Vous savez ce qui me fait vibrer chaque fin d’année à Paris ? Ces courses qui transforment la ville en gigantesque playground pour runners. Et parmi elles, il y en a une qui sort clairement du lot : les 10 km de la Tour Eiffel. Franchement, courir avec la Dame de Fer qui vous regarde de haut, c’est quand même autre chose qu’un tour de parc de banlieue, non ?
Cette année, la troisième édition a lieu le dimanche 7 décembre 2025 et, croyez-moi, ça va être encore plus impressionnant. 15 000 coureurs attendus, un parcours toujours aussi magique et, comme d’habitude, une bonne partie du 7e arrondissement complètement bouleversée. Si vous habitez le quartier, si vous comptez venir encourager ou tout simplement traverser Paris ce jour-là, cet article va vous sauver la vie (ou au moins la matinée).
Les 10 km de la Tour Eiffel : la course la plus photogénique de Paris
Il y a des courses populaires, et puis il y a celle-là. Dès la première édition, l’événement a tapé dans le mille : un 10 km 100 % parisien, homologué FFA, avec un départ et une arrivée qui font rêver n’importe quel runner urbain. L’avenue de Suffren face à l’Unesco, le Champ-de-Mars, longer la Seine, passer devant les Invalides… On ne court pas juste 10 bornes, on fait une visite guidée VIP de Paris en baskets.
Et cette année, le succès est tel que l’organisation a dû fermer les inscriptions plus tôt que prévu. 15 000 dossards partis en quelques semaines. Clairement, les Parisiens (et les autres) ont adopté leur nouvelle course fétiche.
Le parcours détaillé : où on met les pieds (littéralement)
Le départ est fixé à 9 h précises, avenue de Suffren, juste en face du siège de l’Unesco. Pas de sas élite trop élitiste ici : tout le monde part ensemble dans une ambiance bon enfant, même si les plus rapides se placent évidemment devant.
Voici le tracé, kilomètre par kilomètre, pour que vous visualisiez bien la balade :
- Km 0 à 1 : Avenue de Suffren direction École Militaire, ça descend légèrement, parfait pour se mettre en jambes.
- Km 1 à 3 : Grand tour du Champ-de-Mars, avec la Tour Eiffel qui grandit devant vous – moment selfie garanti.
- Km 3 à 4 : On longe la Seine par le quai Jacques Chirac, vue imprenable sur la Dame de Fer.
- Km 4 à 6 : Direction le musée du Quai Branly, puis on contourne les Invalides par l’esplanade.
- Km 6 à 8 : Place Vauban, avenue de Breteuil (la fameuse montée qui pique un peu), puis retour vers l’École Militaire.
- Km 8 à 10 : Retour avenue de Suffren pour une arrivée triomphale face à l’Unesco.
Profil global ? Plutôt roulant, avec une petite bosse avenue de Breteuil qui réveille les quadriceps vers le km 7. Mais rien de méchant. Beaucoup réalisent leur record personnel ici, la magie du décor sans doute.
Horaires, sas et retrait des dossards : on anticipe
Le village course ouvre dès le samedi après-midi pour le retrait des dossards (fortement recommandé, ça évite le stress du matin). Le dimanche, si vous avez raté le coche, il sera encore possible de récupérer votre puce entre 7 h et 8 h 15 max. Après ? Trop tard, l’organisation est intraitable.
Pour les sas : il y en a trois cette année.
- Sas préférentiel (moins de 40 min) : les plus rapides, accès par l’avant.
- Sas 40-50 min : la majorité des coureurs sérieux.
- Sas +50 min et marche rapide : ambiance plus détendue, musique et sourires.
Petit conseil de runner aguerri : même si vous visez 55 minutes, placez-vous dans le sas 45-50. Vous perdrez moins de temps au départ et l’effet groupe vous portera.
Rues barrées : le cauchemar (ou le bonheur) des automobilistes
Si vous habitez le 7e ou le 15e, préparez-vous. Dès minuit dans la nuit de samedi à dimanche, le stationnement devient interdit sur une bonne partie du secteur. Et à partir de 3 h du matin, c’est la fermeture totale.
Voici les zones à éviter absolument entre 3 h et 14 h (voire 17 h pour certaines) :
- Avenue de Suffren (entre Lowendal et Barthélémy)
- Avenue de Ségur (entre Suffren et Saxe)
- Avenue de Lowendal (entre Suffren et Duquesne)
- Avenue de Breteuil (portion basse)
- Place Vauban et place Fontenoy-Unesco
- Tout le tour du Champ-de-Mars évidemment
Franchement ? Si vous n’avez pas à faire, restez chez vous jusqu’à 13 h ou prenez le métro (lignes 6, 8, 10 et RER C restent ouvertes, même si certaines stations seront en accès limité).
« L’an dernier, j’ai voulu traverser le 7e à 9 h 30… J’ai tourné deux heures. Cette année, je viens en vélo et je regarde les coureurs, c’est plus simple ! »
– Un habitant du quartier Gros-Caillou
Comment venir encourager (et où se placer pour les meilleures photos)
Vous ne courez pas mais vous voulez vivre l’ambiance ? Parfait. Voici les spots stratégiques :
- Km 2,5 : Au pied de la Tour Eiffel, sur le Champ-de-Mars. Vue dingue, beaucoup de monde, arrivez tôt.
- Km 4 : Quai Jacques Chirac, juste après le pont de l’Alma. Moins de spectateurs, vous serez les seuls à encourager, effet garanti sur les coureurs.
- Km 7 : Avenue de Breteuil, au niveau de la fontaine. La petite montée fait mal, vos cris seront salvateurs.
- Arrivée : Avenue de Suffren, dernier virage à 500 m. L’émotion est à son comble.
Astuce : apportez une pancarte rigolote (« Souriez, vous êtes filmés par la Tour Eiffel » ou « Dernier kilo, après c’est champagne »), vous deviendrez la star des stories Instagram des coureurs.
Les à-côtés qui font la différence
Ce n’est pas juste une course, c’est un événement. Cette année, on note :
- Un t-shirt technique collector (gris anthracite avec la silhouette de la Tour Eiffel en doré, plutôt classe)
- Une médaille finisher massive qui fait son petit effet sur les photos
- Des animations sur tout le parcours (fanfare au km 5, DJ au km 8)
- Un village d’arrivée avec stands de récupération, massages et… champagne pour les finishers (oui, à Paris on sait vivre)
Et côté récompenses ? Les trois premiers hommes et femmes repartent avec des dotations en cash plutôt sympas : 800 €, 400 € et 250 €. Pas de quoi arrêter de travailler, mais de quoi se payer une bonne paire de chaussures pour la saison prochaine.
Mon pronostic (et mes conseils de vieux runner)
J’ai couru les deux premières éditions. La première sous la pluie (mythique), la deuxième sous un soleil glacial. Cette année, la météo s’annonce clémente, autour de 8-10 °C, parfait pour performer.
Si je devais donner trois conseils :
- Ne partez pas trop vite dans la descente de Suffren, vous le payerez cher au retour.
- Profitez du paysage. Oui, même en visant un chrono. Lever la tête au km 3 quand on passe sous la Tour Eiffel, ça vaut tous les records du monde.
- Hydratez-vous bien au ravitaillement du km 5. L’an dernier, j’ai séché comme une vieille biscotte après.
Et surtout… amusez-vous. Parce que courir 10 km avec Paris en décor, ça n’arrive pas tous les dimanches.
Alors, on se retrouve le 7 décembre avenue de Suffren ? Que vous ayez un dossard ou une pancarte d’encouragement, cette course est devenue en trois ans le rendez-vous incontournable de la fin d’année running à Paris. Et quelque chose me dit que dans dix ans, on se dira « tu te souviens de la première édition ? Il n’y avait que 8 000 coureurs… ».
Allez, à vos baskets.
