Imaginez la scène : vous êtes tranquillement posé devant votre écran, une bière à la main, et bam, le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026 tombe. Et là, votre cœur fait un bond. La France, vice-championne du monde en titre, se retrouve avec le Sénégal qui nous hante encore depuis 2002 et la Norvège d’un certain Erling Haaland qui score plus vite qu’on ne change de chaîne. Franchement, on signe où pour les places ?
Ce vendredi soir, à Washington, la FIFA a sorti l’artillerie lourde. Protégés par leur statut de tête de série, les Bleus pensaient peut-être tomber sur un groupe tranquille histoire de se balader. Raté. Le sort leur a réservé un menu trois étoiles où chaque plat peut vous rester en travers de la gorge. Allez, on décortique tout ça calmement… ou pas.
Un Groupe I qui ne rigole pas du tout
Le Groupe I, c’est un peu le cadeau empoisonné caché sous le sapin. On y trouve :
- La France, évidemment, tête de série et double finaliste consécutive (2018 gagnée, 2022 perdue aux tirs au but).
- Le Sénégal, champion d’Afrique en titre et 19e nation FIFA, qui nous avait déjà battus 1-0 lors du match d’ouverture en 2002 – oui, on en parle encore dans les dîners de famille.
- La Norvège d’Erling Haaland et Martin Ødegaard, qui vient de marcher sur tout le monde en qualifs (l’Italie en a encore des cauchemars).
- Un barragiste intercontinental qui sortira en mars 2026 : Irak, Bolivie ou Suriname. Sur le papier le plus faible, mais on sait tous comment ça peut tourner…
Autant dire que le terme « groupe de la mort » n’a jamais été aussi proche de la réalité sans pour autant l’être complètement. C’est plutôt un groupe « où chaque point va se gagner dans la douleur ».
L’ordre des matchs : un piège savamment tendu
La FIFA a décidé de nous faire monter en pression progressivement… ou pas.
- France – Sénégal : match d’ouverture des Bleus. Ambiance revanche immédiate, souvenirs douloureux, public sénégalais qui va mettre le feu. Bonjour la pression.
- France – Barragiste (Irak/Bolivie/Suriname) : théoriquement le match « facile ». Mais entre la chaleur, le voyage et l’envie de l’adversaire de créer l’exploit, rien n’est jamais gagné d’avance.
- Norvège – France : la finale du groupe. Haaland frais comme un gardon (ou presque) face à une défense française qui aura déjà pris des coups. On signe tout de suite pour un match nul ? Moi oui.
Ce qui est vicieux, c’est que le match le plus dur arrive en dernier. Si la France a déjà 4 ou 6 points, elle pourra gérer. Mais si elle est à 3… ça sent le match à ne pas perdre avec Haaland qui rode dans la surface comme un requin.
Le Sénégal : plus qu’une revanche, une vraie menace
On ne va pas se mentir : dès qu’on a vu le Sénégal sortir du chapeau, tout le monde en France a eu un flash-back immédiat. 31 mai 2002, Séoul, but de Bouba Diop, 1-0, élimination dès le premier tour. Traumatisme collectif.
Mais 24 ans plus tard, ce n’est plus la même équipe. Le Sénégal version 2026, c’est :
- Sadio Mané, toujours là, toujours aussi décisif.
- Édouard Mendy dans les cages, un mur.
- Kalidou Koulibaly en patron de la défense.
- Une génération dorée avec Lamine Camara, Nicolas Jackson ou encore Illiman Ndiaye.
Ils jouent ensemble depuis longtemps, ils ont gagné la CAN, ils n’ont peur de personne. Ce sera un match extrêmement compliqué.
– Un proche du staff tricolore, juste après le tirage
Et le pire ? Ils vont vouloir laver l’affront de la finale de la CAN 2021 perdue aux tirs au but contre… l’Algérie, mais ils se souviennent aussi qu’on les avait battus en phase de groupes en 2018. Bref, ils vont venir avec le couteau entre les dents.
La Norvège de Haaland : la grosse inconnue qui fait peur
Si le Sénégal fait peur par son collectif et son expérience, la Norvège fait trembler par son potentiel offensif absolument terrifiant.
Erling Haaland en pointe, Martin Ødegaard qui distribue les caviars, Alexander Sørloth en renard de surface, et un milieu ultra-athlétique avec Sander Berge. Ajoutez à ça un sélectionneur norvégien qui a réussi à faire de cette équipe une machine à gagner (12 victoires en 14 matchs de qualifs si je ne me trompe pas), et vous avez de quoi passer des nuits blanches.
Petit souvenir qui fait mal : lors des qualifications, la Norvège a battu l’Italie 4-0 à l’aller et 3-1 au retour. L’Italie, quadruple championne du monde. Voilà le niveau.
Et Haaland dans tout ça ? Le cyborg norvégien tourne à plus d’un but par match en sélection. Face à Saliba, Konaté ou Upamecano, ça va être un duel de titans. Franchement, j’ai hâte et peur à la fois.
Le barragiste : le joker qui peut tout changer
On connaît l’identité définitive seulement fin mars 2026. Trois possibilités :
- Irak : équipe physique, très disciplinée tactiquement, capable de fermer la boutique pendant 90 minutes.
- Bolivie : moins forte à l’heure actuelle, mais avec l’avantage de l’altitude si jamais ils jouent à… non, on joue aux USA/Canada/Mexique, ouf.
- Suriname : la surprise possible avec quelques joueurs évoluant en Europe, mais globalement l’équipe la plus faible des trois.
Sur le papier, c’est le match à 3 points obligatoires. Mais rappelez-vous le Costa Rica en 2014 ou l’Arabie Saoudite en 2022. Les « petits » peuvent faire très mal quand on les prend de haut.
Où vont jouer les Bleus ? La Côte Est, terrain connu
Petite info qui a son importance : le Groupe I est rattaché à la côte Est des États-Unis et au Canada. Les stades pressentis :
- MetLife Stadium (New York/New Jersey) – 82 500 places
- Gillette Stadium (Boston)
- Lincoln Financial Field (Philadelphie)
- BMO Field (Toronto)
Avantage ? Des conditions climatiques plutôt tempérées en juin-juillet, des pelouses parfaites, et une forte communauté française/supporters bleus à New York et Montréal notamment. On va se sentir un peu comme à la maison… ou presque.
Le parcours théorique jusqu’à la finale : ça sent le piège à chaque tour
Si la France termine première de son groupe (ce qui est l’objectif numéro 1), elle pourrait croiser en huitièmes la 2e du Groupe H (qui contient notamment l’Argentine ou le Portugal selon les scénarios). Quart de finale ? Possiblement le Brésil ou l’Espagne. Demi ? L’Angleterre ou l’Allemagne. Vous avez compris l’idée : ça ne rigole pas.
Terminer deuxième serait une très mauvaise idée : ça enverrait probablement les Bleus dans la partie de tableau la plus relevée, avec un possible Argentine ou Brésil dès les huitièmes. Non merci.
Et Didier Deschamps dans tout ça ? Zen… ou presque
On savait que ça allait être compliqué. On va se préparer, on va travailler, et on ira là-bas pour essayer d’écrire la plus belle histoire possible.
– Didier Deschamps, juste après le tirage
Le sélectionneur a gardé son calme légendaire, mais on le connaît : en interne, il doit déjà être en train de visionner 40 heures de matchs du Sénégal et de la Norvège. Avec son staff, il va disséquer tout ça au millimètre.
Et puis, il a un avantage que personne n’avait en 2002 : l’expérience. Lui était sur le banc en 2018 et 2022. Il sait gérer la pression d’un Mondial. Et ça, ça ne s’achète pas.
Mon pronostic (oui, je me lance)
Allez, on se mouille. Je vois la France terminer première du groupe avec 7 points :
- Victoire 2-1 contre le Sénégal (buts de Mbappé et Griezmann, réduction du score en fin de match)
- Victoire 3-0 contre le barragiste
- Match nul 2-2 contre la Norvège (Haaland marque bien sûr, mais on répond présent)
Après ? Tout est possible. Mais une chose est sûre : cette Coupe du Monde 2026 s’annonce déjà comme l’une des plus ouvertes et excitantes de l’histoire.
Et vous, vous en pensez quoi ? Les Bleus vont-ils réussir à dompter les Lions de la Téranga et le cyborg norvégien ? Dites-le moi en commentaire, je suis curieux de connaître vos pronos !
En tout cas, une chose est sûre : l’été 2026 va être chaud. Très chaud. Et on n’a même pas encore parlé du format à 48 équipes qui promet encore plus de surprises… mais ça, c’est une autre histoire.
