Comment ?
- Développer massivement les transports en commun (nouvelles lignes de métro, prolongements de tram)
- Incarner vraiment le covoiturage avec des voies réservées partout et des incitations financières
- Créer des parkings relais énormes en entrée d’agglomération
- Pousser le télétravail et les horaires décalés
- Rendre la marche et le vélo vraiment agréables en petite couronne
En clair : faire en sorte que moins de gens aient besoin de prendre leur voiture pour venir à Paris. Et ceux qui le doivent encore pourront le faire, mais dans de meilleures conditions.
Ce qui se passe déjà porte de Gentilly
C’est le laboratoire grandeur nature. Les travaux préparatoires ont commencé. Objectif : transformer cette porte en un vrai carrefour multimodal apaisé. Concrètement :
- Suppression d’une voie de circulation dans chaque sens
- Création d’un large terre-plein central végétalisé
- Passages piétons et cyclistes protégés
- Premiers feux tricolores à l’étude
- Plantation de centaines d’arbres dès 2026
Si l’expérience fonctionne, elle sera étendue à d’autres portes. Et petit à petit, l’ensemble du périphérique pourrait changer de visage sur vingt ou trente ans.
Et vous, vous en pensez quoi ?
Personnellement, je suis partagé. D’un côté, j’ai trop souffert des bouchons pour ne pas être sceptique quand on parle de réduire des voies. De l’autre… j’ai des enfants. Et l’idée qu’ils puissent un jour se balader à vélo là où je peste aujourd’hui dans les embouteillages, ça me fait rêver.
Ce qui est sûr, c’est que le statu quo n’est plus possible. La pollution tue, le bruit rend malade, le béton chauffe la ville en été. Le périphérique tel qu’on le connaît aujourd’hui est une machine à rendre la vie plus difficile. Le transformer, même lentement, même imparfaitement, c’est déjà reprendre la main sur notre cadre de vie.
Et vous ? Vous seriez prêts à mettre vingt minutes de plus pour que vos enfants respirent mieux ? Ou vous trouvez l’idée complètement utopique ? Dites-le moi en commentaire, ça m’intéresse vraiment.
Une chose est certaine : dans dix ou vingt ans, le périphérique ne ressemblera plus à celui qu’on connaît aujourd’hui. Reste à savoir si on aura eu le courage d’aller assez loin. Parce que bricoler, tout le monde sait faire. Réinventer une ville, ça, c’est une autre histoire.
Les avantages sont évidents :
- Suppression du bruit et de la pollution visuelle pour les riverains
- Création de dizaines d’hectares de foncier en plein Paris
- Réconciliation entre quartiers aujourd’hui coupés en deux
Mais le coût fait peur. Plusieurs centaines de millions d’euros au kilomètre. Et puis, est-ce qu’on ne cache pas simplement le problème sous un tapis (vert) ? Le débat est lancé.
Et la circulation dans tout ça ?
Évidemment, la grande question que tout le monde pose : mais les voitures, elles passent où ? Parce que oui, il y aura toujours besoin de circuler. La réponse des urbanistes est claire : il faut réduire la demande, pas juste l’offre.
Comment ?
- Développer massivement les transports en commun (nouvelles lignes de métro, prolongements de tram)
- Incarner vraiment le covoiturage avec des voies réservées partout et des incitations financières
- Créer des parkings relais énormes en entrée d’agglomération
- Pousser le télétravail et les horaires décalés
- Rendre la marche et le vélo vraiment agréables en petite couronne
En clair : faire en sorte que moins de gens aient besoin de prendre leur voiture pour venir à Paris. Et ceux qui le doivent encore pourront le faire, mais dans de meilleures conditions.
Ce qui se passe déjà porte de Gentilly
C’est le laboratoire grandeur nature. Les travaux préparatoires ont commencé. Objectif : transformer cette porte en un vrai carrefour multimodal apaisé. Concrètement :
- Suppression d’une voie de circulation dans chaque sens
- Création d’un large terre-plein central végétalisé
- Passages piétons et cyclistes protégés
- Premiers feux tricolores à l’étude
- Plantation de centaines d’arbres dès 2026
Si l’expérience fonctionne, elle sera étendue à d’autres portes. Et petit à petit, l’ensemble du périphérique pourrait changer de visage sur vingt ou trente ans.
Et vous, vous en pensez quoi ?
Personnellement, je suis partagé. D’un côté, j’ai trop souffert des bouchons pour ne pas être sceptique quand on parle de réduire des voies. De l’autre… j’ai des enfants. Et l’idée qu’ils puissent un jour se balader à vélo là où je peste aujourd’hui dans les embouteillages, ça me fait rêver.
Ce qui est sûr, c’est que le statu quo n’est plus possible. La pollution tue, le bruit rend malade, le béton chauffe la ville en été. Le périphérique tel qu’on le connaît aujourd’hui est une machine à rendre la vie plus difficile. Le transformer, même lentement, même imparfaitement, c’est déjà reprendre la main sur notre cadre de vie.
Et vous ? Vous seriez prêts à mettre vingt minutes de plus pour que vos enfants respirent mieux ? Ou vous trouvez l’idée complètement utopique ? Dites-le moi en commentaire, ça m’intéresse vraiment.
Une chose est certaine : dans dix ou vingt ans, le périphérique ne ressemblera plus à celui qu’on connaît aujourd’hui. Reste à savoir si on aura eu le courage d’aller assez loin. Parce que bricoler, tout le monde sait faire. Réinventer une ville, ça, c’est une autre histoire.
Vous êtes déjà resté coincé dessus à 19 h un vendredi soir ? Moi oui. Et franchement, à chaque fois, je me dis la même chose : comment une ville aussi belle que Paris a-t-elle pu laisser cet énorme ruban de bitume faire le tour de ses quartiers comme une cicatrice ? Le périphérique, c’est un peu le paradoxe absolu : il nous fait gagner du temps… en nous le faisant perdre par paquets de plusieurs heures. Et pourtant, des idées folles commencent à germer pour le transformer. Vraiment transformer. Pas juste un coup de peinture verte, non. On parle de le rendre traversable à pied, de planter des forêts entières dessus, voire d’y mettre des feux rouges. Oui, vous avez bien lu.
Le périphérique n’a plus cinquante ans dans les jambes
Inauguré en 1973, il fête ses cinquante-deux ans cette année. À l’époque, c’était le rêve moderne : une rocade rapide pour faire le tour de la capitale sans jamais entrer dedans. Résultat ? Aujourd’hui, c’est l’autoroute urbaine la plus fréquentée d’Europe. Plus d’1,1 million de véhicules chaque jour. Et le pire ? Quatre conducteurs sur cinq sont seuls dans leur voiture. Autant dire qu’on transporte surtout de l’air chaud et du stress.
Depuis quelques années, les choses bougent. D’abord la vitesse limitée à 70 km/h, puis à 50 km/h en 2024. Une voie réservée au covoiturage et aux transports en commun a vu le jour il y a six mois. Des radars partout. Mais tout le monde sent que ces mesures, aussi utiles soient-elles, restent des pansements sur une jambe de bois.
Et si on arrêtait de le considérer comme une autoroute ?
C’est là que le projet devient passionnant. Des équipes travaillent actuellement sur une requalification profonde de certaines portions. L’idée n’est plus de faire rouler plus vite ou plus de voitures, mais de faire respirer la ville. Et les premières expérimentations ont lieu porte de Gentilly, au sud de Paris. Ce n’est pas un détail : c’est le début d’un chantier qui pourrait s’étendre sur dix ou vingt ans.
Des arbres, des passages piétons… et des feux rouges sur le périph’ ?
Imaginez la scène. Vous arrivez en voiture, et au lieu de foncer à 70 (ou 50), vous tombez sur un feu rouge. Oui, un vrai. Avec des piétons qui traversent tranquillement. À côté, des bandes de plusieurs mètres de large plantées d’arbres, de buissons, de pelouses. Des pistes cyclables protégées. Des bancs même. Ça paraît complètement dingue… et pourtant, c’est sérieusement à l’étude.
On ne supprime pas le périphérique, on le civilise.
– Un ingénieur travaillant sur le projet
Le but ? Réduire la place de la voiture solo, baisser la pollution sonore et atmosphérique, recréer des continuités écologiques entre Paris et la petite couronne. Et surtout, redonner ce territoire aux habitants. Parce qu’aujourd’hui, qui a envie de se balader le long du périph ? Personne. Demain, peut-être des familles entières.
La végétalisation massive : pas juste un effet de mode
On entend souvent « végétalisation » et on pense petits arbustes décoratifs. Là, on parle d’autre chose. Des trames végétales continues capables d’absorber le CO2, de rafraîchir l’air en été, d’accueillir la biodiversité. Des études montrent qu’un arbre mature peut capter jusqu’à 20 kg de CO2 par an. Multipliez ça par des milliers d’arbres le long des 35 kilomètres… l’impact devient énorme.
- Création de corridors verts reliant les bois de Vincennes et de Boulogne
- Plantations en pleine terre (pas juste des bacs) pour un vrai effet écologique
- Toitures végétalisées sur les échangeurs et les couvertures futures
- Espèces choisies pour résister à la pollution et au climat francilien
Et cerise sur le gâteau : ces espaces deviendraient accessibles au public. Des promenades suspendues, des jardins partagés, des aires de jeux. Le périphérique ne serait plus une frontière, mais un lieu de vie.
Couvrir le périph : l’idée qui fait saliver (et débat)
D’autres voix proposent une solution encore plus radicale : couvrir certaines portions. On l’a déjà fait porte des Lilas ou porte de Vanves à petite échelle. Mais là, on parle de kilomètres entiers. Dessous, les voitures continuent de circuler. Dessus ? Parcs, logements, équipements sportifs, bureaux… Tout devient possible.
Les avantages sont évidents :
- Suppression du bruit et de la pollution visuelle pour les riverains
- Création de dizaines d’hectares de foncier en plein Paris
- Réconciliation entre quartiers aujourd’hui coupés en deux
Mais le coût fait peur. Plusieurs centaines de millions d’euros au kilomètre. Et puis, est-ce qu’on ne cache pas simplement le problème sous un tapis (vert) ? Le débat est lancé.
Et la circulation dans tout ça ?
Évidemment, la grande question que tout le monde pose : mais les voitures, elles passent où ? Parce que oui, il y aura toujours besoin de circuler. La réponse des urbanistes est claire : il faut réduire la demande, pas juste l’offre.
Comment ?
- Développer massivement les transports en commun (nouvelles lignes de métro, prolongements de tram)
- Incarner vraiment le covoiturage avec des voies réservées partout et des incitations financières
- Créer des parkings relais énormes en entrée d’agglomération
- Pousser le télétravail et les horaires décalés
- Rendre la marche et le vélo vraiment agréables en petite couronne
En clair : faire en sorte que moins de gens aient besoin de prendre leur voiture pour venir à Paris. Et ceux qui le doivent encore pourront le faire, mais dans de meilleures conditions.
Ce qui se passe déjà porte de Gentilly
C’est le laboratoire grandeur nature. Les travaux préparatoires ont commencé. Objectif : transformer cette porte en un vrai carrefour multimodal apaisé. Concrètement :
- Suppression d’une voie de circulation dans chaque sens
- Création d’un large terre-plein central végétalisé
- Passages piétons et cyclistes protégés
- Premiers feux tricolores à l’étude
- Plantation de centaines d’arbres dès 2026
Si l’expérience fonctionne, elle sera étendue à d’autres portes. Et petit à petit, l’ensemble du périphérique pourrait changer de visage sur vingt ou trente ans.
Et vous, vous en pensez quoi ?
Personnellement, je suis partagé. D’un côté, j’ai trop souffert des bouchons pour ne pas être sceptique quand on parle de réduire des voies. De l’autre… j’ai des enfants. Et l’idée qu’ils puissent un jour se balader à vélo là où je peste aujourd’hui dans les embouteillages, ça me fait rêver.
Ce qui est sûr, c’est que le statu quo n’est plus possible. La pollution tue, le bruit rend malade, le béton chauffe la ville en été. Le périphérique tel qu’on le connaît aujourd’hui est une machine à rendre la vie plus difficile. Le transformer, même lentement, même imparfaitement, c’est déjà reprendre la main sur notre cadre de vie.
Et vous ? Vous seriez prêts à mettre vingt minutes de plus pour que vos enfants respirent mieux ? Ou vous trouvez l’idée complètement utopique ? Dites-le moi en commentaire, ça m’intéresse vraiment.
Une chose est certaine : dans dix ou vingt ans, le périphérique ne ressemblera plus à celui qu’on connaît aujourd’hui. Reste à savoir si on aura eu le courage d’aller assez loin. Parce que bricoler, tout le monde sait faire. Réinventer une ville, ça, c’est une autre histoire.
