Imaginez un peu : vous êtes au bord du terrain, l’air est lourd d’humidité, les supporters chantent à tue-tête et, au milieu de tout ça, une star mondiale s’apprête à faire la différence. C’est exactement l’ambiance qu’on attend ce soir pour ce duel entre l’Égypte et l’Afrique du Sud. Un match qui sent la poudre, qui pourrait déjà envoyer l’un des deux en huitièmes de finale. Franchement, dans une CAN, il n’y a rien de plus excitant qu’un choc comme celui-là dès la deuxième journée.
Les deux équipes arrivent avec le plein de confiance après avoir gagné leur premier match. Les Pharaons ont eu chaud face au Zimbabwe, mais ils ont fini par l’emporter grâce à un éclair de génie dans les arrêts de jeu. L’Afrique du Sud, elle, a montré qu’elle savait être solide et efficace. Bref, tout est en place pour une belle bataille.
Un duel au sommet pour prendre seul la tête du groupe B
Dans ce groupe B, la situation est claire et sans appel : qui gagne ce soir prend une sérieuse option sur la qualification. Avec trois points chacun, le vainqueur aura six points et pourra presque réserver son billet pour les phases finales. L’autre, en revanche, devra aller chercher des points lors de la dernière journée. La pression ? Énorme, évidemment.
Ce qui rend ce match encore plus intéressant, c’est le contraste entre les deux styles. D’un côté, une équipe égyptienne portée par des individualités exceptionnelles, de l’autre, une formation sud-africaine qui mise sur le collectif et la discipline tactique. J’ai toujours trouvé que ces oppositions-là donnaient les plus beaux spectacles en football africain.
L’Égypte, portée par l’étincelle Salah
On ne va pas se mentir, quand on parle de l’Égypte en ce moment, on pense immédiatement à Mohamed Salah. Le capitaine a encore montré pourquoi il est considéré comme l’un des meilleurs joueurs du monde lors du premier match. Son but dans les dernières secondes contre le Zimbabwe a sauvé les siens et rappelé à tout le continent qu’il est toujours là.
Mais réduire les Pharaons à Salah serait une erreur. À ses côtés, Omar Marmoush fait une saison incroyable en club et apporte une vraie menace supplémentaire. Trezeguet, sur l’aile, peut déborder n’importe qui. Et derrière, il y a une défense expérimentée avec des joueurs qui connaissent la CAN par cœur.
La composition annoncée ne réserve pas vraiment de surprise :
- Gardien : El Shenawy
- Défense : Hamdi, Rabia, Ibrahim, Hany
- Milieu : Fathy, Zizo, Attia
- Attaque : Trezeguet, Marmoush, Salah (capitaine)
C’est du classique, du solide, avec les meilleurs éléments alignés d’entrée. Le sélectionneur joue la carte de la continuité après la victoire arrachée au premier match.
Quand on a des joueurs capables de faire la différence à tout moment, on se doit de les aligner dès le début.
L’Afrique du Sud, l’équipe qui ne lâche rien
Les Bafana Bafana, eux, arrivent avec un état d’esprit conquérant. Leur victoire contre l’Angola n’était pas volée. Ils ont montré qu’ils savent défendre en bloc et partir vite en contre. C’est une équipe jeune, athlétique, qui court beaucoup et qui ne calcule pas.
Ce qui impressionne, c’est leur capacité à rester organisés même sous pression. Face à l’Égypte, ils vont devoir être parfaits défensivement, parce qu’on sait que les Pharaons adorent exploiter la moindre erreur. Mais s’ils arrivent à tenir et à profiter des espaces dans le dos de la défense égyptienne, ils peuvent créer la surprise.
Leur force, c’est aussi cette génération qui monte. Des joueurs qui évoluent en Europe, qui ont faim de titres. Ils n’ont plus rien à voir avec les équipes sud-africaines parfois irrégulières des années passées. Là, on sent une vraie ambition.
Les clés tactiques du match
Alors, qu’est-ce qui va faire basculer cette rencontre ? Plusieurs éléments me semblent décisifs.
- Le milieu de terrain : qui va dominer cette zone ? Si les Égyptiens laissent trop d’espaces, les Sud-Africains peuvent faire mal en transition.
- Les ailes : Trezeguet et Salah d’un côté, les latéraux sud-africains de l’autre. Les duels promettent d’être intenses.
- La gestion des temps forts et faibles : dans une CAN, les matchs se jouent souvent sur des détails, une concentration sur 90 minutes.
- Les coups de pied arrêtés : les deux équipes sont dangereuses sur corners et coups francs.
Personnellement, je pense que celui qui marquera en premier aura un avantage psychologique énorme. Parce qu’obliger l’autre à courir après le score dans ce contexte, c’est compliqué.
Le contexte plus large de cette CAN 2025
Cette édition a quelque chose de particulier. On sent que les grandes nations veulent reaffirmer leur domination, mais les « petits » ne se laissent plus faire. Le Zimbabwe a failli créer l’exploit contre l’Égypte, l’Angola a posé des problèmes à l’Afrique du Sud. Rien n’est acquis d’avance.
Et puis, il y a cette question qui revient souvent : la CAN tous les deux ans ou tous les quatre ans ? Certains disent que ça dilue la compétition, d’autres que ça permet à plus de joueurs de participer. Moi, je trouve que l’intensité reste la même. Quand on voit l’engagement sur le terrain, on ne peut pas dire que les joueurs trichent avec l’enjeu.
Ce match Égypte – Afrique du Sud, c’est un peu le symbole de cette nouvelle ère : des nations historiques qui doivent confirmer, face à des équipes ambitieuses qui veulent renverser la hiérarchie.
Pourquoi ce match est à ne pas manquer
Franchement, si vous aimez le football africain, ce soir c’est rendez-vous obligatoire. On va avoir du spectacle, de l’engagement, des émotions fortes. Salah peut encore faire parler sa magie, mais les Sud-Africains ont les armes pour le neutraliser.
Et puis, il y a cette saveur particulière des matchs de groupe où tout peut basculer en 90 minutes. Une qualification qui se joue dès la deuxième journée, c’est rare. Ça met une pression supplémentaire, et généralement, ça donne des rencontres mémorables.
Peu importe le résultat, on va assister à un beau moment de football. Celui qui sortira vainqueur aura fait un grand pas vers les huitièmes, mais aussi vers une place plus solide dans la hiérarchie africaine. Parce que oui, une victoire dans un tel match, ça marque les esprits pour toute la compétition.
Alors, vous allez supporter qui ? Les Pharaons et leur star planétaire, ou les Bafana Bafana qui rêvent de confirmer leur renouveau ? Une chose est sûre : à la fin du match, on aura des réponses. Et probablement de nouveaux héros.
Le coup d’envoi est imminent. Le stade va vibrer, les supporters vont pousser, et sur le terrain, vingt-deux joueurs vont tout donner. C’est ça, la beauté de la CAN : des matchs comme celui-là qui nous font vibrer du début à la fin.
On se retrouve après le match pour débriefer tout ça. En attendant, profitez du spectacle. Le football africain est vivant, passionné, imprévisible. Et ce soir, il va encore nous le prouver.
