Vous est-il déjà arrivé de tomber sur une candidate qui vous fait dire : « Cette fois, c’est différent » ?
C’est exactement ce que j’ai ressenti en découvrant Aïnhoa Lahitete. À 19 ans seulement, cette Hendayaise pure souche représente l’Aquitaine avec une énergie qui sort vraiment de l’ordinaire. Et croyez-moi, dans le monde parfois un peu lisse des concours de beauté, elle apporte un vent d’air frais venu tout droit de l’Atlantique.
Une Miss qui plaque plutôt que de minauder
Imaginez la scène : une plage immense, le bruit des vagues, et une jeune femme blonde qui tourne pour son portrait officiel… avec un ballon ovale sous le bras. C’est elle. Aïnhoa ne fait pas semblant : elle joue vraiment au rugby depuis plusieurs années au Stade Hendayais, un club historique du Pays basque.
Et pas en dilettante. Elle s’entraîne, elle prend des plaquages, elle court dans la boue quand il pleut des cordes. Tout ça tout en préparant sa deuxième année de droit. Franchement, respect.
« J’ai envie de montrer qu’on peut être élégante, sportive et féminine à la fois »
Aïnhoa Lahitete
Cette phrase, elle ne l’a pas sortie d’un manuel de communication. Elle la vit au quotidien. Et c’est probablement ce qui la rend si attachante.
Des racines basques ancrées très profond
Hendaye, c’est cette ville frontalière où l’on parle aussi bien français qu’espagnol et euskara dans la même journée. Aïnhoa y est née, y a grandi, y retourne dès qu’elle peut. La famille est soudée, très soudée même : c’est sa mère qui l’a inscrite au concours sans lui dire, et aujourd’hui toute la tribu la suit, jusqu’à son arrière-grand-mère centenaire qui doit être sa plus grande fan.
Quand on lui demande ce qu’elle veut défendre, elle répond sans hésiter : le Pays basque et toute l’Aquitaine. Pas juste un slogan. On le sent.
L’anecdote qui fait sourire : cousine de Rita Hayworth ?
Oui, vous avez bien lu. Au détour d’une interview, Aïnhoa a lâché qu’elle serait cousine éloignée avec la mythique actrice des années 40-50. Rien de prouvé à 100 %, mais l’histoire familiale raconte que oui. Quand on voit la classe naturelle de la jeune femme, on se dit que ce n’est pas totalement insensé…
En tout cas, ça fait une sacrée anecdote à raconter en soirée d’élection !
Une cause qui lui tient vraiment à cœur
Si elle monte sur scène le 6 décembre, Aïnhoa portera haut la question de l’intégrité des femmes dans le sport, et plus particulièrement dans le rugby.
Elle connaît le sujet de l’intérieur : les remarques, les préjugés, les « tu es sûre que c’est un sport de filles ? ». Elle a vécu tout ça. Et elle veut que ça change.
- Plus de respect pour les sportives de haut niveau
- Une meilleure médiatisation du rugby féminin
- La fin des clichés sur la féminité et la force physique
Des combats concrets, loin des causes « fourre-tout » que l’on entend parfois.
Pourquoi elle a failli ne jamais participer
Avant 2025, Aïnhoa regardait l’élection chaque année, fidèle au poste, mais n’osait pas franchir le pas. « Je n’avais pas le courage », avoue-t-elle aujourd’hui avec le sourire.
C’est sa mère qui a tout changé en l’inscrivant en cachette. Le genre d’histoire qui fait chaud au cœur et qui montre à quel point la famille croit en elle.
Résultat : le 5 octobre dernier, elle est élue Miss Aquitaine au Futuroscope devant des milliers de personnes. Un moment qu’elle décrit comme « complètement irréel ».
Attention particulière aux réseaux sociaux
Aïnhoa a vu ce qui est arrivé aux dernières Miss France. Le cyberharcèlement massif, les commentaires haineux sur l’apparence, la coupe de cheveux… Elle sait que ça peut être violent.
Du coup, elle se prépare mentalement. Son compte Instagram (18 000 abonnés au moment où j’écris ces lignes) reste positif, rempli de photos d’entraînements, de plages basques et de moments avec ses proches. On sent qu’elle veut garder un espace sain.
« J’ai toujours aimé sourire, on me surnommait déjà Miss Sourire quand j’étais petite »
Et c’est vrai qu’on le voit sur toutes les photos : ce sourire éclatant, naturel, communicatif.
Et si elle n’est pas élue ?
Elle a déjà le plan B : partir voyager. Découvrir le monde, faire une pause, vivre autre chose. On sent la jeune femme sereine, pas obsédée par la victoire à tout prix.
C’est peut-être ça aussi qui fait sa force : elle est là pour vivre une aventure humaine avant tout.
Ce qui la distingue vraiment des autres candidates
Pour résumer rapidement ce qui fait d’Aïnhoa une candidate à part :
- Elle pratique un sport de contact à haut niveau
- Elle vient d’une région à forte identité (le Pays basque)
- Elle porte une cause sociétale forte et personnelle
- Elle a une histoire familiale touchante
- Et elle assume totalement qui elle est
Dans un concours où l’on voit parfois défiler des profils très formatés, elle apporte une vraie bouffée d’authenticité.
Le 6 décembre 2025, sur TF1, on saura si le public et le jury ont été sensibles à cette différence. Personnellement, j’ai comme l’impression qu’Aïnhoa Lahitete n’a pas fini de nous surprendre. Et quelque chose me dit qu’on reparlera d’elle, avec ou sans couronne.
En attendant, si vous cherchez une candidate qui représente autre chose, qui casse les codes avec le sourire et une énergie communicative… vous venez de la trouver.
Allez Aïnhoa, on croise les doigts depuis la côte basque jusqu’à Paris !
