Imaginez-vous ce matin, café encore fumant à la main, en train de scroller les infos et de vous dire : « Décidément, on n’a pas le temps de souffler. » Entre la diplomatie qui s’agite à haut niveau, une condamnation qui fait l’effet d’une bombe dans une grande ville et le thermomètre qui plonge d’un coup, ce 1er décembre 2025 démarre sur les chapeaux de roues. Allez, on pose la tasse deux minutes, on respire l’air frais qui pique et on fait le point ensemble, tranquillement mais sans rien zapper.
Une semaine qui peut tout changer pour l’Ukraine (et pour nous)
Franchement, quand on voit le président ukrainien franchir une dixième fois le perron de l’Élysée, on se dit que ce n’est plus une simple visite de courtoisie. C’est devenu presque une routine, mais une routine lourde de sens. Aujourd’hui, c’est clair : on entre dans une séquence où chaque poignée de main, chaque phrase murmurée dans un salon doré peut faire basculer des millions de vies.
Pourquoi maintenant ? Parce que les États-Unis, avec la nouvelle administration qui prend ses marques, semblent vouloir accélérer le mouvement. Les discussions de la veille entre la délégation ukrainienne et le futur secrétaire d’État américain ont été qualifiées de « difficiles mais productives ». Traduction : personne ne cède facilement, mais tout le monde sait qu’il faut avancer.
Ce que Zelensky vient chercher à Paris
Concrètement, il vient rappeler à la France – et à travers elle à l’Europe entière – que l’Ukraine a besoin de garanties solides. Pas juste des mots gentils ou des livraisons d’armes au compte-gouttes. On parle de sécurité à long terme, de reconstruction, et surtout d’une place claire dans le futur dispositif européen. Et Paris, ces derniers mois, s’est positionné comme l’un des interlocuteurs les plus constants de Kiev.
« La France ne lâchera pas l’Ukraine » – c’est le message qu’on entend en boucle dans les couloirs de l’Élysée depuis trois ans. Reste à savoir ce que ça veut dire exactement en décembre 2025.
Demain, l’émissaire américain spécial doit rencontrer le maître du Kremlin. Autant dire que les téléphones vont chauffer entre Paris, Washington et les capitales européennes. Et nous, simples citoyens, on regarde ça avec ce mélange d’espoir et d’angoisse qu’on connaît trop bien maintenant.
Quatre ans ferme : la chute brutale de Gaël Perdriau
Changement de décor radical. Direction Saint-Étienne, où le maire vient de prendre une claque judiciaire qu’il n’est pas près d’oublier. Quatre ans de prison ferme, cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Le genre de décision qui vous coupe les jambes.
Pour ceux qui auraient loupé les épisodes précédents (et ils sont nombreux à avoir suivi ça comme une série Netflix), rappel rapide : l’affaire avait éclaté autour d’une vidéo intime filmée à l’insu d’un ancien adjoint, puis utilisée pour le faire chanter. Un scénario digne d’un mauvais polar, mais bien réel, avec des détournements de fonds publics en prime.
- Chantage organisé
- Association de malfaiteurs
- Détournement d’argent public
- Et une exécution immédiate de la peine qui laisse peu de place au recours
Ce qui frappe, au-delà du verdict, c’est la rapidité avec laquelle une carrière politique peut s’effondrer quand la justice met le nez dans certaines pratiques. Et ça pose question : combien d’affaires similaires dorment encore dans des tiroirs ?
L’hiver est vraiment là (et il ne fait pas semblant)
On y est. Le 1er décembre, c’est officiellement l’hiver météo. Et cette année, pas besoin d’attendre le 21 pour sentir le coup de froid. -4 °C dans certaines zones du Massif central, du gel blanc un peu partout à l’est, et même Paris qui se réveille à peine à 2 °C. Le choc thermique est rude.
Pour les plus frileux d’entre nous (je plaide coupable), c’est le moment de ressortir le gros manteau qu’on avait rangé « au cas où ». Et pour les SDF, c’est hélas une période où chaque degré en moins peut devenir dramatique. Les maraudes vont reprendre de plus belle.
Évasion à Dijon : un fugitif toujours dans la nature
Petit rappel des faits : vendredi, deux détenus s’échappent du centre pénitentiaire de Dijon. L’un est repris au bout de 24 heures. L’autre, considéré comme particulièrement dangereux, reste introuvable. Ce matin, le premier a été présenté au juge et remis sous les verrous après mise en examen.
On ne va pas se mentir : ce genre d’évasion, même si elle reste rare, fait toujours un peu froid dans le dos. Surtout quand on nous dit que le second homme représente une menace réelle. Les forces de l’ordre sont sur les dents, et les habitants du coin jettent sans doute un œil supplémentaire par la fenêtre ce soir.
Grève en approche : mardi s’annonce chaud
Et si vous pensiez que le mois de décembre allait être tranquille côté transports et écoles, désolé de doucher l’ambiance. L’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires et d’autres appellent à une journée de grève interprofessionnelle demain contre le budget 2026.
Ce qui est sur la table ? Des inquiétudes sur les retraites, le pouvoir d’achat, les services publics… le cocktail habituel, mais avec une détermination qui semble particulièrement forte cette fois. Attendez-vous à des perturbations sérieuses dans les trains, le métro, les écoles et certaines administrations.
Mon conseil de vieux routard des jours de grève : vérifiez dès ce soir les infos trafic et prévoyez large. Parce que quand tout le monde découvre en même temps que le RER est à l’arrêt, c’est la panique assurée.
En résumé ? Ce début décembre nous balance direct dans le grand bain : géopolitique sous tension, justice qui tape fort, météo qui rappelle qui commande, et un calendrier social qui s’annonce explosif. On pourrait presque dire que l’année se termine comme elle a commencé : en mode montagnes russes.
Mais c’est aussi ça, l’actualité : elle ne prend jamais de pause. Et nous, on continue à essayer de comprendre, de décrypter, parfois de s’énerver ou de garder espoir. Parce qu’au fond, tout ça nous concerne, directement ou indirectement. Alors on reste attentifs, on discute, on partage. Et demain, on remettra ça. Parce que l’info, elle, ne dort jamais.
Prenez soin de vous, couvrez-vous bien, et à très vite pour la suite des événements. Ça promet de bouger encore.
