Imaginez un peu : vous êtes à la veille d’un match où tout peut basculer en quelques minutes. Le cœur qui bat un peu plus fort, l’envie de voir son équipe dominer. Ce soir, c’est exactement ce que vivent des millions de supporters marocains. Les Lions de l’Atlas jouent leur dernier match de poule face à la Zambie, et franchement, on sent que ça va être tendu.
Une victoire, et hop, première place du groupe quasiment dans la poche. Un faux pas, et tout devient plus compliqué. C’est ça, la beauté parfois cruelle de la Coupe d’Afrique des Nations. Allez, on plonge dans ce choc qui promet déjà beaucoup.
Un match à ne pas manquer pour les Lions
Le Maroc arrive dans cette rencontre avec un parcours plutôt solide jusqu’à présent. Une victoire nette contre les Comores, un nul face au Mali qui a laissé un petit goût d’inachevé. Quatre points au compteur, c’est déjà pas mal, mais on sait tous que terminer premier change pas mal de choses pour la suite.
En face, la Zambie n’a pas encore gagné, mais elle a montré qu’elle sait tenir tête aux gros. Deux nuls, dont un contre le Mali, ça force le respect. Et puis, les Zambiens rêvent de revivre l’exploit de 2012, cette année magique où ils avaient soulevé le trophée. Autant dire qu’ils vont tout donner ce soir.
Les compositions qui font parler
La grande nouvelle côté marocain, c’est la présence d’Achraf Hakimi sur le banc au coup d’envoi. Le sélectionneur Walid Regragui a choisi de le ménager, probablement pour éviter tout risque inutile avant les phases finales. À la place, on retrouve Chibi sur le côté droit de la défense.
Devant, c’est du lourd quand même. Brahim Diaz et Ayoub El Kaabi sont titularisés, avec Abde qui peut déborder des deux côtés. Au milieu, Ounahi et Saibari vont essayer de dicter le tempo. Une équipe équilibrée, offensive, mais qui devra se méfier des contres zambiens.
- Gardien : Bounou, toujours aussi solide
- Défense : Mazraoui, Aguerd, Massina, Chibi
- Milieu : Saibari, Ounahi, El Aynaoui
- Attaque : Abde, Brahim Diaz, El Kaabi
Côté zambien, on attend une équipe très physique, qui ne lâchera rien. Ils savent que seule la victoire les qualifierait presque certainement. Ça promet du combat partout sur le terrain.
Le contexte du groupe A : tout se joue ce soir
Avant ce dernier tour, le Maroc mène avec quatre points. Mali et Zambie en ont deux chacun, les Comores un seul. En parallèle, Mali affronte les Comores. Autrement dit, plusieurs scénarios sont possibles.
Si le Maroc gagne, il termine premier, peu importe le résultat de l’autre match. Un nul pourrait suffire, mais ça dépendrait du goal-average. Et une défaite… eh bien, on n’a pas trop envie d’y penser côté marocain.
| Équipe | Points | Matchs joués | Goal average |
| Maroc | 4 | 2 | +2 |
| Mali | 2 | 2 | 0 |
| Zambie | 2 | 2 | 0 |
| Comores | 1 | 2 | -2 |
Vous voyez, tout reste ouvert. C’est exactement ce qu’on aime dans ces phases de groupes : l’incertitude totale jusqu’au coup de sifflet final.
Pourquoi le Maroc part favori, mais pas tranquille
Soyons honnêtes, sur le papier, les Lions ont plus de talent individuel. Des joueurs qui évoluent dans les plus grands clubs européens, une expérience récente des grandes compétitions – rappelez-vous la demi-finale de Coupe du monde il n’y a pas si longtemps.
Mais la CAN, c’est autre chose. Ici, la motivation, l’envie, le fighting spirit comptent énormément. Et la Zambie en a à revendre. J’ai vu des matchs où des équipes supposées plus faibles ont créé la surprise simplement parce qu’elles y croyaient plus.
Dans cette compétition, il n’y a pas de petit adversaire. Chaque match est une finale.
– Un observateur régulier de la CAN
Cette phrase résume bien l’esprit. Le Maroc doit aborder ce match avec humilité, sinon ça pourrait mal tourner.
Les clés du match côté marocain
D’abord, la maîtrise du ballon. Quand le Maroc arrive à poser son jeu, à faire tourner, il devient très difficile à jouer. Ounahi et Brahim Diaz sont capables de créer des décalages à tout moment.
Ensuite, l’efficacité devant le but. El Kaabi a déjà montré qu’il savait conclure. S’il est bien servi, il peut faire très mal.
Enfin, la solidité défensive. Sans Hakimi titulaire, il faudra que Chibi et Mazraoui assurent sur les côtés. Aguerd devra être impérial dans les duels aériens, car la Zambie aime bien envoyer longtemps.
- Contrôler le milieu de terrain
- Exploiter les ailes avec Abde
- Rester concentré sur les coups de pied arrêtés
- Éviter les pertes de balle inutiles au milieu
Si les Lions respectent ces points, ils ont toutes leurs chances. Mais le football, on le sait, réserve parfois des scénarios imprévus.
Et du côté zambien ? Une équipe qui croit en ses chances
Les Copper Bullets – c’est leur surnom – ont déjà prouvé qu’ils pouvaient embêter les favoris. Leur nul contre le Mali n’était pas volé. Ils ont une défense rugueuse, un milieu combatif et quelques joueurs capables de partir vite en contre.
Leur attaquant vedette, Patson Daka, même s’il n’est pas toujours titulaire en club, reste dangereux en sélection. S’il a de l’espace, il peut faire très mal. Et puis, toute l’équipe joue avec cette envie de prouver qu’elle mérite sa place parmi les grands.
Pour eux, ce match est presque une finale. Ils n’ont rien à perdre, tout à gagner. Ce genre de situation peut libérer les joueurs. Attention, danger.
Un peu d’histoire entre les deux nations
Les confrontations directes entre Maroc et Zambie en CAN ne sont pas si fréquentes, mais elles ont souvent été disputées. La dernière fois en phase finale, c’était il y a quelques éditions, et le Maroc l’avait emporté difficilement.
Mais chaque match a sa vérité. Ce soir, sur terrain neutre, avec la pression de la qualification, on repart presque de zéro. Les statistiques passées ne pèsent pas lourd quand l’enjeu est aussi fort.
Ce que ce match dit de la CAN 2025
Franchement, cette édition confirme ce qu’on pensait : le niveau monte partout. Les écarts se resserrent. Les nations historiquement moins cotées osent plus, jouent mieux. C’est bon pour le spectacle, bon pour le football africain.
Le Maroc, souvent vu comme un sérieux prétendant au titre, doit prouver qu’il sait gérer ce genre de matchs pièges. Parce que si on veut aller loin, il faudra gagner contre tout le monde, pas seulement contre les petits.
J’ai l’impression que cette génération marocaine a la maturité pour le faire. Mais il faut le démontrer sur le terrain, pas seulement en paroles.
Mes pronostics et ressentis personnels
Si vous me demandez mon avis, je vois une victoire marocaine, mais pas large. Peut-être 2-1 ou 2-0. El Kaabi qui marque, Brahim Diaz qui fait la différence sur une action individuelle.
Mais je ne serais pas surpris d’un nul. La Zambie a cette capacité à bien défendre et à attendre l’erreur adverse. Et puis, qui sait, un but en contre en fin de match…
L’aspect le plus intéressant, à mon sens, ce sera de voir comment Regragui gère l’entrée d’Hakimi. S’il le fait monter en seconde période, son impact peut être décisif sur le côté droit.
Pourquoi suivre ce match même si vous n’êtes pas marocain
Parce que c’est le genre de rencontre qui résume tout ce qu’on aime dans le football africain. De la passion, de l’intensité, des joueurs qui se transcendent pour leur pays. Et puis, il y a toujours cette petite part d’imprévisible qui rend chaque minute excitante.
Que vous soyez neutre ou supporter d’une autre équipe, ce match peut influencer toute la suite du tableau. Les premiers de groupe évitent parfois des cadors en huitièmes. Tout est lié.
Alors, installez-vous confortablement, préparez le thé à la menthe ou votre boisson préférée, et profitez. On devrait avoir du spectacle.
En attendant le coup d’envoi, on ne peut que souhaiter un beau match, avec du fair-play et beaucoup de buts – de préférence du bon côté pour les uns, ou les autres. Le football africain vit des moments forts en cette fin d’année 2025, et ce Zambie-Maroc en fait clairement partie.
Quelle que soit l’issue, une chose est sûre : les débats vont être animés demain matin autour du café. Et c’est aussi pour ça qu’on aime cette compétition.
