Vous souvenez-vous de l’été 2018 ? Cette sensation quand on a su que la France affronterait l’Australie, le Pérou et le Danemark… Un frisson immédiat. Vendredi, rebelote. Sauf que cette fois, c’est encore plus gros : 48 équipes, trois pays hôtes, et un tirage qui s’annonce aussi spectaculaire qu’un blockbuster hollywoodien.
Franchement, quand on pense que le sort des Bleus va se jouer sous les yeux du président américain et avec Robbie Williams en fond sonore, on se dit que le football a définitivement basculé dans une autre dimension.
Un tirage au sort qui promet d’être historique
Direction Washington, ce vendredi 5 décembre. Le John F. Kennedy Center, temple de la culture habitué aux opéras et aux ballets, va se transformer en arène footballistique le temps d’une soirée. Et pas n’importe laquelle.
À partir de 18 heures précises, heure française, les 48 nations qualifiées vont découvrir leur destin pour la Coupe du monde 2026. Et oui, vous avez bien lu : 48. Fini les 32, place à un format XXL qui va forcément réserver son lot de surprises.
Où et comment regarder la cérémonie en France ?
Pas de panique, vous n’aurez pas à pirater une chaîne américaine douteuse. En France, c’est M6 qui diffusera l’événement en direct et en clair. Parfait pour se poser devant la télé avec les potes, une bière à la main et déjà commencer à râler si on tombe sur un groupe trop costaud.
Pour les plus connectés, certains sites sportifs proposeront également un direct commenté minute par minute. Histoire de ne rien rater des réactions à chaud.
Les Bleus bien placés… mais pas à l’abri
Bonne nouvelle : la France fait partie des têtes de série. Traduction ? On évite les mastodontes du chapeau 1. Exit donc le Brésil, l’Argentine, l’Espagne ou l’Angleterre dans notre poule. Sur le papier, c’est déjà ça de pris.
Mais attention, le format à 48 change la donne. Chaque groupe comptera trois équipes supplémentaires issues des chapeaux 2, 3 et 4. Et là, ça peut vite devenir très chaud.
Petit tour d’horizon des pièges possibles :
- Chapeau 2 : Maroc (les demi-finalistes 2022, ça pique), États-Unis (pays hôte et en progrès constant), Sénégal, Corée du Sud…
- Chapeau 3 : Norvège d’Haaland et Ødegaard, Japon, Égypte ou même l’Iran si tout se passe bien pour eux
- Chapeau 4 : Canada (autre pays hôte), Serbie, Arabie Saoudite…
Imaginez un groupe France – Maroc – Norvège – Canada. Sur le papier, c’est jouable. Dans les faits ? Une vraie galère avec des ambiances de folie et des enjeux énormes.
« Être tête de série, c’est bien. Mais avec 48 équipes, il n’y a plus vraiment de petit pouce. Tout le monde peut embêter tout le monde. »
Un sélectionneur européen, récemment
Un casting cinq étoiles pour une soirée hors norme
Ce qui rend ce tirage complètement dingue, c’est le show à l’américaine qui l’accompagne. On parle quand même de :
- Robbie Williams sur scène
- Andrea Bocelli qui va probablement nous faire pleurer avant même que les boules tournent
- Les Village People (oui, ceux de Y.M.C.A.)
- Et surtout, la présence confirmée du président des États-Unis himself
On a presque l’impression d’assister à l’ouverture des Jeux olympiques version football. La FIFA a sorti l’artillerie lourde pour marquer le coup : premier Mondial à 48, premier organisé sur trois pays, et premier depuis la réélection d’un président qui a fait du sport un axe fort de sa communication.
D’ailleurs, certains matchs initialement prévus au Canada pourraient être déplacés pour raisons de sécurité ou logistiques. Rien d’officiel encore, mais ça fait jaser dans les couloirs.
Le nouveau format : ce qui change vraiment
Petit rappel pour ceux qui auraient loupé l’info : fini les groupes de 4 avec un huitième de finale direct. Désormais :
- 12 groupes de 4 équipes
- Les 2 premiers + les 8 meilleurs troisièmes qualifiés pour les 16es de finale
- 36 équipes qualifiées pour la phase finale au lieu de 16
Concrètement ? Même troisième de son groupe, la France pourrait passer. Mais franchement, on préfère éviter ce scénario et viser la première place direct.
Autre conséquence : les voyages. Avec des matchs aux États-Unis, au Canada et au Mexique, certaines équipes risquent de faire des milliers de kilomètres. Les Bleus, s’ils tombent dans un groupe géographiquement éclaté, pourraient jouer à Miami, puis Vancouver, puis Mexico. Sympa pour le bilan carbone.
Et si on tombait dans le groupe de la mort 2.0 ?
Soyons honnêtes deux minutes. Même avec le statut de tête de série, il y a moyen de se retrouver avec un groupe infernal. Exemple totalement plausible :
- France
- Maroc (chapeau 2)
- Norvège (chapeau 3)
- Canada (chapeau 4, pays hôte)
Ça vous donne des matchs avec une ambiance électrique (France-Maroc, on connaît), un Haaland en feu, et le Canada porté par son public. Pas vraiment le groupe rêvé pour se balader.
À l’inverse, le scénario idéal ressemblerait plus à :
- France
- Quelqu’un de plus tranquille en chapeau 2 (type Tunisie ou Algérie)
- Une équipe d’Océanie ou d’Asie moins effrayante
- Un Petit Poucet en chapeau 4
Mais bon, dans le football, on sait tous que les groupes « faciles » n’existent pas vraiment au niveau mondial.
L’état d’esprit des Bleus avant ce moment clé
Didier Deschamps, comme à son habitude, reste zen en conférence de presse. Mais on sent que dans le vestiaire, ça commence à bouger. Les joueurs suivent ça de près. Certains, comme Kylian Mbappé, ont déjà posté des stories énigmatiques ces derniers jours. L’excitation monte.
Et puis il y a cette génération dorée qui arrive : Warren Zaïre-Emery, Lamine Yamal (chez les Espagnols, mais on surveille), les Norvégiens… Ce Mondial 2026 risque d’être celui de l’explosion définitive de ces jeunes talents.
D’ailleurs, petite parenthèse : le choix de Lamine Yamal de jouer pour l’Espagne plutôt que le Maroc a fait couler beaucoup d’encre. On imagine la tête des Marocains s’ils tombent sur l’Espagne. Mais ça, c’est une autre histoire.
Pourquoi ce tirage va marquer les esprits
Au-delà du football pur, ce qui rend cette soirée particulière, c’est le contexte. Un Mondial à 48 équipes, trois pays organisateurs, une cérémonie digne des Oscars, et une tension géopolitique palpable (entre les questions de visas pour certaines délégations et les ajustements de dernière minute).
On a presque l’impression que ce tirage va poser les bases de ce que sera le football mondial dans les dix prochaines années. Plus grand, plus spectaculaire, plus politique aussi.
Et nous, supporters français, on sera là vendredi soir, le cœur battant, à espérer le meilleur et à se préparer au pire. Parce que c’est ça aussi, le football : cette capacité unique à nous faire vibrer pour une boule qui sort d’un chapeau.
Alors rendez-vous à 18h sur M6. Et croisons les doigts.
Perso, je parie sur un groupe avec le Maroc et les États-Unis. Ça ferait une ambiance de dingue. Et vous, vous misez sur quoi ?
