Vous est-il déjà arrivé de vous demander ce qui se passe vraiment derrière les paillettes d’un grand club de football ? Moi oui, souvent. Et puis un jour, on tombe sur des chiffres qui vous collent une petite claque : 1 500 rêves d’enfants gravement malades exaucés chaque année. Pas une fois, pas un coup de com, mais saison après saison, depuis vingt-cinq ans. C’est le genre de statistique qui remet les choses en perspective, non ?
Le PSG, bien plus qu’un club de stars
Ce samedi soir, pendant que tout le monde aura les yeux rivés sur le match contre Rennes, le Parc des Princes vivra autre chose. Un anniversaire. Pas celui d’un joueur, pas celui d’un titre, mais celui d’un engagement qui a commencé modestement en 2000 et qui est devenu, avec le temps, l’une des plus belles réussites du football français en matière de solidarité.
Le programme s’appelle aujourd’hui PSG for Communities. Derrière ce nom un peu corporate se cache une réalité bien plus humaine : des centaines de milliers de gamins qui, sans ce club, n’auraient peut-être jamais foulé une pelouse, serré la main de leur idole ou simplement passé une soirée loin de l’hôpital.
Quand le foot devient thérapie
Imaginez un peu. Un enfant qui passe ses journées entre perfusions et examens. Et puis un jour, on lui dit qu’il va rencontrer les joueurs, marcher sur la pelouse, vivre un match comme les pros. Pour certains, c’est le plus beau jour de leur vie. Et le PSG en organise 1 500 par saison. Pas 15, pas 150. Mille cinq cents.
Il y a ces fameuses « soirées rêve » où les gamins assistent au match, vont en salle de presse, tapent le ballon avec les joueurs. Il y a aussi les visites au Campus PSG de Poissy, ce bijou ultra-moderne inauguré il y a peu, où les enfants de l’hôpital Necker viennent régulièrement voir les entraînements. Depuis 2012, ce partenariat n’a jamais faibli.
« On réalise 1 500 rêves d’enfants malades par saison. Notre engagement est continu auprès de la jeunesse. »
Fabien Allègre, vice-président en charge de la diversification
Ce genre de phrase pourrait sonner comme du marketing. Sauf que derrière, il y a 300 000 jeunes qui ont bénéficié des actions en un quart de siècle. 6 000 opérations menées. 400 éducateurs formés. Et plus de 300 associations soutenues. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Des programmes qui touchent tous les publics
Le PSG ne s’est pas arrêté aux enfants malades. Loin de là.
- La cantine solidaire qui distribue repas chauds et bons d’alimentation aux étudiants en grande précarité d’Île-de-France (et qui aide aussi pour le logement et l’emploi).
- Le programme Allez les filles qui pousse les adolescentes à faire du sport et à reprendre confiance en elles.
- One Team, magnifique initiative qui mélange enfants autistes et neurotypiques autour du ballon rond pour apprendre l’entraide.
- Les actions environnementales et éducatives qui se multiplient année après année.
Franchement, quand on voit la liste, on se dit que le club a compris quelque chose d’essentiel : être populaire, c’est bien. Être utile, c’est mieux.
Une soirée anniversaire qui s’annonce émouvante
Samedi, avant le coup d’envoi, le Parc va vivre un moment rare. Quatre-vingts jeunes entoureront le président sur la pelouse. D’autres pourront accéder au bord du terrain pour l’échauffement, faire un tour d’honneur ou rencontrer les joueurs dans les couloirs. Un tifo géant est prévu en tribune, un clip sur les écrans géants, une cagnotte ouverte pour financer les futurs projets.
Et surtout, deux nouveaux parrains qui en disent long sur la nouvelle génération du club : Warren Zaïre-Emery et Sakina Karchaoui. Le gamin du cru et la capitaine des féminines. Symboles parfaits d’un PSG qui veut incarner la jeunesse et l’inclusion.
Et demain ? Encore plus grand
L’équipe qui gère tout ça ? Vingt-cinq personnes seulement. Pas une multinationale. Juste des gens passionnés qui aimeraient faire encore plus. Lever plus de fonds, créer plus de programmes, former plus d’éducateurs, aller à l’international avec ce savoir-faire français en matière de transmission.
Parce qu’au fond, c’est ça le plus beau. Le PSG n’a pas attendu d’être champion d’Europe pour se lancer dans la solidarité. Il l’a fait dès 2000, quand le club était loin d’être le géant qu’il est devenu. Preuve que la vraie grandeur d’un club ne se mesure pas qu’aux trophées.
Alors oui, on peut-être que samedi soir certains supporters râleront si le score n’est pas assez large contre Rennes. Mais quelque part dans les travées, un gamin oubliera sa maladie le temps d’une soirée. Et ça, franchement, ça vaut tous les triplés du monde.
Parce que le football, quand il est bien utilisé, peut changer des vies. Et ça, le PSG l’a compris depuis vingt-cinq ans.
Chapeau bas.
