Imaginez une jeune femme qui passe ses journées à soulager les douleurs des gens avec ses mains, ses soirées à smasher des ballons de volley à plus de 80 km/h, et ses week-ends à tester des recettes de cinnamon rolls. Non, ce n’est pas le scénario d’une série feel-good, c’est simplement la vie de Léa Chabrel, 24 ans, fraîchement couronnée Miss Midi-Pyrénées et candidate très sérieuse pour Miss France 2026.
Quand on pense « Miss », on a parfois des clichés un peu poussiéreux en tête. Léa, elle, arrive comme un courant d’air frais du sud-ouest et prouve que beauté, cerveau et cœur peuvent faire très bon ménage.
Une Ariégeoise pure souche qui porte haut les couleurs du Sud-Ouest
Née à Tarascon-sur-Ariège, Léa a grandi entre les montagnes pyrénéennes et les terrains de volley. L’accent chantant ? Immanquable. L’amour du terroir ? Total. La fierté d’être du coin ? Elle l’affiche sans complexe.
« J’ai cet accent qui fait sourire les gens du Nord, confie-t-elle souvent en riant. Mais dès que je l’on parle rugby ou gastronomie, tout le monde veut soudainement venir passer ses vacances chez moi ! »
Son élection régionale a eu lieu début septembre à Villemur-sur-Tarn, devant un public conquis d’avance. Ce soir-là, elle est repartie avec l’écharpe, mais aussi avec une responsabilité : représenter huit départements et une culture qu’elle connaît par cœur.
Du smash au cabinet : un parcours qui ne manque pas de rebond
Léa touche son premier ballon de volley à 7 ans. Très vite, le virus ne la quitte plus. À force de travail et de talent, elle devient championne de France dans sa catégorie et intègre encore aujourd’hui l’équipe de l’AS L’Union, près de Toulouse, en division régionale.
Mais la jeune femme a toujours su qu’elle ne vivrait pas uniquement du sport. « J’adore le volley, c’est ma passion depuis toujours, mais je voulais un métier qui me permette d’aider les gens au quotidien. » Direction cinq années d’études d’ostéopathie, couronnées par un diplôme et, très récemment, l’ouverture de son propre cabinet.
« J’ai choisi l’ostéopathie pour le soin, le contact humain et pour donner du bien-être autour de moi. »
Léa Chabrel
Aujourd’hui, elle jongle donc entre les patient·e·s qui défilent dans son cabinet toulousain et les entraînements intensifs. Un rythme de ministre que beaucoup jugeraient épuisant… sauf elle.
Un engagement fort : dire stop à Alzheimer
Derrière le sourire éclatant et l’énergie communicative, il y a une cause qui lui tient profondément à cœur. Son grand-père est atteint de la maladie d’Alzheimer. Léa a vu, jour après jour, cette maladie voler des souvenirs à l’homme qu’elle admirait tant.
« C’est une maladie cruelle qui touche la personne et toute la famille autour, explique-t-elle la voix parfois tremblante. Si je peux, ne serait-ce qu’un tout petit peu, sensibiliser le grand public et aider la recherche, alors je serai déjà très fière. »
Pendant la préparation à Miss France, elle compte bien mettre cette cause en lumière à chaque interview, chaque apparition. Parce que pour elle, la couronne n’est pas une fin en soi, mais surtout une tribune.
La vie en dehors des projecteurs : pâtisserie, chihuahua et Stade Toulousain
Léa n’est pas du genre à se prendre trop au sérieux. Quand elle n’est ni en blouse blanche ni en talons hauts, on la trouve le plus souvent en jogging, tablier autour de la taille, en train de tester une nouvelle recette sucrée.
- Cookies ultra moelleux
- Cinnamon rolls dégoulinants de glaçage
- Tartes maison qui font saliver tout le quartier
Son secret ? « Je décompresse en pâtissant. Ça me vide la tête après une grosse journée. »
À la maison, une petite boule de poils répondant au doux nom d’Irana règne en maître. Oui, Léa a craqué pour un chihuahua – un héritage familial, puisque sa grand-mère était éleveuse. « Au début je n’étais pas fan, avoue-t-elle hilare, mais quand vous avez trente chiots qui courent partout… vous finissez par en ramener un ! »
Et bien sûr, impossible de parler de Léa sans évoquer sa passion rouge et noire pour le Stade Toulousain. Les soirs de match, elle troque l’écharpe de Miss contre celle du club et hurle dans les tribunes comme n’importe quelle supportrice lambda.
Pourquoi Léa pourrait bien créer la surprise le 6 décembre
Dans une édition 2026 où les profils sont tous plus solides les uns que les autres, Léa apporte quelque chose de différent. Une authenticité désarmante, un parcours déjà bien rempli à seulement 24 ans, et cette capacité rare à parler aussi bien de sport de haut niveau que de médecine douce.
Elle ne joue pas un rôle. Elle est simplement elle-même : une fille du Sud-Ouest qui bosse dur, qui aime les siens, qui défend des valeurs et qui n’a pas peur de dire qu’elle adore manger des cookies à 23 h en regardant une série.
Alors, couronne ou pas couronne, Léa Chabrel a déjà gagné une chose : elle incarne une nouvelle génération de Miss, plus proche des gens, plus ancrée dans le réel, et franchement… on adore ça.
Le 6 décembre, on croisera les doigts pour elle. Parce qu’une Miss ostéo-volleyeuse-pâtissière-supporter du Stade Toulousain, franchement, ça aurait de la gueule sur les photos officielles, non ?
Et vous, vous en pensez quoi ? Léa a-t-elle le profil pour succéder à la couronne nationale ? Dites-le-nous en commentaire, on a hâte de lire vos avis !
