Imaginez un peu la scène : on est lundi soir, le Parc des Princes est plongé dans une lumière tamisée, Pedro Pauleta pose sa main sur la boule transparente… Et là, des destins de clubs entiers vont basculer en quelques secondes. C’est exactement ce qui nous attend ce soir pour le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France. Franchement, y a-t-il quelque chose de plus excitant dans le foot français ?
Parce que oui, la magie de cette compétition, c’est ce mélange improbable entre géants de Ligue 1 et clubs de quartier qui n’ont parfois même pas de pelouse chauffante. Et cette année, la région parisienne a encore de quoi faire rêver avec quatre représentants qui retiennent leur souffle.
Un tirage au Parc qui sent déjà la poudre
Ce n’est pas un tirage comme les autres. Organiser ça au Parc des Princes, c’est un symbole fort. Le tenant du titre reçoit les petits poucets chez lui, dans son antre. Un peu comme si on disait : « Bienvenue dans la cour des grands, mais attention, ici c’est chez nous. » J’adore ce contraste.
Pedro Pauleta, Frédéric Piquionne, Jade Le Guilly et Cléopâtre Darleux seront les mains innocentes. Quatre générations, quatre parcours différents, mais tous liés à cette Coupe qui fait vibrer la France chaque hiver. Rien que pour ça, j’ai hâte d’être à 19 heures.
Le PSG : un calendrier déjà infernal
Commençons par le mastodonte. Le PSG entre en lice avec ses 16 Coupes de France dans l’armoire à trophées – un record qui ne sera probablement jamais battu. Mais cette année, le timing est diabolique.
Les hommes de Luis Enrique reviennent tout juste de la finale de la Coupe intercontinentale (Flamengo, Cruz Azul ou Pyramids, on saura bientôt). Trois jours plus tard, bam, 32es de finale. Autant dire que Marquinhos et compagnie vont enchaîner les kilomètres et les fuseaux horaires comme jamais.
On imagine déjà les scénarios : un déplacement lointain en pleine trêve hivernale ? Un petit club qui rêve de faire tomber le roi ? Ou, au contraire, un adversaire « jouable » pour se refaire la cerise avant la reprise de la Ligue 1 ? Franchement, même un cador comme le PSG n’est pas à l’abri d’une surprise quand le corps est fatigué.
Paris FC : l’espoir d’une nouvelle épopée
De l’autre côté de Paris, le Paris FC vit une saison compliquée en Ligue 1. Promu, le club pointe autour de la 12-13e place avec une seule victoire sur les sept derniers matchs. Autant dire que la Coupe représente une vraie bouffée d’oxygène.
Le meilleur souvenir récent ? Cette saison 2022-2023 où ils avaient atteint les 8es de finale avant de tomber contre Annecy. À l’époque, tout le monde parlait d’exploit. Pourquoi pas recommencer ? Un tirage clément, quelques blessés qui reviennent, et tout peut basculer très vite.
« On a besoin de ça, d’un match qui nous réveille, qui nous fait vibrer. La Coupe, c’est l’occasion parfaite pour montrer qu’on mérite notre place en Ligue 1. »
Un proche du vestiaire parisien
Les Lusitanos Saint-Maur : la N2 qui fait peur
Et puis il y a les outsiders, ceux qu’on adore suivre. Les Lusitanos Saint-Maur, actuellement deuxièmes de leur groupe de National 2, marchent sur l’eau depuis le début de saison : sept victoires en onze matchs. C’est énorme.
Leur coach, Helder Esteves, reste prudent mais ambitieux :
« On espère tomber sur un adversaire que nous sommes en capacité de battre. »
Traduction : pas forcément le PSG tout de suite, merci. Mais attention, les Lusitanos ont déjà montré par le passé qu’ils savaient créer la surprise. Huitièmes de finaliste en 2002, ils connaissent la musique.
FC Montreuil : le rêve absolu
Et là, on touche au graal du football amateur. Le FC Montreuil, club de Régional 1 en Seine-Saint-Denis, va disputer les 32es de finale pour la première fois de son histoire. Treize matchs sans défaite toutes compétitions confondues. C’est pas du hasard, c’est du sérieux.
Leur entraîneur, Samy Guenfoud, ne s’en cache même pas :
« On souhaite tomber sur le PSG ou l’OM. »
Voilà. On adore cette mentalité. Pas de calcul, pas de peur. Juste l’envie de vivre un moment qui restera gravé à jamais. Imaginez le stade de Montreuil plein à craquer, les caméras partout, les gamins qui n’en reviennent pas… C’est ça, la Coupe de France.
Les dates à retenir absolument
Petit pense-bête pour ne rien louper :
- Tirage au sort : lundi 1er décembre à 19h au Parc des Princes
- 32es de finale : du vendredi 19 au dimanche 21 décembre 2025
- 16es de finale : les 9, 10 et 11 janvier 2026
Certains matchs pourraient être avancés au vendredi 19 pour éviter l’encombrement du calendrier, notamment pour les clubs encore engagés en coupe d’Europe ou avec des matchs reportés.
Pourquoi ce tirage va marquer les esprits
Parce qu’on le sait tous : en Coupe de France, tout peut arriver. Un terrain gelé, une équipe B, un gardien qui sort le match de sa vie… Et soudain, David terrasse Goliath. J’ai encore en tête certains exploits qui ont fait la légende de cette compétition.
Cette année, avec un PSG peut-être émoussé physiquement, un Paris FC en quête de confiance et deux clubs amateurs en feu, tous les ingrédients sont réunis pour qu’on assiste à des soirées mémorables en décembre.
Alors oui, il y aura des favoris écrasants. Oui, certains matchs sentiront le 5-0 à la mi-temps. Mais il y aura aussi ces rencontres où, pendant 90 minutes (voire plus), un club de R1 regardera dans les yeux une équipe de Ligue 1. Et ça, ça n’a pas de prix.
Rendez-vous ce soir à 19 heures. Le cœur battant, comme toujours quand la Coupe de France sort sa boule magique.
Et vous, vous pariez sur quel choc ? Dites-le moi en commentaire, j’ai hâte de voir vos pronostics les plus fous.
