Vous savez ce sentiment quand la Liga nous balance un milieu de semaine comme celui-ci ? Un mercredi soir, en plein mois de décembre, et pourtant l’adrénaline est déjà à bloc. Athletic Bilbao contre Real Madrid, ce n’est jamais anodin. C’est le genre de match où l’on sent que trois points peuvent faire basculer une saison entière.
Et cette fois, l’enjeu est énorme. Le Real est au coude-à-coude avec Barcelone, parfois devant, parfois derrière d’un souffle. Un faux pas à San Mamés et tout peut s’écrouler. Alors oui, on a tous rendez-vous ce soir, et je vais vous donner toutes les clés pour ne rien louper.
Un clasico basque qui sent la poudre
San Mamés, la cathédrale, comme ils l’appellent là-bas. Un stade qui respire le football, avec cette ferveur basque si particulière. L’Athletic n’aligne que des joueurs nés ou formés dans la région, une philosophie unique en Europe. Et face au Real Madrid, galactique et multimillionnaire, le contraste est fascinant.
Cette saison, les Lions n’ont pas encore vraiment réussi à dompter les gros. Quelques nuls frustrants, des défaites rageantes. Mais à domicile, sous les projecteurs, avec 50 000 supporters qui poussent derrière, tout devient possible. Souvenez-vous du 2-0 de 2022, ou de ce 1-0 héroïque l’an dernier. L’histoire peut se répéter.
À quelle heure le coup d’envoi exactement ?
Le ballon roulera à 19h00 précises ce mercredi 3 décembre 2025. Un horaire plutôt sympa pour un milieu de semaine : on sort du boulot, on se pose devant l’écran, et c’est parti pour 90 minutes (ou plus) de pur football.
Prévoir le petit quart d’heure avant pour le tour d’honneur des joueurs, les hymnes, l’ambiance qui monte. À 18h45, vous serez déjà scotché.
Sur quelle chaîne regarder le match en France ?
En exclusivité sur beIN Sports 1. La chaîne habituelle pour la Liga depuis des années. Si vous avez l’abonnement, c’est direct. Sinon, il reste toujours les solutions légales de streaming via l’application beIN Sports Connect, parfait pour regarder sur téléphone ou tablette dans le train du retour.
Et franchement, les commentateurs de beIN sur la Liga, c’est du lourd. Ils connaissent chaque joueur, chaque anecdote. Ça change tout.
L’état de forme : Mbappé marche sur l’eau
On va être honnête : Kylian Mbappé vit une année 2025 absolument dingue. Le quadruplé contre l’Olympiakos en Ligue des Champions la semaine dernière ? Historique. Il est partout, il accélère, il finit, il provoque. Et surtout, il commence enfin à trouver une vraie complicité avec Vinicius Junior sur le terrain.
« Leur connexion devient spectaculaire. On voit une complicité qui grandit match après match. »
Un observateur averti du vestiaire madrilène
Xabi Alonso, le coach, ne tarit pas d’éloges non plus. Il parle d’un leadership qui dépasse les statistiques. Et quand on voit Mbappé célébrer avec les supporters après chaque but, on comprend pourquoi.
Les retours qui changent tout côté Real
Bonne nouvelle pour les Merengues : l’infirmerie se vide enfin. Antonio Rüdiger et Eder Militao sont de retour à l’entraînement à 100 %. Ça veut dire une défense centrale enfin au complet, avec ce mélange d’expérience et de solidité qui manquait cruellement ces dernières semaines.
Et puis il y a ce jeune Franco Mastantuono, la pépite argentine, qui reprend aussi. À seulement 18 ans, il commence à gratter des minutes et à montrer pourquoi le Real a cassé la tirelire pour lui.
- Rüdiger : de retour après sa blessure musculaire
- Militao : enfin opérationnel après sa longue absence
- Mastantuono : la touche technique qui peut débloquer les matchs fermés
- Tchouaméni et Camavinga : en pleine forme au milieu
Autant dire que l’effectif est presque au complet. Rare cette saison.
L’Athletic peut-il créer la surprise ?
Clairement oui. Les Basques restent sur une série correcte à domicile. Leur pressing haut, leur intensité dès la première minute, ça peut étouffer n’importe quelle équipe. Et puis il y a les frères Williams : Iñaki et Nico, rapides comme l’éclair sur les ailes. Si Vinicius et Rodrygo ne sont pas dans un grand soir, ça peut faire très mal.
Leur point fort ? L’ambiance. San Mamés la nuit, sous la pluie fine du Pays Basque en décembre, c’est une marmite. Les joueurs du Real le savent, ils en parlent toujours avec respect avant d’y aller.
Les clés tactiques du match
Xabi Alonso devrait reconduire son 4-3-3 habituel, avec Bellingham en relayeur libre de ses mouvements. L’idée : laisser Mbappé et Vinicius prendre les espaces dans le dos de la défense basque, souvent très haute.
Côté Athletic, on mise tout sur les transitions rapides. Récupérer haut, lancer les Williams, et espérer une erreur de relance madrilène. Ça a déjà marché par le passé.
Le duel à surveiller ? Celui entre Valverde et Galarreta au milieu. Si le Basque prend le dessus, Bilbao peut couper les lignes de passe et frustrer le Real pendant 90 minutes.
Et si le Real perdait des points ?
Barcelone guette. Un nul ou une défaite, et les Catalans pourraient repasser devant dès ce week-end. La pression est énorme. On se souvient de la saison dernière où chaque point perdu en décembre avait pesé lourd en mai.
Mais personnellement, j’ai un bon feeling. Quand Mbappé est dans cet état de forme, quand Rüdiger et Militao verrouillent derrière, le Real devient très dur à manœuvrer. Même à San Mamés.
Mon pronostic (oui, je me lance)
Je vois un match intense, avec des occasions des deux côtés. Bilbao va marquer, c’est presque sûr – ils marquent toujours contre le Real à domicile ces dernières années. Mais je mise sur un 1-2 ou 1-3 pour les Madrilènes. Mbappé encore buteur, évidemment.
Après, le football réserve parfois des surprises magnifiques. Et si c’était le soir de l’Athletic ? On en parlerait pendant des années.
Quoi qu’il arrive, rendez-vous à 19h00 sur beIN Sports 1. Installez-vous bien, préparez le café ou la bière selon vos habitudes, et profitons de ce que la Liga fait de mieux : du football vrai, intense, passionné.
Parce qu’au fond, c’est pour ça qu’on aime ce sport. Pour ces soirées de décembre où tout peut basculer sur un éclair de génie ou une erreur de concentration. Allez, que le spectacle commence.
