Franchement, il y a des week-ends où on se dit que l’équipe de France a vraiment de la chance d’avoir autant de talents disséminés aux quatre coins de l’Europe. Ce dernier, c’était du lourd. Du très très lourd. Entre un gardien qui sort dix arrêts décisifs, un ailier qui marche sur la Bundesliga et un ancien Lyonnais qui retrouve enfin le chemin des filets en Arabie Saoudite… on a de quoi faire une équipe qui donnerait des sueurs froides à n’importe quelle sélection.
L’Équipe Type des Français du Week-End : Le 11 Qui a Tout Déchiré à l’Étranger
Voici, selon moi, le onze qui a marqué ce week-end. Un 4-3-3 classique, parce que c’est quand même la base, avec quelques pépites qui se battent pour chaque poste.
Dans les cages : Alphonse Areola, le mur de West Ham
Quand tu fais dix arrêts dans un match de Premier League, tu mérites largement la place. Point final. Areola a littéralement porté les Hammers face à Bournemouth (2-2). Et le plus fou ? Il offre même une passe décisive d’un dégagement longue distance dès la 11e minute. Premier gardien à faire une assist cette saison en PL, rien que ça.
Il y a eu des parades de malade : une double occasion à la 87e, un arrêt réflexe devant Christie, un autre devant Kroupi… Le mec a tout simplement empêché son équipe de couler. À 32 ans, il rappelle qu’il reste un gardien de très haut niveau. Didier Deschamps doit se frotter les yeux.
« Areola a été monstrueux. Sans lui, on prenait quatre ou cinq buts facile. » – Un observateur anglais après le match
Arrière droit : Thérence Koudou, la révélation belge
20 ans, arrivé de Pau presque en catimini à Malines, et déjà titulaire indiscutable. Contre Genk (victoire 1-0), le gamin a été propre. Défense sérieuse, relances sécurisées, et même quelques montées bien senties. Il incarne parfaitement cette nouvelle génération qui n’a pas froid aux yeux.
Défense centrale : Dayot Upamecano, du chaos à la rédemption
Le début de match contre Fribourg ? Catastrophique. Deux buts encaissés sur corner, Upamecano directement impliqué. On s’est tous dit « aïe, mauvaise soirée ». Et puis… le mec se réveille. Une montée balle au pied qui amène l’égalisation, puis une tête rageuse sur corner pour son premier but de la saison. Résultat ? Bayern qui gagne 6-2. Comme quoi, même les meilleurs peuvent se planter et se relever dans le même match.
Défense centrale : Bryan Goncalves, le roc de Dender
Première victoire de la saison pour la lanterne rouge belge, et c’est en grande partie grâce à lui. Une passe décisive sur l’ouverture du score, une solidité impressionnante dans les duels. À 29 ans, l’ancien Lavallois montre qu’on peut briller même dans un contexte compliqué.
Arrière gauche : Ange N’Guessan, la pépite tchèque
22 ans, prêté par Torino au Slovan Liberec, et déjà indispensable. Victoire 4-0 contre Pardubice avec une présence constante dans le camp adverse. Solide dans les airs, propre dans les relances, et même un rush qui force la faute. Le genre de latéral moderne que tout le monde recherche.
Milieu défensif : Manu Koné, le patron romain
Quand on parle de box-to-box à l’état pur, on pense immédiatement à lui. Contre Cremonese (3-1), Koné a tout fait : récupération, projection, passe décisive pour Soulé, et même une frappe dangereuse en fin de match. À tout juste 24 ans, il est déjà au niveau des meilleurs milieux d’Europe. Rome a trouvé son moteur.
Milieu relayeur : Youssouf Fofana, le derby gagné à l’usure
Première mi-temps compliquée dans le derby milanais, puis une seconde où il a tout renversé. Récupération haute, combinaison avec Leão, et l’action qui amène le but victorieux de Pulisic. Fofana a montré qu’il pouvait peser dans les très grands matchs.
Milieu offensif droit : Michael Olise, simplement injouable
Alors là… que dire. 2 buts et 3 passes décisives contre Fribourg. Impliqué sur les six buts du Bayern (6-2). Il a martyrisé son compatriote Makengo, varié les gestes, manqué le triplé par excès de générosité parfois. À 23 ans, il est déjà dans une autre dimension. Franchement, on commence à manquer de superlatifs.
« Olise ? C’est un phénomène. Il voit des choses que les autres ne voient pas. » – Un observateur de la Bundesliga
Milieu offensif gauche : Ramiz Harakaté, l’inconnu qui monte
Vous ne le connaissiez probablement pas il y a encore quelques mois. Moi non plus, soyons honnêtes. Passé par le Stade Briochin, Chartres, le Racing Club de France… et maintenant titulaire en Bundesliga autrichienne avec Graz. But décisif contre le Rapid Vienne (84e) pour une victoire historique. À 23 ans, il trace sa route. Et franchement, ça fait plaisir à voir.
Attaquant de pointe : Moussa Dembélé, le retour du buteur
Après une expulsion et une suspension, il revenait avec la faim. Résultat ? Un doublé de renard des surfaces contre Al Fayha (3-2). Placement parfait, finition clinique. À 29 ans, il montre qu’il reste un finisseur de très haut niveau, même en Saudi Pro League.
Ailier droit : Franck Honorat, l’homme en forme de Gladbach
Quatre passes décisives sur les quatre derniers matchs. Contre Heidenheim (3-0), il a encore été précieux avec une déviation géniale pour Machino. Disponible, technique, décisif : Honorat traverse une période faste et porte littéralement son équipe.
Le 11 complet en un coup d’œil
| Poste | Joueur | Club | Performance clé |
| Gardien | Alphonse Areola | West Ham | 10 arrêts + 1 passe D |
| ArD | Thérence Koudou | Malines | Titulaire solide |
| DC | Dayot Upamecano | Bayern Munich | 1 but + relance décisive |
| DC | Bryan Goncalves | Dender | 1 passe D + clean sheet partiel |
| ArG | Ange N’Guessan | Slovan Liberec | Solide + implication offensive |
| MD | Manu Koné | AS Roma | 1 passe D + abattage |
| MC | Youssouf Fofana | AC Milan | Action décisive derby |
| MOD | Michael Olise | Bayern Munich | 2 buts + 3 passes D |
| MOG | Ramiz Harakaté | Grazer AK | But victorieux |
| BU | Moussa Dembélé | Al-Ettifaq | Doublé |
| AiD | Franck Honorat | Mönchengladbach | 1 passe D (4 sur les 4 derniers matchs) |
Ce qui frappe, c’est la diversité des championnats. Premier League, Bundesliga, Serie A, Belgique, République Tchèque, Autriche, Arabie Saoudite… Nos Français brillent vraiment partout. Et ce n’est pas juste des individualités : beaucoup portent leur équipe à bout de bras.
Olise est clairement l’homme du moment, mais Areola et Koné ne sont pas loin derrière. Et puis il y a ces profils moins médiatisés – Harakaté, Koudou, N’Guessan – qui montrent que le vivier français reste incroyablement profond.
Franchement, si on alignait ce onze en match amical, je ne donne pas cher de la peau de beaucoup de sélections nationales. Le talent est là. Abondant. Et il continue de grandir semaine après semaine.
Alors oui, on peut toujours discuter des choix – certains auraient mis Maignan malgré son penalty arrêté, d’autres auraient tenté Guendouzi plus haut – mais globalement, cette équipe type reflète parfaitement l’état de forme actuel de nos expatriés.
Et vous, vous auriez changé qui ?
