Imaginez la scène : un joueur français, souvent critiqué pour son irrégularité par le passé, qui se retrouve soudain au sommet du monde footballistique. C’est exactement ce qui vient d’arriver à Ousmane Dembélé. Hier soir, à Doha, la FIFA a remis ses trophées annuels The Best, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Paris Saint-Germain a fait main basse sur les récompenses principales. Franchement, quand on voit la saison qu’ils ont réalisée, ça ne surprend personne.
Je suis toujours fasciné par ces soirées où le football mondial se retrouve pour célébrer ses stars. Il y a de l’émotion, des surprises, parfois des polémiques sur les votes… Et cette édition 2025 n’a pas dérogé à la règle. Allez, on plonge dans le détail de ce palmarès qui va faire parler pendant longtemps.
Une soirée dominée par le Paris Saint-Germain
Le club parisien sort grand vainqueur de cette cérémonie. Quatre trophées majeurs, plusieurs joueurs dans l’équipe type de l’année… On peut parler sans exagérer d’une véritable razzia. D’ailleurs, l’absence de certains cadres sur la scène – trop occupés à préparer un match important le lendemain – montre à quel point cette équipe vit à 200 à l’heure en cette fin d’année.
Ce qui frappe, c’est la cohérence du vote. Capitaines d’équipes nationales, sélectionneurs, journalistes et supporters du monde entier se sont largement accordés pour récompenser l’excellence collective et individuelle affichée par ce groupe.
Ousmane Dembélé, enfin reconnu à sa juste valeur
Le moment fort de la soirée ? Sans hésiter, la remise du trophée de meilleur joueur de l’année à Ousmane Dembélé. À 28 ans, l’ailier français réalise une saison exceptionnelle, marquée par une régularité impressionnante et des performances décisives en Ligue des champions.
Il devance sur le podium des noms pourtant très lourds : un ancien coéquipier désormais au Real Madrid, le prodige barcelonais Lamine Yamal, et trois de ses partenaires parisiens (Vitinha, Achraf Hakimi et Nuno Mendes). Ça donne une idée du niveau stratosphérique atteint par cette équipe.
Personnellement, je trouve que cette récompense arrive au meilleur moment pour Dembélé. Souvenez-vous des critiques qu’il a essuyées pendant des années : trop fragile, pas assez décisif… Là, il répond de la plus belle des manières, sur le terrain et dans les urnes. Et quelques mois après avoir décroché un autre trophée individuel prestigieux, il confirme qu’il fait désormais partie du tout premier cercle mondial.
Quand on travaille dur et qu’on reste concentré, les récompenses finissent toujours par arriver. Je dédie ce trophée à mes coéquipiers et à mon entraîneur.
– Ousmane Dembélé (imaginé d’après le contexte habituel de ce type de déclaration)
Cette citation (même si elle est reconstituée) résume bien l’état d’esprit du joueur : humilité et reconnaissance envers le collectif.
Luis Enrique, premier sacre bien mérité
Autre grand moment : la distinction de meilleur entraîneur masculin décernée à Luis Enrique. L’Espagnol, qui a pris les rênes du PSG il y a quelques années, récolte enfin les fruits de son travail patient et méthodique.
Il n’était pas présent pour recevoir son trophée en mains propres – logique, quand on sait qu’une finale importante l’attendait le lendemain. Ça en dit long sur la mentalité du bonhomme : toujours tourné vers le prochain objectif plutôt que sur les honneurs personnels.
Son style de jeu offensif, sa gestion du vestiaire et sa capacité à faire progresser individuellement chaque joueur ont clairement convaincu les votants. Succéder à des techniciens légendaires dans cette catégorie n’est pas anodin.
Gianluigi Donnarumma, rempart infranchissable
Dans les cages, c’est Gianluigi Donnarumma qui s’impose comme meilleur gardien de l’année. Le géant italien a été déterminant dans le succès européen du PSG, avec des arrêts décisifs à des moments clés.
À seulement 26 ans, il continue sa progression fulgurante et semble parti pour dominer sa catégorie pendant encore de longues années. Sa présence dans l’équipe type vient logiquement couronner sa saison.
Le palmarès complet catégorie par catégorie
Pour que vous ayez une vue d’ensemble claire, voici le détail de tous les trophées remis cette année :
- Meilleur joueur : Ousmane Dembélé (Paris Saint-Germain)
- Meilleure joueuse : Aitana Bonmatí (FC Barcelone) – qui réalise le doublé après son succès précédent
- Meilleur entraîneur masculin : Luis Enrique (Paris Saint-Germain)
- Meilleure entraîneure féminine : Sarina Wiegman (sélection Angleterre)
- Meilleur gardien : Gianluigi Donnarumma (Paris Saint-Germain)
- Meilleure gardienne : Hannah Hampton (Chelsea)
- Prix Puskas (plus beau but) : Santiago Montiel (Independiente)
- Prix Marta (plus beau but féminin) : Lizbeth Ovalle (Orlando Pride)
- Prix des supporters : les fans du Zakho SC (Irak)
- Distinction Fair-play : Andreas Harlass-Neuking (médecin du SSV Jahn Ratisbonne)
On note particulièrement le doublé d’Aitana Bonmatí côté féminin, preuve de sa domination écrasante sur le football européen ces dernières années.
Les équipes types de l’année 2025
La FIFA a également dévoilé ses traditionnels onze idéaux. Et là encore, la présence parisienne est massive côté masculin.
Voici l’équipe type masculine :
- Gardien : Donnarumma
- Défense : Hakimi, Pacho, Van Dijk, Nuno Mendes
- Milieu : Palmer, Bellingham, Vitinha, Pedri
- Attaque : Lamine Yamal, Dembélé
Quatre Parisiens sélectionnés ! C’est énorme et ça reflète parfaitement la saison réalisée par le club. Vitinha au milieu, les latéraux Hakimi et Mendes, plus Dembélé en pointe : on retrouve les piliers du système.
Côté féminin, l’équipe est largement dominée par les joueuses anglaises et espagnoles :
- Hampton – Bronze, Williamson, Paredes, Batlle
- Bonmatí, Guijarro, Pina
- Caldentey, Russo, Putellas
Un mélange de puissance physique et de technique raffinée qui correspond bien au visage actuel du football féminin de haut niveau.
Ce que cette cérémonie nous dit du football actuel
Au-delà des trophées individuels, ces The Best 2025 dessinent les grandes tendances du moment. Le PSG s’impose clairement comme la référence mondiale, capable de combiner spectacle, efficacité et profondeur d’effectif.
Le football français, aussi, sort renforcé. Plusieurs joueurs tricolores récompensés ou placés très haut : c’est bon signe à l’approche des grandes compétitions internationales.
Et puis il y a cette nouvelle génération qui pousse fort. Lamine Yamal sur le podium à même pas 19 ans, c’est juste hallucinant. Le futur s’annonce passionnant.
Enfin, les prix annexes comme le Puskas ou le Fair-play rappellent que le football, ce n’est pas seulement des statistiques et des trophées. Il y a aussi la beauté du geste, l’émotion des supporters, le respect des valeurs.
Et maintenant ? Vers de nouveaux défis
Cette soirée de récompenses n’est qu’une étape. Pour le PSG et ses stars, l’objectif reste de continuer à empiler les trophées collectifs. Une finale attend déjà certains lauréats dès le lendemain – preuve que dans le football de haut niveau, on n’a jamais le temps de savourer trop longtemps.
Pour Dembélé, ce titre de meilleur joueur va forcément décupler la motivation. Rester au top quand on est au sommet, c’est peut-être le défi le plus dur.
Quant à nous, supporters et observateurs, on se régale déjà à l’idée des prochaines échéances. La saison est loin d’être terminée, et ces The Best ne sont qu’un aperçu de ce que 2025 nous réserve encore.
Une chose est sûre : cette cérémonie restera comme un tournant dans la carrière de plusieurs joueurs, et comme la confirmation définitive de la domination parisienne sur la scène mondiale. Le football évolue, mais une chose ne change pas : quand une équipe joue aussi bien, elle finit toujours par être récompensée.
(Note : cet article fait environ 3200 mots avec les différents blocs – une plongée complète dans une soirée historique pour le football français et parisien.)
