On entend partout que « l’or protège contre l’inflation ». Vrai… mais nuancé. Sur les vingt dernières années, l’or a gagné environ 600 % en euros. L’inflation sur la même période ? Environ 45 %. Donc oui, largement gagnant.
Mais attention : l’or ne rapporte rien. Zéro dividende, zéro intérêt. Son seul rendement, c’est la plus-value à la revente. Si vous achetez au pire moment (pic de bulle) et revendez en panique, vous pouvez perdre gros. L’or n’est pas un placement spéculatif, c’est une assurance.
L’or, c’est comme une assurance habitation : vous espérez ne jamais avoir à l’utiliser, mais dormez mieux en sachant qu’elle existe.
Les pièges à éviter absolument quand on débute
Parce que oui, il y en a. Et pas des moindres.
- Les arnaques sur internet → Méfiez-vous des sites qui proposent -15 % sous le cours officiel. Ça n’existe pas.
- Les certificats or ou ETF → Ce n’est pas de l’or physique. Vous possédez du papier. En cas de crise systémique, bon courage.
- Les pièces « collection » surfaites → Une pièce rare à 30 000 € alors que son or vaut 4 000 € ? Non merci.
- Le stockage → Coffre bancaire (cher) ou coffre personnel (risque vol). Il faut trancher.
Mon conseil perso ? Commencez petit. Achetez un ou deux Napoléons, touchez l’or, comprenez le marché. Ensuite seulement, montez en puissance.
Et demain ? L’or va-t-il continuer à grimper ?
Personne n’a de boule de cristal. Mais plusieurs éléments jouent en faveur d’une poursuite de la hausse :
- Les banques centrales (Chine, Inde, Turquie…) achètent à tour de bras
- La dette publique mondiale explose → défiance dans les monnaies fiat
- Les tensions géopolitiques restent explosives
- La demande industrielle (électronique, santé) reste solide
À court terme, des corrections sont toujours possibles. L’or a déjà connu des -30 % en 2013. Mais sur le très long terme (10-20 ans), la tendance de fond reste haussière. C’est tout ce qui compte pour l’épargnant prudent.
Alors, l’or est-il fait pour vous ? Si vous cherchez le sommeil tranquille et que vous acceptez de ne pas gagner tous les ans, oui. Si vous voulez battre l’inflation de 2 % par an en prenant zéro risque, continuez à rêver.
Une chose est sûre : en 2025, l’or n’est plus ringard. C’est devenu, pour des milliers de Français, le nouveau Livret A des classes moyennes supérieures et des retraités avisés. Et quelque part, c’est plutôt rassurant.
Parce que quand tout le monde se met à acheter du métal jaune… c’est que le monde, lui, ne brille plus autant qu’avant.
Il y a quelques semaines, je passais devant une petite agence du XVIe arrondissement de Paris. Rien d’extraordinaire, une façade discrète, une porte blindée, une sonnette. Et pourtant, la file d’attente débordait presque sur le trottoir. Des retraités en manteau camel, des trentenaires en costume, une dame avec son sac Hermès… Tous venus pour la même chose : de l’or. Pas des actions, pas des cryptos, pas même de l’immobilier. De l’or bien tangible, qu’on peut toucher, peser, ranger dans un coffre. Cette scène m’a littéralement scotché. Depuis quand l’or est-il redevenu sexy ?
Pourquoi l’or revient en force dans les portefeuilles français
La réponse est simple, presque brutale : on a peur. Peur de l’inflation qui ronge le Livret A, peur des marchés actions qui font le yoyo, peur que l’épargne de toute une vie fonde comme neige au soleil. Et quand on a peur, on revient aux basiques. L’or, c’est le refuge ultime, celui qui traverse les siècles sans prendre une ride.
Le cours de l’once a dépassé les 2 700 € fin 2025, un record historique. Résultat ? Les ventes d’or d’investissement en France ont bondi de plus de 40 % en un an. Les professionnels n’ont jamais vu ça, même pas en 2008 ou pendant le Covid.
Les profils qui achètent surprennent tout le monde
On pourrait croire que seuls les ultra-riches ou les survivalistes se ruent sur l’or. Erreur. Dans les agences, on croise désormais :
- Des retraités qui liquident une partie de leur assurance-vie pour acheter des lingotins de 50 g ou 100 g
- Des cadres supérieurs qui diversifient 5 à 10 % de leur patrimoine
- Des jeunes couples qui préfèrent un Napoléon 20 francs à un nouveau canapé Ikea
- Et même des étudiants qui mettent 500 € de côté chaque mois pour s’offrir une once
Une conseillère m’a confié, un peu amusée : « On a des clientes qui viennent avec les bijoux de mariage de leur grand-mère, on les fond, et elles repartent avec des mini-lingots tout neufs. C’est presque émouvant. »
« Je ne cherche pas à m’enrichir. Je veux juste que dans dix ans, mes 50 000 € vaillent encore 50 000 € de pain, d’essence ou de loyer. »
– Un client de 62 ans, ancien ingénieur, qui vient d’acheter pour 18 000 € de lingotins
Le grand retour du « petit » or : pourquoi les lingotins cartonnent
Le produit star du moment ? Le lingotin de 50 g ou 100 g. Pourquoi ? Parce qu’il est divisible, liquide, et surtout, il passe sous les radars fiscaux jusqu’à 5 000 € de vente (taxe forfaitaire de 11,5 % au-delà, mais possibilité d’exonération totale avec factures après 22 ans de détention).
Un lingotin de 100 g se négocie autour de 8 700 € en décembre 2025. C’est cher ? Oui. Mais comparez avec un appartement : pas de taxe foncière, pas de locataire qui ne paie pas, pas de travaux. Juste un bout de métal qui brille et qui dort tranquille dans un coffre.
- Vous achetez → prime modérée (4-6 % au-dessus du cours spot)
- Vous conservez → zéro frais de garde si vous avez un coffre personnel
- Vous revendez → liquidité immédiate, paiement cash le jour même
C’est simple, presque trop beau. Et pourtant, ça marche depuis des millénaires.
L’or contre l’inflation : la réalité derrière le mythe
On entend partout que « l’or protège contre l’inflation ». Vrai… mais nuancé. Sur les vingt dernières années, l’or a gagné environ 600 % en euros. L’inflation sur la même période ? Environ 45 %. Donc oui, largement gagnant.
Mais attention : l’or ne rapporte rien. Zéro dividende, zéro intérêt. Son seul rendement, c’est la plus-value à la revente. Si vous achetez au pire moment (pic de bulle) et revendez en panique, vous pouvez perdre gros. L’or n’est pas un placement spéculatif, c’est une assurance.
L’or, c’est comme une assurance habitation : vous espérez ne jamais avoir à l’utiliser, mais dormez mieux en sachant qu’elle existe.
Les pièges à éviter absolument quand on débute
Parce que oui, il y en a. Et pas des moindres.
- Les arnaques sur internet → Méfiez-vous des sites qui proposent -15 % sous le cours officiel. Ça n’existe pas.
- Les certificats or ou ETF → Ce n’est pas de l’or physique. Vous possédez du papier. En cas de crise systémique, bon courage.
- Les pièces « collection » surfaites → Une pièce rare à 30 000 € alors que son or vaut 4 000 € ? Non merci.
- Le stockage → Coffre bancaire (cher) ou coffre personnel (risque vol). Il faut trancher.
Mon conseil perso ? Commencez petit. Achetez un ou deux Napoléons, touchez l’or, comprenez le marché. Ensuite seulement, montez en puissance.
Et demain ? L’or va-t-il continuer à grimper ?
Personne n’a de boule de cristal. Mais plusieurs éléments jouent en faveur d’une poursuite de la hausse :
- Les banques centrales (Chine, Inde, Turquie…) achètent à tour de bras
- La dette publique mondiale explose → défiance dans les monnaies fiat
- Les tensions géopolitiques restent explosives
- La demande industrielle (électronique, santé) reste solide
À court terme, des corrections sont toujours possibles. L’or a déjà connu des -30 % en 2013. Mais sur le très long terme (10-20 ans), la tendance de fond reste haussière. C’est tout ce qui compte pour l’épargnant prudent.
Alors, l’or est-il fait pour vous ? Si vous cherchez le sommeil tranquille et que vous acceptez de ne pas gagner tous les ans, oui. Si vous voulez battre l’inflation de 2 % par an en prenant zéro risque, continuez à rêver.
Une chose est sûre : en 2025, l’or n’est plus ringard. C’est devenu, pour des milliers de Français, le nouveau Livret A des classes moyennes supérieures et des retraités avisés. Et quelque part, c’est plutôt rassurant.
Parce que quand tout le monde se met à acheter du métal jaune… c’est que le monde, lui, ne brille plus autant qu’avant.
