Vous souvenez-vous de la dernière fois qu’un club anglais a réalisé le doublé Premier League – Ligue des Champions ? C’était il y a plus de quinze ans, avec Chelsea en 2012. Depuis, personne n’y est parvenu. Et pourtant, en cette fin décembre 2025, une équipe semble avoir toutes les cartes en main pour briser cette série. Arsenal, oui, les Gunners, font figure de favori sérieux sur les deux tableaux. Je ne sais pas vous, mais moi, je sens quelque chose de spécial dans l’air à Londres nord.
Le club est leader de son championnat domestique, en tête de la phase de ligue en C1, et affiche une solidité impressionnante malgré quelques absences. Ce n’est plus l’Arsenal fragile des saisons passées. C’est une machine bien huilée, pensée pour gagner maintenant.
Pourquoi 2025-2026 pourrait être l’année d’Arsenal
Quand on regarde de plus près, plusieurs éléments sautent aux yeux. D’abord, la profondeur de l’effectif. Le mercato estival a été massif, avec des investissements records. Chaque poste est doublé, voire triplé. Et ça change tout.
Ensuite, il y a cette capacité nouvelle à gagner les matchs qu’on perdait avant. Vous savez, ces rencontres contre les équipes de bas de tableau où on laissait filer des points bêtement. Cette saison, même dans la difficulté, les trois points rentrent. C’est un signe de maturité énorme.
Un effectif construit pour dominer sur deux fronts
Ce qui frappe le plus, c’est la richesse du groupe. Mikel Arteta l’a répété récemment : il dispose selon lui de la meilleure équipe possible pour viser les deux grands trophées. Et franchement, on a du mal à lui donner tort.
Dans les cages, David Raya s’impose comme l’un des tout meilleurs gardiens d’Europe, avec un remplaçant de luxe derrière lui. En défense, la charnière centrale est béton, les latéraux offensifs et solides. Au milieu, Declan Rice dicte le tempo, entouré de profils complémentaires.
Devant, c’est l’embarras du choix. Même sans certains cadres blessés récemment, l’attaque tourne à plein régime. Des joueurs polyvalents, capables de permuter, de s’adapter. C’est ce qu’on appelle un effectif vraiment complet.
- Gardiens : un titulaire indiscutable et une doublure expérimentée
- Défense : solidité et relance de haut niveau
- Milieu : créativité, intensité, récupération
- Attaque : vitesse, technique, finition, profondeur
Et surtout, l’académie continue de produire. Des jeunes de 15-16 ans qui frappent déjà à la porte de l’équipe première. Ça donne une dynamique interne incroyable.
Les anciens y croient dur comme fer
Ce qui est intéressant, c’est que ceux qui ont porté le maillot rouge et blanc avant sont unanimes : cette équipe a quelque chose de différent.
« Ils ont enfin deux joueurs par poste. Quand l’un manque, l’autre prend le relais sans baisse de niveau. C’est la grande force cette saison. »
Un ancien milieu français des années 2000 souligne particulièrement cette évolution. Il rappelle que par le passé, les blessures de joueurs clés faisaient dérailler la saison. Aujourd’hui, non. Les victoires s’enchaînent même dans l’adversité.
« Arsenal ne lâche plus de points contre les petites équipes. Ce genre de match qu’on perdait l’an dernier, on le gagne maintenant. C’est un changement mental énorme. »
– Un ancien Gunner champion d’Angleterre
Un autre défenseur emblématique insiste sur la gestion future du vestiaire. Avec autant de talents, il faudra que personne ne se frustre sur le banc. Mais il fait confiance à Arteta pour gérer ça. Le coach espagnol a prouvé qu’il savait parler aux joueurs, les motiver, les faire progresser.
Enfin, un troisième voix, celle d’un latéral droit qui a connu les grandes heures : le retour progressif des blessés va encore renforcer l’équipe. Notamment un milieu créatif qui apporte ce petit plus dans l’animation.
La Ligue des Champions : le dernier frontier
En Premier League, Arsenal a montré qu’il pouvait rivaliser avec Manchester City. Les autres gros semblent un cran en dessous cette saison. Liverpool et Chelsea sont là, mais pas au même niveau de constance. Aston Villa impressionne, mais tenir sur 38 journées, c’est autre chose.
Mais la grande question reste la Ligue des Champions. Arsenal n’a plus atteint une finale depuis 2006. La génération actuelle n’a pas cette expérience des grands rendez-vous européens au printemps.
Cependant, certains signaux sont encourageants. La victoire convaincante contre un géant bavarois en phase de groupes a marqué les esprits. Ça a envoyé un message clair : Arsenal n’a plus peur des gros.
« Battre le Bayern 3-1 à domicile, ce n’est pas rien. Ça montre qu’on peut rivaliser avec n’importe qui sur une manche. »
Reste à voir comment l’équipe gérera la pression quand arriveront les quarts, les demies, la finale. Parce que là, chaque erreur se paie cash. Et la fatigue accumulée en championnat peut jouer des tours.
Les joueurs clés à protéger absolument
Dans toute grande équipe, il y a des piliers qu’il ne faut surtout pas perdre. Pour Arsenal, deux noms reviennent sans cesse.
Declan Rice d’abord. Le milieu anglais est le poumon, l’équilibre, le leader silencieux. Sans lui, le milieu perd en intensité et en récupération. Il est irremplaçable dans le système actuel.
Ensuite, David Raya. Le gardien espagnol excelle dans le jeu au pied, ce qui est central dans la construction d’Arteta. Ses relances, sa lecture, sa présence rassurent toute la défense.
Derrière eux, Bukayo Saka reste le danger numéro un en attaque. Sa capacité à déstabiliser les défenses, à provoquer, à marquer ou faire marquer est unique.
Si ces trois-là restent en forme jusqu’en mai, Arsenal aura de sérieuses chances. Sinon… ça pourrait compliquer les choses.
Et si la qualité de jeu baisse un peu ?
On l’a remarqué ces dernières semaines : le jeu est parfois un peu moins fluide, un peu moins dominateur qu’en début de saison. Est-ce la fatigue ? L’enchaînement des matchs ? Les absences ?
Certaines voix s’interrogent. Contre les tout meilleurs, Arsenal n’a pas encore gagné cette saison. Des nuls ou défaites contre les rivaux directs. C’est un point d’attention.
Mais en même temps, l’équipe gagne quand elle joue moins bien. C’est souvent le signe des grandes équipes championnes. Elles savent souffrir, gratter des points même sans briller.
Et puis, le retour progressif des blessés devrait redonner de la fraîcheur et de la créativité. Le plus dur sera peut-être de gérer l’abondance au moment où tout le monde sera disponible.
Le calendrier et les pièges à venir
Juste après la trêve, un gros test attend les Gunners : la réception d’Aston Villa, qui marche très fort cette saison. Un match piège, contre une équipe joueuse et en confiance.
Ensuite, le printemps européen arrivera vite. Les phases finales de C1, combinées aux sprint final en Premier League. Il faudra une gestion parfaite de l’effectif, des rotations intelligentes.
Arteta a prouvé qu’il savait faire tourner sans perdre en compétitivité. C’est un atout majeur.
Mon avis personnel : oui, ils peuvent le faire
Franchement, je n’ai pas vu une équipe d’Arsenal aussi complète depuis l’époque des Invincibles. Bien sûr, il reste des doutes, des questions. Mais l’impression générale est celle d’une équipe prête.
Le mental semble plus fort. La gestion des moments difficiles est meilleure. Et surtout, il y a cette faim. Arteta veut gagner, les joueurs aussi. On le sent.
Alors, doublé ? Peut-être pas garanti, mais clairement possible. Plus possible que ces dix dernières années en tout cas. Et si ça arrive, ce sera une saison gravée dans l’histoire du club.
Et vous, vous y croyez ? Dites-le moi en commentaire, j’ai hâte de lire vos avis. Parce que cette saison d’Arsenal, elle promet d’être mémorable, dans un sens ou dans l’autre.
(Article rédigé fin décembre 2025 – la saison est encore longue, mais les signaux sont au vert pour les Gunners.)
