parce que c’est clairement lui le MVP. Ce personnage secondaire du premier volet est devenu une véritable icône. Sa lenteur légendaire, ses expressions faciales, sa voix… Tout est parfait. Et dans cette suite, il vole carrément la vedette à chaque apparition.
Dans les salles, les éclats de rire fusent systématiquement dès qu’il ouvre la bouche (ou plutôt, dès qu’il commence à ouvrir la bouche, vu le temps que ça lui prend). C’est du génie comique pur et simple.
À tel point que certains spectateurs avouent presque être venus uniquement pour lui. Et franchement ? Je les comprends.
Un bol d’air pour des cinémas en souffrance
Derrière la fête, il y a une réalité plus dure. Les professionnels du secteur ne s’en cachent pas : 2025 a été compliquée. Retard de 20 millions de spectateurs par rapport à l’année précédente, films français qui galèrent, salles indépendantes qui ferment… Le tableau n’était pas joyeux.
Mais voilà, quand un film familial de cette qualité débarque, ça change tout. Les experts sont formels : un gros succès peut déclencher un cercle vertueux. Les gens ressortent contents, parlent du film autour d’eux, donnent envie aux autres d’y aller… Et soudain, on se remet à fréquenter les cinémas.
« Quand le public ressort très satisfait d’un film, cela lui donne envie d’en voir d’autres. Au cinéma aussi, l’appétit vient en mangeant. »
– Une grande patronne de distribution
Et c’est exactement ce dont les salles ont besoin en ce moment.
Vers un Noël sauvé pour le cinéma ?
Avec les fêtes qui approchent et plusieurs autres films familiaux au programme, tout laisse penser que la fin d’année pourrait être bien plus joyeuse que prévu. Zootopie 2 n’est peut-être que le début d’une belle série.
En attendant, si vous hésitiez encore à retourner au cinéma, laissez-moi vous donner un conseil de grande sœur : foncez. Prenez les enfants, les neveux, les cousins, même le voisin si vous voulez. Vous ne le regretterez pas.
Parce que oui, parfois, un simple film d’animation avec un renard rusé et une lapine déterminée suffit à redonner des couleurs à tout un secteur. Et franchement, en cette fin novembre un peu grise, on en avait sacrément besoin.
Et vous, vous l’avez déjà vu ? Vous avez craqué pour Flash comme tout le monde ? Dites-moi tout en commentaire, j’ai hâte de connaître vos scènes préférées !
