Franchement, il y a des soirs où tu te pinces pour être sûr que tu n’as pas rêvé. Mercredi, au Parc des Princes, Vitinha a décidé qu’il allait jouer tout seul contre Tottenham. Résultat ? Un triplé, une leçon de football total et une victoire 5-3 qui laisse tout le monde pantois. On va décortiquer ça calmement, parce que ce genre de performance mérite qu’on prenne le temps de savourer chaque détail.
Quand le numéro 17 devient le patron absolu du PSG
Il y a des joueurs qui marquent un match de leur empreinte. Et puis il y a Vitinha face à Tottenham. Le Portugais a touché le ballon partout : devant sa surface, au milieu, dans les trente mètres adverses, dans la surface. Partout. Comme s’il avait décidé que le terrain entier était son jardin personnel.
Ce qui frappe d’abord, c’est sa mobilité maladive. L’entraîneur adverse avait bourré le milieu avec quatre axiaux pour étouffer le PSG. Réponse de Vitinha ? Il a simplement refusé de rester à son poste habituel de sentinelle. Il demandait le ballon à droite, à gauche, en profondeur, en retrait. Résultat : une heat-map qui ressemble à un feu d’artifice.
Un premier but venu d’une autre planète
Revenons à la 45e minute. Tottenham mène 1-0 et verrouille bien l’axe. Paris tourne en rond. Et là, Vitinha tente une frappe de loin, un peu désespérée. Elle est contrée, revient sur corner… et sur la phase suivante, il ajuste une merveille de frappe sous la transversale. Pur, propre, chirurgical.
Ce n’est pas du hasard. C’est l’intelligence de lire que l’équipe a besoin d’un déclic extérieur. Quand les couloirs étaient bouchés, il a pris ses responsabilités. Et il a débloqué le match juste avant la pause. Ce genre de moment qui change tout.
« On avait besoin de quelque chose, j’ai tenté, et ça a souri. »
Vitinha, tout en modestie en zone mixte
La séquence du 2-2 : trois postes en dix secondes
Si vous n’avez vu qu’un seul but de la soirée, c’est celui-là qu’il fallait regarder en boucle. 53e minute. Vitinha récupère bas, comme un 6 classique. Dix secondes plus tard, il est déjà relayeur droit aux côtés de João Neves. Et cinq secondes après ? Il plonge dans la surface, crochet, frappe du gauche dans le petit filet. Du gauche, oui. Son mauvais pied, soi-disant.
Cette action résume tout : lecture, déplacement, timing, finition. En quelques mètres, il a porté trois casquettes différentes. Et il a remis Paris à hauteur. Frisson garanti.
Le penalty du triplé : froid comme un iceberg
76e minute, 4-3 pour Tottenham après un petit moment de flottement. Penalty pour Paris. Qui prend le ballon ? Vitinha, évidemment. Pas de discussion. Il le pose, prend trois pas, et panenka légère. Le gardien plonge, le ballon au milieu. Triplé bouclé, Parc en fusion.
À ce moment-là, on se dit que le gamin de 25 ans vient de passer un cap mental énorme. Parce qu’il venait de faire une petite erreur défensive quelques minutes avant. N’importe qui aurait pu douter. Lui ? Il a juste pris le ballon et fermé le débat.
Des stats qui donnent le vertige
Allons-y avec quelques chiffres qui font mal à la tête :
- 3 buts (frappe lointaine, mauvais pied, penalty)
- 11,9 km parcourus (le plus du match)
- 95 passes tentées, 94 % de réussite
- 7 ballons récupérés
- 100 % de tacles réussis
- 5 gestes défensifs dans sa propre surface
Et surtout : déjà 5 buts et 8 passes décisives toutes compétitions confondues cette saison. L’an dernier à la même époque ? Il était à peine à la moitié. La progression est brutale.
Même l’adversaire se prosterne
Le plus beau compliment est venu du banc d’en face. L’entraîneur de Tottenham, sonné, a lâché en conférence de presse :
« Pour moi, c’est le meilleur milieu du monde en ce moment. Il va gagner le prochain Ballon d’Or. »
Quand ton adversaire direct te met aussi haut, c’est que tu as fait très mal. Très très mal.
Pourquoi cette performance n’est pas un accident
On pourrait se dire « ok, c’était un grand soir, ça arrive ». Sauf que non. Vitinha enchaîne ce genre de masterclass depuis le début de saison. Il est devenu le poumon, le cerveau et parfois même le cœur de cette équipe parisienne.
Son coach le dit d’ailleurs sans filtre :
« Il est spécial. Différent. Il a une personnalité énorme. »
Luis Enrique, sourire jusqu’aux oreilles
Et c’est peut-être ça le plus impressionnant : il a 25 ans et déjà l’aura d’un patron. Il parle peu, mais quand il joue, tout le monde écoute.
Et maintenant ?
Avec cette prestation, Vitinha entre clairement dans la discussion des meilleurs milieux du monde. Rodri, Bellingham, Pedri, De Bruyne… le Portugais n’a plus rien à leur envier. Certains diront même qu’il les dépasse sur certains aspects, notamment la polyvalence.
Ce qui est sûr, c’est que le PSG version 2025-2026 tourne autour de lui. Quand il est à ce niveau, l’équipe devient presque injouable. Et vu sa marge de progression, on n’a peut-être encore rien vu.
Alors oui, il y a eu des erreurs, oui Tottenham a marqué trois fois, oui il reste des choses à corriger. Mais franchement ? Quand tu sors une copie pareille, on a juste envie de dire merci. Merci Vitinha d’avoir rappelé que le football, quand c’est joué comme ça, reste le plus beau sport du monde.
Et toi, tu l’as vu venir ce récital ? Dis-moi en commentaire si tu penses qu’il peut vraiment viser le Ballon d’Or cette année. Parce que moi, après mercredi soir, j’ai du mal à trouver des arguments contre…
