Franchement, quand j’ai lu la nouvelle, j’ai d’abord cru à un fake. Et puis non. Donald Trump, président des États-Unis et fan absolu d’arts martiaux mixtes, a décidé de marquer son 80e anniversaire d’une façon que personne n’avait osé imaginer : transformer la Maison Blanche en temple du MMA pour une soirée UFC complètement dingue.
On parle d’un événement prévu le 14 juin 2026, avec des combats presque exclusivement pour des ceintures et une affluence qui fait tourner la tête. J’ai suivi l’UFC depuis les soirées clandestines de l’UFC 1 en 1993, et là… on entre dans une autre dimension.
L’annonce qui a mis tout le monde en feu
C’était lors d’une cérémonie aux Kennedy Center Honors, pas l’endroit le plus habituel pour parler de ground and pound. Trump, micro en main, s’est lâché :
« On aura les plus gros combats de l’histoire, presque que des ceintures. Dana met même des main events de côté depuis des mois pour cette carte. Ce sera exceptionnel. »
Quand le président des États-Unis tease lui-même la carte, vous savez que ça va être énorme. Et Dana White, fidèle parmi les fidèles, est évidemment aux manettes. Leur amitié n’est plus à démontrer : Trump a accueilli l’UFC à plusieurs reprises dans ses casinos dans les années 2000 quand tout le monde les traitait encore de « combats de coqs humains ».
Deux arènes pour un seul soir
Le plan est complètement fou. Devant la façade sud de la Maison Blanche, une arène fermée de 5 000 à 6 000 places VIP et presse. Et derrière, sur le National Mall, un espace ouvert pour 100 000 personnes avec 8 à 10 écrans géants. Oui, vous avez bien lu : cent mille fans sur la pelouse historique où ont marché Martin Luther King ou les vétérans du Vietnam.
Les demandes de billets affluent déjà tellement que le Secret Service doit sûrement faire des cauchemars logistiques. Sécurité présidentielle + foule monstre + combattants qui cognent vraiment… on n’a jamais vu ça.
Huit ou neuf ceintures en jeu : rêve ou réalité ?
Trump a parlé de « 8 ou 9 title fights ». Dans l’histoire de l’UFC, la carte la plus chargée en ceintures reste l’UFC 205 (2016) avec trois titres. Là, on multiplierait presque par trois. Impensable ? Pas vraiment quand on voit les noms qui circulent.
- Islam Makhachev (lightweight) : champion en titre, style presque parfait
- Alex Pereira (light heavyweight) : frappe terrifiante, star brésilienne montante
- Valentina Shevchenko (flyweight femmes) : reine absolue depuis des années
- Ilia Topuria ou Alexander Volkanovski (featherweight)
- Et peut-être même Jon Jones qui parle ouvertement de revenir pour l’occasion
Et puis il y a lui. Conor McGregor. L’Irlandais a posté une story Instagram avec la Maison Blanche en fond et la légende « The Mac is back – June 14th ». Vrai ou troll ? Avec Conor, on ne sait jamais, mais l’idée d’un retour sur une scène pareille… mon cœur de fan a fait un bond.
Pourquoi ça marche si bien ?
Parce que Trump et l’UFC, c’est une histoire d’amour ancienne. Dans les années 2000, quand les chaînes câblées refusaient de diffuser l’UFC, ce sont les Trump Taj Mahal et Trump Plaza d’Atlantic City qui ont accueilli UFC 28, 30 et 31. Dana White n’a jamais oublié. Il a même pris la parole à la convention républicaine. Cette soirée, c’est aussi un gigantesque merci.
Mais il y a plus. Le MMA est devenu mainstream aux États-Unis. Plus de 20 000 personnes à la Sphere de Las Vegas, des contrats TV à neuf chiffres… Organiser l’événement le plus monumental de l’histoire du sport de combat devant la résidence présidentielle, c’est la consécration ultime.
Les questions qui restent en suspens
On attend encore la carte officielle (prévue début 2026), mais quelques zones d’ombre persistent :
- Jon Jones acceptera-t-il de remonter pour un combat heavyweight ?
- McGregor aura-t-il enfin sa licence après ses problèmes judiciaires irlandais ?
- Est-ce que l’UFC acceptera de vider presque toutes ses divisions le même soir ?
- Et surtout : comment le Secret Service va-t-il gérer la sécurité d’un président en fonction au milieu d’une foule pareille ?
Peu importe. Le simple fait qu’on se pose ces questions prouve à quel point l’idée est folle… et géniale.
Un tournant pour le MMA mondial
Si cet événement a lieu comme prévu, il deviendra instantanément le plus grand de l’histoire du MMA. Plus grand que l’UFC 229 (Khabib vs McGregor), plus grand que l’UFC 300. Parce qu’il ne s’agit plus seulement de sport. C’est un spectacle national, presque une célébration américaine du combat.
Et quelque part, c’est aussi la revanche d’un sport qui a mis trente ans à sortir des caves pour arriver sur la pelouse de la plus célèbre du monde.
Le 14 juin 2026, on risque de vivre un moment que mes enfants raconteront à leurs enfants. Et moi, je serai devant mon écran (ou, rêve fou, dans les 5 000 chanceux de l’arène VIP) à me dire que j’ai vu l’impossible se produire.
Alors, vous prendrez quel combat en main event ? Moi, j’oscille encore entre un retour de Jones et un McGregor vs n’importe qui. Le simple fait d’hésiter prouve que cette soirée s’annonce déjà légendaire.
