Imaginez un instant : la Coupe du monde 2026 bat son plein aux États-Unis, au Canada et au Mexique, et soudain, sur le terrain, apparaît un visage que l’on croyait définitivement rangé du côté des Bleus. Karim Benzema, 38 ans dans quelques jours, revient. Une folie ? Peut-être. Pourtant, quand on relit ses dernières déclarations, on sent bien qu’une petite porte reste entrouverte. Alors, est-ce vraiment impossible ?
Un rêve qui refuse de mourir
Karim Benzema n’a jamais été du genre à faire des grandes déclarations d’amour à l’équipe de France. Il préfère laisser parler son jeu. Pourtant, dans une récente interview, il a lâché une phrase qui a fait le tour des réseaux : « Qui peut refuser une Coupe du monde ? ». C’est subtil, mais ça en dit long. Il n’a pas dit « je veux revenir », il a simplement expliqué qu’il mentirait s’il prétendait ne pas en avoir envie.
Et c’est là que tout devient intéressant. Parce que Benzema, c’est aussi le joueur qui a su revenir en 2021 alors que tout le monde pensait que la page était tournée. À l’époque, les mêmes experts (dont je faisais partie, je l’avoue) estimaient que son retour était improbable. Et pourtant…
Le contexte actuel : pourquoi c’est compliqué
Depuis sa retraite internationale annoncée en 2022, juste après la finale de la Coupe du monde perdue face à l’Argentine, Karim Benzema n’a plus jamais été pré-convoqué. Pas une seule fois. C’est un signal fort. Didier Deschamps, fidèle à sa ligne, n’a jamais laissé planer le doute : quand un joueur annonce qu’il arrête, il faut qu’il soit vraiment exceptionnel pour qu’on revienne sur cette décision.
Et puis, il y a l’âge. 38 ans en décembre 2025, cela fait de lui un véritable ancêtre dans l’histoire des Bleus. Même si son niveau physique reste impressionnant – il joue encore à haut niveau en Arabie Saoudite –, la concurrence est rude devant.
- Kylian Mbappé, intouchable au poste de pointe et capitaine présumé.
- Ousmane Dembélé, qui excelle dans un rôle de faux 9.
- Des jeunes talents comme Michael Olise ou Rayan Cherki qui montent en puissance.
Dans ce contexte, où placer Benzema ? En remplaçant de luxe ? Difficile à imaginer pour un joueur de son calibre et de son orgueil.
Ce qui pourrait jouer en sa faveur
Mais le football, c’est aussi l’imprévu. Et Benzema a déjà prouvé qu’il pouvait surprendre tout le monde. Voici les éléments qui pourraient ouvrir une fenêtre :
- Une blessure majeure de l’un des attaquants titulaires pendant la préparation.
- Une envie soudaine de Deschamps de faire appel à son expérience pour un tournoi aussi particulier (la première Coupe du monde à 48 équipes).
- Une performance exceptionnelle de Benzema en club juste avant les convocations.
- Un changement de sélectionneur – même si cela semble peu probable à ce stade.
Je me souviens encore de juin 2021 : personne ne voyait venir son retour avant l’Euro. Et pourtant, Deschamps a tendu la main. L’histoire pourrait-elle se répéter ?
« Je viens faire quoi ? »
Karim Benzema, interrogé sur un éventuel retour
Cette question est essentielle. Benzema ne veut pas venir pour faire de la figuration. Il veut jouer, et jouer un rôle important. C’est légitime, mais cela complique les choses.
L’avis des supporters : un vrai clivage
Sur les réseaux et dans les commentaires, l’opinion est partagée. Certains rêvent de voir Benzema terminer sa carrière internationale sur une dernière danse américaine. D’autres estiment que son retour créerait plus de problèmes qu’il n’en résoudrait.
Les arguments contre sont souvent les mêmes : trop de tensions avec le sélectionneur, un ego qui pourrait perturber le vestiaire, et surtout, une équipe qui tourne très bien sans lui depuis 2022.
De mon côté, je comprends les deux camps. D’un côté, l’émotionnel : voir Benzema soulever la Coupe du monde serait un moment magique. De l’autre, la rationalité : l’équipe actuelle est déjà très forte.
Et si on comparait avec d’autres comebacks historiques ?
Le football nous a déjà offert des retours improbables. Pensez à Zinédine Zidane en 2006, qui avait annoncé sa retraite avant de revenir pour une dernière Coupe du monde. Ou encore à Francesco Totti avec l’Italie en 2006. Plus récemment, Cristiano Ronaldo a fait des allers-retours avec le Portugal.
Ces exemples montrent qu’un grand joueur peut toujours revenir, à condition que le sélectionneur y voie un intérêt sportif clair. Pour l’instant, Deschamps semble considérer que l’attaque n’est pas le problème principal des Bleus.
Le facteur psychologique : une relation compliquée
Il ne faut pas oublier le passif entre Benzema et Deschamps. La blessure juste avant la Coupe du monde 2022, les déclarations de l’époque, la retraite annoncée… Tout cela a laissé des traces. Benzema est lucide : il sait que revenir impliquerait de raviver certaines tensions.
Dans ses propos, il se montre respectueux envers les joueurs actuels, notamment Mbappé, Dembélé et les jeunes. Il ne met pas de pression publique. C’est malin : il laisse la porte ouverte sans la forcer.
Conclusion : une porte entrouverte, mais très étroite
À ce jour, les chances de voir Karim Benzema en équipe de France pour la Coupe du monde 2026 restent infimes. Mais le football est imprévisible, et l’histoire de Benzema avec les Bleus est truffée de rebondissements.
Peut-être qu’un jour, dans quelques mois ou dans un an, Deschamps appellera pour dire : « Karim, on a besoin de toi. » Et peut-être que Benzema répondra : « Je suis prêt. »
En attendant, on ne peut que rêver. Et c’est déjà ça.
Et vous, que pensez-vous ? Un retour de Benzema vous ferait rêver ou vous semblez-vous irréaliste ? Laissez votre avis en commentaire !
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