Il y a des soirées qui marquent une année mode plus que toutes les Fashion Weeks réunies. Le Met Gala en fait clairement partie. Quand on m’a annoncé que Beyoncé de retour sur ces marches mythiques après presque dix ans d’absence, j’ai eu le même frisson que lors de son « Lemonade ». Et là, elle ne sera pas seule : Nicole Kidman et Venus Williams seront à ses côtés. Franchement, qui dit mieux ?
Le grand retour de Queen B sur le tapis rouge le plus scruté du monde
La dernière fois que Beyoncé a foulé les marches du Metropolitan Museum, c’était en 2016 avec une robe latex Givenchy qui avait fait hurler la planète. Depuis, silence radio. Elle a sorti des albums qui ont changé la musique, construit un empire, mais le Met ? Rien. Alors quand l’annonce tombe qu’elle copréside l’édition 2026, on sent que quelque chose de énorme se prépare.
À 44 ans, après avoir clôturé son Cowboy Carter Tour en apothéose et raflé l’album de l’année aux derniers Grammy, Beyoncé arrive avec un aura encore plus stratosphérique. Les rumeurs parlent déjà d’un troisième volet de sa trilogie en 2026… Imaginez l’impact si elle dévoile le premier visuel le soir du gala. Ça serait du jamais-vu.
Nicole Kidman et Venus Williams : le trio parfait ?
Nicole Kidman, on la connaît pour ses choix toujours impeccables sur red carpet. Balenciaga couture, Chanel vintage, elle sait tout porter. Mais surtout, elle a cette élégance intemporelle qui calme le jeu quand ça part dans tous les sens – et avec Beyoncé à côté, ça risque de partir très loin.
Venus Williams, c’est la surprise qui fait plaisir. L’ex-numéro 1 mondiale a déjà prouvé qu’elle maîtrisait l’art du style hors des courts avec sa marque EleVen et ses passages remarqués. Son énergie, sa taille, sa présence… elle va littéralement dominer les photos de groupe. J’ai hâte de voir comment les créateurs vont jouer avec sa silhouette d’athlète.
Le Met Gala reste l’endroit où la mode rencontre l’art, la culture pop et le pouvoir. Avoir ces trois femmes ensemble, c’est une déclaration en soi.
Anna Wintour reste la patronne, évidemment
On pourrait presque l’oublier tellement le trio fait parler, mais Anna Wintour sera, comme chaque année depuis 1995, la présidente officielle. Même après avoir passé la main à la direction de Vogue US, elle garde la main sur son bébé. Et franchement, personne n’oserait lui retirer ça.
Son pouvoir ? Elle valide (ou pas) chaque invitation, chaque tenue, chaque détail. Quand on sait qu’un ticket coûte 75 000 dollars et qu’une table peut grimper jusqu’à 350 000, on comprend pourquoi tout le monde se plie en quatre pour lui plaire.
Les co-chairs qui font monter la température
Derrière les têtes d’affiche, il y a tout un casting qui fait rêver. Anthony Vaccarello, directeur artistique de Saint Laurent, sera là – et connaissant son goût pour le sexy chic, on risque d’avoir des silhouettes très affûtées.
Zoë Kravitz continue son ascension mode irrésistible, Doja Cat nous prépare sûrement quelque chose d’extraterrestre, Sabrina Carpenter va jouer la poupée ultra glamour, et surtout… Yseult. Voir une artiste française dans ce cercle aussi fermé, ça fait chaud au cœur.
- Anthony Vaccarello (Saint Laurent)
- Zoë Kravitz
- Doja Cat
- Sabrina Carpenter
- Yseult
- Et bien d’autres à venir…
Le thème 2026 : « Costume Art », ou quand la mode devient œuvre d’art
Cette année, l’exposition du Costume Institute s’appelle Costume Art et explore la place du vêtement dans l’histoire de l’art, de l’Antiquité à aujourd’hui. Autrement dit : tout est permis. Peinture, sculpture, performance… les créateurs vont pouvoir laisser libre cours à leur folie.
On peut s’attendre à des références à Frida Kahlo, à l’art africain, aux armures médiévales, aux toiles de Basquiat… Tout ce qui fait dialoguer mode et histoire de l’art. Perso, je mise sur une Beyoncé en déesse égyptienne moderne ou en tableau vivant de Kehinde Wiley. Ça collerait parfaitement à son univers actuel.
Venus Williams pourrait jouer sur l’armure de guerrière ou sur les statues grecques – imaginez une robe sculpturale en métal ou en résine. Nicole Kidman, elle, partirait plutôt sur quelque chose de très Grace Kelly rencontre Botticelli. Bref, les possibilités sont infinies.
Pourquoi ce gala reste l’événement mode le plus important du monde
Parce qu’il mélange l’argent (il finance entièrement le Costume Institute), le pouvoir (les invités sont triés sur le volet) et la créativité débridée. En une seule soirée, on voit naître des moments qui resteront dans l’histoire : Rihanna en robe Guo Pei en 2015, Lady Gaga avec ses quatre tenues en 2019, Kim Kardashian en Marilyn version Givenchy l’an dernier…
Le 4 mai 2026, on fêtera aussi les 30 ans du gala sous l’ère Anna Wintour. Trente ans que cette soirée dicte les tendances, lance carrières et fait la pluie et le beau temps dans la mode. C’est plus qu’un tapis rouge, c’est un phénomène culturel.
| Édition | Moment culte |
| 2015 | Rihanna et sa robe-traîne jaune impériale |
| 2018 | Blake Lively en reine byzantine Versace |
| 2019 | Billy Porter porté par six hommes torse nu |
| 2026 | À vous de jouer, Beyoncé… |
Ce qu’on attend (ou pas) cette année
On veut du grandiose, du politique, du poétique. On veut que les réseaux sociaux en feu dès 19h. On veut des tenues qui feront débat pendant des mois. Et surtout, on veut que Beyoncé nous rappelle pourquoi elle est la plus grande.
Parce qu’au fond, le Met Gala, c’est ça : un moment où la mode sort de sa zone de confort et devient spectacle total. Et avec ce casting, on est clairement partis pour une édition qui va marquer les esprits.
Rendez-vous le 4 mai 2026. Les marches du Met n’ont jamais paru aussi hautes.
Et vous, vous misez sur quelle tenue pour Beyoncé ? Dites-moi tout en commentaire, j’ai déjà ma petite idée…
