Vous vous souvenez de la dernière fois où un club de Régional 1 a fait trembler un cador de Ligue 1 devant des millions de téléspectateurs ? Moi oui, et ça donne toujours des frissons. Cette année encore, la magie de la Coupe de France va opérer du 19 au 21 décembre avec les 32es de finale. Des pelouses gelées du nord aux stades illuminés des grandes villes, trente-deux matchs, trente-deux histoires possibles. Et cette fois, la programmation télé est particulièrement généreuse : absolument tout passe sur les antennes beIN Sports, souvent en multiplex pour ne rien rater.
Franchement, quand on voit le calendrier, on se dit que la Fédération a bien fait les choses. Trois soirées, trois ambiances différentes, et surtout trois prime time qui sentent la poudre : Lens qui reçoit un courageux de National 2, le PSG qui descend à Nantes pour affronter Fontenay, et Lyon qui clôt le week-end face à un petit club de la banlieue lyonnaise. Ça, c’est du spectacle garanti.
Le programme complet : trois jours de pur football
Allez, on arrête de tourner autour du pot. Voici le détail jour par jour, heure par heure. Préparez le café, le plaid et la télécommande, ça va être intense.
Vendredi 19 décembre – Le coup d’envoi parfait
Le vendredi soir, c’est traditionnellement le moment où les amateurs entrent dans la lumière. Sept matchs au menu, dont un énorme morceau dès 21 heures.
- 20h45 – Multiplex beIN Sports 2 :
Les Herbiers (N2) – Angers (L1)
Avranches (N2) – Brest (L1)
Olympique Marcq (R1) – Troyes (L2)
Périgny (R1) – Le Mans (L2)
Guingamp (L2) – Laval (L2)
Canet Roussillon FC (N3) – Montpellier (L1 – attention, Montpellier évolue en L2 cette saison mais reste un gros morceau) - 21h00 – beIN Sports 1 (match unique) :
RC Lens – Entente Feignies Aulnoye FC (N2)
Le Bollaert plein comme un œuf, une ambiance de feu, un petit club du Nord qui n’a rien à perdre… Ça promet.
Personnellement, je mets une pièce sur Feignies pour au moins tenir une mi-temps. L’an dernier, ils avaient déjà fait douter tout le monde. Et puis jouer à Lens un vendredi soir sous les lumières, c’est le genre de moment dont on parle encore vingt ans après au bistrot du coin.
Samedi 20 décembre – La journée la plus dense
Quatorze matchs rien que pour le samedi ! On passe de l’après-midi au soir avec des écarts de niveau parfois hallucinants.
Dès 15h30, ça commence fort avec des clubs de Régional 2 et même un représentant d’outre-mer :
- 15h30 – Multiplex beIN Sports 1 :
Freyming (R2) – Chantilly (N2)
Saint-Maur Lusitanos (N2) – Lille (L1)
Le Gosier (Guadeloupe, R1) – Lorient (L1)
Biesheim (N2) – Metz (L1)
Croix (N3) – Reims (L1)
Bayeux (R1) – Blois (N2)
Puis à 18h00, nouveau multiplex avec quelques derbys qui sentent bon la Ligue 2 :
- Grenoble – Nancy
Raon-l’Étape (R1) – Paris FC (L1)
Mérignac (R1) – Istres (N2)
Lyon La Duchère (N3) – Toulouse (L1)
Pontivy (N3) – Bastia (L2)
Stade Béthunois (R1) – Sochaux (N1)
Et enfin, le plat de résistance à 21h00 :
Vendée Fontenay Foot (N3) – Paris Saint-Germain
Match délocalisé à la Beaujoire (Nantes)
Le PSG en décembre dans un stade plein à craquer face à un club de National 3… On a connu pire comme cadeau de Noël avant l’heure. Les joueurs de Fontenay n’ont pas dormi pendant trois jours après le tirage, et franchement, on les comprend.
Dimanche 21 décembre – Le bouquet final
On termine en beauté avec onze matchs étalés sur toute la journée. C’est le jour des gros chocs entre équipes de haut niveau et des dernières chances pour les petits.
Dès 14h45, cinq matchs en simultané, chacun sur une chaîne différente – merci le player beIN pour jongler :
- Bourg-en-Bresse (N1) – Marseille (L1) – beIN 1
Nice (L1) – Saint-Étienne (L2) – beIN 3
Auxerre (L1) – Monaco (L1) – beIN Max 4
Strasbourg (L1) – Dunkerque (L2) – beIN Max 5
Concarneau (N1) – Nantes (L1) – beIN Max 6
À 17h30, nouveau multiplex avec notamment Rennes qui reçoit Les Sables (N3) et Le Puy qui défie Bordeaux – deux matchs qui pourraient sentir le sapin pour les Girondins s’ils ne se réveillent pas.
Et pour clôturer ce week-end de folie, à 21h00 :
Saint-Cyr Collonges Mont d’Or (R1) – Olympique Lyonnais
Un club de Régional 1 qui reçoit l’OL à domicile ? C’est exactement pour ça qu’on aime cette compétition. Un terrain probablement gelé, 5000 spectateurs qui vont hurler pendant 90 minutes, et des Lyonnais qui savent que le moindre relâchement peut coûter très cher.
Pourquoi cette édition s’annonce déjà historique
Regardez le nombre de clubs encore en lice issus des divisions régionales : on compte pas moins de neuf équipes de R1 ou R2. Neuf ! À ce stade, c’est du jamais vu depuis longtemps. Entre les hivers rigoureux, les terrains lourds et l’envie décuplée des amateurs, tous les ingrédients sont réunis pour des surprises.
Et puis il y a cette programmation télé intégrale. Avant, on pestait parce qu’on ratait la moitié des matchs. Là, même le petit Freyming – Chantilly passe en direct. C’est un vrai cadeau pour tous les amoureux du foot populaire.
Mon pronostic perso ? Au moins deux ou trois clubs de National 3 ou Régional vont passer. Peut-être Fontenay face au PSG si les Parisiens tournent à moitié de régime, peut-être Saint-Cyr si Lyon pense déjà aux fêtes. Et puis il y a toujours un match improbable où tout bascule sur un coup franc à la 92e… C’est ça, la Coupe de France.
Les matchs à ne surtout pas rater
Si vous ne devez en retenir que cinq (même si c’est criminel de choisir) :
- RC Lens – Feignies Aulnoye : l’ambiance de Bollaert un vendredi soir, impayable.
- Vendée Fontenay – PSG : le choc David contre Goliath par excellence.
- Saint-Cyr Mont d’Or – Lyon : un R1 contre son grand voisin, émotion garantie.
- Raon-l’Étape – Paris FC : les Vosgiens sont des habitués des exploits.
- Le Gosier – Lorient : le foot ultramarin sous les projecteurs, toujours touchant.
Le reste ? On zappe, on multiplie les écrans, on vit à 200% pendant trois jours. Parce que c’est exactement ce que la Coupe de France nous offre depuis toujours : l’espace de quelques matchs, le foot redevient ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être. Populaire, imprévisible, humain.
Alors rendez-vous le 19 décembre. Et qui sait, peut-être que dans quelques semaines on parlera encore de ce petit club de banlieue ou de ce village de 3000 habitants qui aura écrit une des plus belles pages de l’histoire de la Coupe. C’est pour ça qu’on l’aime, non ?
