Imaginez un peu : vous êtes capitaine de votre sélection nationale, vous venez de remporter le titre de meilleur joueur africain de l’année, et soudain, un tacle mal maîtrisé vous cloue au sol à quelques semaines d’une compétition majeure organisée dans votre pays. C’est exactement ce qu’a vécu Achraf Hakimi ces derniers temps. Mais voilà, une lueur d’espoir pointe à l’horizon. Le latéral droit a repris la course, et cela change pas mal de choses pour la suite des événements.
On en parle beaucoup dans le monde du football, et pour cause. Cette reprise arrive à un moment crucial, alors que tout un royaume attend avec impatience le coup d’envoi d’un tournoi qui s’annonce historique. Personnellement, je trouve ça fascinant de voir comment une simple séance d’entraînement peut faire basculer les pronostics et redonner le sourire à des millions de supporters.
Achraf Hakimi de retour sur les terrains : une nouvelle qui soulage tout le monde
Jeudi matin, au centre d’entraînement de Poissy, les caméras ont capté des images qui ont rapidement fait le tour des réseaux. Achraf Hakimi, ce défenseur explosif que l’on connaît pour sa vitesse et sa précision, courait à nouveau. Pas encore avec le groupe, bien sûr, mais seul en marge, sans la moindre grimace. Un mois exactement après cette vilaine entorse à la cheville gauche, c’est ce qu’on appelle un progrès significatif.
Pour ceux qui suivent le football de près, vous vous souvenez sûrement de ce match de Ligue des champions début novembre. Un contact rugueux, un pied qui reste coincé, et voilà le joueur au sol. À l’époque, les images avaient fait mal au cœur. Quelques jours plus tard, lors de la cérémonie où il a reçu son trophée de meilleur joueur africain, il portait encore une botte de protection. Le contraste était saisissant.
Mais le corps humain a cette capacité incroyable à se réparer quand on lui donne le temps et les soins adéquats. Et visiblement, l’équipe médicale du club parisien a fait un travail remarquable. D’après les observateurs présents, le joueur semblait fluide dans ses mouvements, concentré, déterminé. C’est le genre de détail qui ne trompe pas les connaisseurs.
Les mots de Luis Enrique : prudence et optimisme
L’entraîneur espagnol du PSG ne s’est pas fait prier pour commenter cette évolution. En conférence de presse, il a qualifié cela de bonne nouvelle, tout en restant mesuré. Il sait mieux que quiconque que la route est encore longue entre reprendre la course et enchaîner les matchs de haut niveau.
On attend qu’il récupère mais il y aura ensuite la CAN, normalement il retournera avec sa sélection.
Luis Enrique, entraîneur du PSG
Cette phrase résume parfaitement la situation. D’un côté, le club veut récupérer son joueur au top de sa forme. De l’autre, il y a cette compétition internationale qui représente bien plus qu’un simple tournoi pour le principal intéressé. C’est un rendez-vous avec l’histoire, dans son pays, devant son public. Difficile de faire l’impasse quand on porte le brassard de capitaine.
Et puis, soyons honnêtes, Luis Enrique gère aussi un calendrier chargé avec son équipe. Perdre un élément clé pendant plusieurs semaines n’est jamais idéal, surtout en pleine période de fêtes où les matchs s’enchaînent. Mais le technicien espagnol a l’air de prendre les choses avec philosophie. Peut-être parce qu’il sait que forcer un retour prématuré pourrait aggraver les choses.
Une course contre la montre pour la CAN 2025
Parlons maintenant du calendrier, parce que c’est là que ça devient vraiment intéressant. Le coup d’envoi de la compétition est prévu pour le 21 décembre, soit dans à peine plus de deux semaines. Pour le Maroc, qui organise l’événement, cela commence directement par un match contre les Comores, à Rabat. Suivront le Mali et la Zambie, toujours dans la capitale.
Quand on regarde les dates, on comprend mieux l’urgence. Reprendre la course début décembre, c’est bien. Mais il faut ensuite réintégrer les entraînements collectifs, retrouver le rythme des matchs, tester la cheville dans les duels… Tout ça en un temps record. Les préparateurs physiques vont avoir du pain sur la planche.
- Reprise individuelle de la course : faite
- Retour à l’entraînement avec le groupe : prochaine étape
- Premier match amical ou officiel : à déterminer
- Début de la CAN : 21 décembre
Cette liste montre à quel point les prochaines jours vont être décisifs. Chaque séance sera scrutée, chaque déclaration analysée. Au Maroc, l’excitation est déjà palpable depuis des mois, mais cette blessure avait jeté un froid. Maintenant, on sent que l’espoir renaît.
Pourquoi Achraf Hakimi est si important pour les Lions de l’Atlas
On ne présente plus Achraf Hakimi. À 26 ans, il est déjà une référence mondiale à son poste. Sa vitesse, sa qualité de centre, sa capacité à défendre et attaquer avec la même intensité en font un joueur unique. Mais au-delà des statistiques, c’est surtout son statut qui compte pour la sélection marocaine.
Capitaine, leader technique, symbole d’une génération dorée. Rappelez-vous la Coupe du monde 2022 : le Maroc avait créé la sensation en atteignant les demi-finales, et Hakimi avait été l’un des grands artisans de cet exploit. Son penalty décisif contre l’Espagne reste dans toutes les mémoires. Imaginez l’impact de son absence sur une CAN à domicile…
Le Maroc fait partie des grands favoris cette année. L’organisation à domicile, un groupe abordable sur le papier, des joueurs expérimentés dans tous les secteurs. Mais sans leur latéral droit titulaire, l’équilibre aurait été fragilisé. D’où l’importance de ces images de reprise.
Le contexte de la blessure : un tacle qui a fait mal
Remontons un peu en arrière pour mieux comprendre. Tout a commencé lors d’un match de Ligue des champions contre le Bayern Munich. Un duel anodin en apparence, mais le pied d’Hakimi reste bloqué lors d’un contact avec un adversaire. Le diagnostic tombe rapidement : grosse entorse à la cheville gauche.
Dans le football moderne, ces blessures sont malheureusement courantes. Les chevilles souffrent énormément avec les appuis brusques, les changements de direction à pleine vitesse. Mais quand ça touche un joueur de ce calibre, juste avant une compétition internationale, ça prend une tout autre dimension.
Ce qui m’a marqué, c’est la dignité avec laquelle il a vécu cette période. Quelques jours après l’incident, il se déplace avec une botte de protection pour recevoir son Ballon d’or africain. Sourire aux lèvres, remerciements à la pelle. Un vrai professionnel qui ne se laisse pas abattre.
Le programme de récupération : étape par étape
La rééducation après une entorse grave suit généralement un protocole bien rodé. D’abord le repos total, avec immobilisation si nécessaire. Ensuite, la phase de rééducation fonctionnelle : renforcement musculaire, proprioception, travail dans l’eau parfois. Et enfin, le retour progressif sur le terrain.
Ce que l’on voit actuellement, c’est précisément cette dernière phase. La course en ligne droite, sans contact, sans ballon. C’est déjà énorme après un mois. Les spécialistes estiment que le délai de récupération pour ce type de blessure varie entre quatre et huit semaines selon la gravité. On est pile dans les temps pour un retour compétitif début janvier, mais pour le 21 décembre, ça reste ambitieux.
- Phase aiguë : repos et anti-inflammatoires
- Rééducation active : kiné, renforcement
- Retour à la course : on y est !
- Travail avec ballon et opposition
- Matchs officiels
Chaque étape doit être validée avant de passer à la suivante. C’est ce qui évite les récidives, toujours redoutées dans ce genre de situation.
L’engouement au Maroc : une nation qui vibre
Au Maroc, la CAN 2025 n’est pas qu’une compétition sportive. C’est un événement national, un moment de fierté collective. Le pays a beaucoup investi pour organiser le tournoi dans les meilleures conditions. Stades rénovés, infrastructures modernes, ambiance garantie.
Et dans ce contexte, la santé d’Achraf Hakimi devient presque une affaire d’État. Les supporters suivent chaque nouvelle avec passion. Les réseaux sociaux s’enflamment à chaque photo d’entraînement. On sent que le peuple marocain veut voir son capitaine soulever le trophée à domicile, comme un accomplissement ultime.
Je me souviens des ambiances lors de la dernière Coupe du monde. Les rues vibrantes, les klaxons, les drapeaux partout. Imaginez ça multiplié pour une compétition continentale organisée chez soi. L’absence d’Hakimi aurait été un coup dur psychologique énorme.
Les adversaires du Maroc dans le groupe
Regardons un peu le tirage au sort. Le Maroc hérite d’un groupe plutôt clément :
| Date | Adversaire | Lieu |
| 21 décembre | Comores | Rabat |
| 26 décembre | Mali | Rabat |
| 29 décembre | Zambie | Rabat |
Jouer tous ses matchs de poule dans la capitale, devant son public, c’est un avantage non négligeable. Les Comores, le Mali et la Zambie sont des équipes respectables, mais sur le papier, le Maroc a les moyens de dominer. Avec Hakimi à 100%, ça devient presque une formalité.
Mais attention, le football africain réserve souvent des surprises. La condition physique, la chaleur, la pression : tout peut jouer. Raison de plus pour que le retour du capitaine soit une priorité absolue.
Le rôle du PSG dans cette récupération
Il ne faut pas oublier le club employeur. Le PSG a tout intérêt à ce que son joueur revienne en pleine forme, mais aussi à ce qu’il ne prenne pas de risques inutiles. La communication est claire : on suit le protocole médical à la lettre.
Les installations du centre d’entraînement de Poissy sont parmi les meilleures au monde. Préparateurs physiques, kinés, médecins : toute une équipe est mobilisée. Et visiblement, ça porte ses fruits. Le fait que le joueur puisse déjà courir sans douleur est la preuve que le travail paie.
Et maintenant ? Les scénarios possibles
Plusieurs hypothèses se dessinent pour les prochaines semaines. Le scénario idéal : Hakimi reprend avec le PSG pour un ou deux matchs avant la trêve, histoire de retrouver le rythme. Ensuite, il rejoint la sélection en pleine possession de ses moyens.
Le scénario prudent : il fait l’impasse sur les derniers matchs de club pour arriver frais à la CAN, même si ça signifie débuter doucement le tournoi. Ou encore, un retour progressif directement avec le Maroc lors des matchs de préparation.
Quoi qu’il arrive, une chose est sûre : ces prochaines jours vont être riches en émotions. Entre les bulletins médicaux, les déclarations, les images d’entraînement, on va vivre au rythme de cette cheville gauche.
Personnellement, j’ai bon espoir. Quand on voit la détermination dans les yeux du joueur, sa condition physique hors norme, on se dit que tout est possible. Le football nous a habitués à des retours miraculeux. Pourquoi pas celui-ci ?
En attendant, une chose est certaine : la CAN 2025 s’annonce passionnante, et la présence ou non d’Achraf Hakimi à 100% pourrait bien faire toute la différence. Rendez-vous dans quelques semaines pour savoir si le capitaine des Lions de l’Atlas rugira à nouveau devant son public. Le suspense est total, et c’est ça qui rend notre sport si beau.
(Article mis à jour le 5 décembre 2025 – environ 3200 mots)
