Vous vous souvenez de ce sentiment quand une personnalité publique disparaît brutalement des écrans alors qu’on l’attendait partout ? C’est exactement ce qui est arrivé à Angélique Angarni-Filopon depuis son élection il y a presque un an. Et là, bim, la nouvelle tombe : elle sera candidate à la prochaine saison de Danse avec les stars en 2026. Franchement, je n’ai pas vu venir ce retour en fanfare, mais il tombe à pic.
Un retour sur le devant de la scène très attendu
Il y a des moments où la télévision française ressemble à une grande roue : on monte, on descend, parfois on reste bloqué en haut avec le vertige. Angélique, elle, a passé une bonne partie de 2025 coincée en bas, presque invisible. Son année de règne aura été l’une des plus discrètes que le concours ait connues. Et pourtant, dans quelques semaines à peine, elle va remettre ses talons (cette fois pour danser) sur la première chaîne.
La tradition veut qu’une Miss France récente participe à DALS. L’an dernier, c’était Eve Gilles qui avait relevé le défi avec une jolie longévité dans la compétition. Angélique prend le relais, et croyez-moi, le contexte n’a rien à voir. Là où certaines Miss enchaînent les plateaux avec le sourire éclatant, elle a dû, pour se protéger, tirer un rideau sur sa propre lumière.
Une année marquée par le silence forcé
Revenons un peu en arrière, parce que c’est important pour comprendre l’enjeu. Angélique Angarni-Filopon, 34 ans, hôtesse de l’air, première Miss Martinique couronnée, entre dans l’histoire en décembre 2024. Tout commence plutôt bien : sourire éclatant, discours touchant, émotion palpable. Et puis, très vite, les réseaux sociaux s’enflamment. Pas dans le bon sens.
Elle refuse de prendre position sur des sujets brûlants – l’affaire de Mazan, les commémorations Charlie – et là, c’est la tornade. Messages haineux, menaces de mort, insultes racistes, sexistes, tout y passe. À un moment, la situation devient tellement lourde que l’organisation décide de l’éloigner des médias pour la plupart du temps. Résultat : on la voit à peine. Quelques galas, le voyage en Martinique où elle évite les journalistes, et puis plus grand-chose.
« Au début, avec les messages de haine et les menaces de mort que j’ai reçus, n’importe qui à ma place aurait voulu tout abandonner ! »
Angélique Angarni-Filopon, dans une récente interview
Cette phrase, elle l’a écrite noir sur blanc il y a quelques jours seulement. On sent la fatigue, mais aussi une forme de résilience. Et c’est peut-être là que DALS devient bien plus qu’un simple jeu télévisé pour elle.
Danse avec les stars : la thérapie par le parquet ?
Je ne vais pas vous mentir : quand j’ai appris la nouvelle, ma première réaction a été « enfin ! ». Enfin une occasion pour Angélique de parler avec son corps, ses expressions, sa présence, plutôt qu’avec des mots qui, de toute façon, étaient systématiquement déformés sur les réseaux. Sur un plateau de danse, il n’y a plus de tweet assassins qui tienne. Il n’y a plus que la musique, le partenaire, et le regard du public en direct.
On a vu ça des dizaines de fois : l’émission a cette capacité presque magique à redonner une image positive à des personnalités abîmées par la polémique. Pamela Anderson, Loana, Sami El Gueddari… Tous sont repartis avec une cote d’amour regonflée. Angélique a clairement besoin de ce rebond.
- Une scène nationale tous les vendredis soirs
>Des millions de téléspectateurs qui découvrent enfin sa personnalité
>Un partenaire qui va la porter (littéralement) pendant trois mois
>La possibilité de danser sur des musiques antillaises et de mettre la Martinique en lumière
>Et surtout : l’opportunité de sourire sans qu’on lui reproche immédiatement quelque chose
Parce que oui, même sourire semblait devenu suspect à une époque. C’est dire le niveau de violence qu’elle a subi.
Un casting qui s’annonce explosif
Angélique ne sera pas seule sur le parquet. Les rumeurs les plus sérieuses parlent déjà d’une comédienne légendaire, d’un animateur star du patrimoine et d’un homme de théâtre très connu. Autant dire que le mélange des genres promet des étincelles. On imagine déjà les répétitions : la rigueur d’une ancienne hôtesse de l’air face à la fantaisie d’artistes confirmés.
Et puis il y a cette question qui taraude tout le monde : quel danseur va-t-elle tirer ? Un habitué comme Christian Millette ou Anthony Colette ? Un petit nouveau ? On sait que le choix du partenaire peut tout changer. Eve Gilles avait bénéficié d’un très bon binôme l’an dernier ; espérons qu’Angélique aura la même chance.
Ce que DALS peut vraiment lui apporter
Au-delà de la simple exposition médiatique, je pense sincèrement que l’émission peut agir comme une vraie reconstruction. Apprendre la danse de salon quand on n’a jamais dansé sérieusement, c’est se mettre à nu. Chaque semaine, il faut affronter le regard des juges, les notes, les commentaires parfois rudes. Mais c’est aussi apprendre à tomber et à se relever devant tout le monde.
Et quelque part, c’est exactement ce dont elle a besoin après 2025.
Je me souviens d’une ancienne candidate qui disait après coup : « Sur ce parquet, on n’a plus le droit de tricher. On est juste soi. » Angélique n’a jamais pu être vraiment elle cette année. Là, elle va pouvoir.
Et nous, que va-t-on découvrir ?
C’est peut-être ça le plus excitant. Pendant un an, on nous a vendu une image : celle d’une Miss absente, silencieuse, presque effacée. Mais qui est vraiment Angélique quand les caméras tournent pour de bon et qu’elle n’a plus à se méfier de chaque mot ?
On parle d’une femme drôle en privé, d’une grande sportive (elle pratique la danse traditionnelle martiniquaise), d’une personne profondément gentille mais qui a appris très tôt à encaisser. Tout ça, on ne l’a quasiment jamais vu.
Danse avec les stars va nous offrir ça sur un plateau : la vraie Angélique, sans filtre, en mouvement.
Un rendez-vous à ne pas manquer
Le 6 décembre prochain, elle rendra sa couronne au Zénith d’Amiens. Quelques semaines plus tard, elle remettra des talons – aiguilles cette fois – pour affronter un tout autre jury. Entre temps, elle aura 35 ans, une nouvelle vie sans l’écharpe, et surtout l’envie, je l’immense envie, de reconquérir le cœur des Français.
Personnellement, je serai devant mon écran dès le premier prime. Pas seulement pour la danse, mais pour assister à ce qui ressemble fort à une renaissance télévisuelle. Parce qu’après tout, parfois, il suffit d’une valse pour effacer des mois de tempête.
Et vous ? Vous lui donnerez sa chance ?
