Imaginez un peu : votre meilleur joueur, votre capitaine, votre leader naturel, cloué sur la touche depuis presque deux mois. Et soudain, à un moment crucial de la compétition, il est prêt à revenir. C’est exactement ce qui arrive au Maroc en cette fin décembre 2025. Achraf Hakimi, ce phénomène du football mondial, s’apprête à vivre ses premières minutes dans cette Coupe d’Afrique des Nations. Franchement, ça donne des frissons rien que d’y penser.
Le sélectionneur national a été clair, presque enthousiaste, en conférence de presse. Le latéral droit va bel et bien fouler la pelouse face à la Zambie. Peut-être pas dès le coup d’envoi, mais en tout cas pendant le match. Et pour une équipe qui vise clairement le titre, ce retour tombe à pic. Allez, on plonge dans cette histoire qui sent bon le grand football africain.
Le grand retour d’un leader incontesté
Depuis cette fameuse soirée de novembre, où un tacle un peu trop appuyé l’a envoyé directement à l’infirmerie, les supporters marocains retenaient leur souffle. Une entorse de la cheville, ça peut paraître banal pour certains, mais quand il s’agit d’un joueur de ce calibre, chaque semaine loin des terrains pèse lourd. Hakimi n’a pas joué depuis début novembre, et pourtant, il a travaillé comme un fou pour revenir au top.
Ce qui impressionne, c’est la façon dont il a géré sa rééducation. Pas de plaintes, pas de précipitation, juste une détermination froide. D’après ce qu’on entend dans l’entourage de la sélection, il a suivi un programme ultra-rigoureux, entre soins intensifs et préparation physique adaptée. Résultat ? Il est prêt. Pas à 100 % peut-être, mais suffisamment pour apporter cette étincelle qui manquait aux Lions de l’Atlas lors des deux premiers matchs.
Ce qu’on veut, c’est qu’il progresse avec l’équipe et qu’on le garde pour toute la compétition.
Le sélectionneur Walid Regragui
Cette phrase résume parfaitement la stratégie. Pas question de griller le joueur d’entrée de jeu. On le ménage, on le fait monter en puissance, parce que l’objectif, c’est d’aller le plus loin possible. Et pour ça, avoir son capitaine en pleine forme au moment des matchs à élimination directe, c’est tout simplement indispensable.
Une absence qui n’a pas coulé l’équipe
Il faut le reconnaître, le Maroc a plutôt bien tenu le choc sans son maître à jouer. Victoire tranquille contre les Comores, nul solide face au Mali. Deux matchs, quatre points, et une qualification pour les huitièmes déjà presque dans la poche. Pas mal du tout, non ?
Mais soyons honnêtes : l’équipe n’était pas tout à fait la même. On sentait parfois un manque de percussion sur le côté droit, une certaine absence de leadership dans les moments chauds. Les remplaçants ont fait le job, et plutôt bien même, mais remplacer un joueur de ce niveau, c’est mission impossible. Comme l’a si bien dit le coach : est-ce qu’un entraîneur pourrait se passer volontairement de son meilleur élément ? La réponse est évidente.
- Une défense solide malgré l’absence du titulaire habituel
- Des attaquants qui ont su trouver la faille quand il le fallait
- Un collectif qui a répondu présent dans l’adversité
- Mais une petite étincelle en plus qui manquait cruellement
Ces performances sans Hakimi montrent une chose essentielle : cette génération marocaine a de la profondeur. Des joueurs capables de prendre le relais, de porter l’équipe quand les stars sont absentes. C’est rassurant pour la suite, parce que dans un tournoi comme la CAN, les imprévus sont légion.
Pourquoi ce retour change tout contre la Zambie
Lundi soir, le Maroc affronte la Zambie pour clôturer la phase de groupes. Sur le papier, c’est un match à la portée des Lions de l’Atlas. Mais dans le football africain, rien n’est jamais acquis. La Zambie a toujours cette capacité à surprendre, à jouer sans pression, avec une envie débordante. Et puis, il y a cette première place du groupe à aller chercher.
Terminer premier, ça veut dire éviter potentiellement des gros morceaux dès les huitièmes. Ça veut dire aussi garder un momentum positif, montrer qu’on est là pour dominer. Et pour ça, avoir Hakimi sur le terrain, même quelques minutes, peut faire basculer les choses.
Parce qu’il ne faut pas se leurrer : sa présence change la donne. Défensivement, il apporte une solidité incroyable. Offensivement, ses montées, ses centres, sa vitesse, c’est une arme fatale. Et puis il y a cet aspect psychologique. Quand les adversaires voient son nom sur la feuille de match, ils savent que ça va être compliqué.
On a le meilleur joueur d’Afrique, un des meilleurs joueurs du monde maintenant.
Walid Regragui, sans filtre
Cette déclaration en dit long sur l’importance du joueur. Meilleur joueur d’Afrique, leader charismatique, capitaine respecté. Son retour, c’est un message envoyé à toute la concurrence : le Maroc passe à la vitesse supérieure.
Le profil unique d’Achraf Hakimi
On parle souvent de lui comme d’un des meilleurs latéraux droits du monde, et ce n’est pas volé. Sa capacité à défendre comme un roc tout en attaquant comme un ailier pur, c’est rare. Très rare même. Ajoutez à ça une technique irréprochable, une vitesse de pointe impressionnante, et une intelligence de jeu au-dessus de la moyenne.
Mais ce qui le distingue vraiment, c’est son mental. Ce garçon a une faim de victoire insatiable. Que ce soit en club ou en sélection, il donne tout, tout le temps. Et en sélection nationale, il porte ce maillot avec une fierté particulière. On l’a vu lors de la dernière Coupe du Monde, où il a été l’un des héros de cette épopée historique.
Aujourd’hui, à 27 ans, il est à l’apogée de sa carrière. Champion d’Europe avec son club, titulaire indiscutable, respecté partout. Et pourtant, il revient d’une blessure sérieuse sans perdre cette envie. C’est ça, la marque des très grands.
Les enjeux du match contre la Zambie
Revenons au concret. Ce troisième match de groupe n’est pas anodin. Une victoire assurerait presque certainement la première place, avec tous les avantages que ça comporte. Un nul pourrait suffire, mais pourquoi se contenter du minimum quand on a les moyens de faire mieux ?
- Assurer la qualification en beauté
- Prendre la première place du groupe A
- Intégrer progressivement le capitaine dans le collectif
- Envoyer un signal fort aux autres favoris
- Préparer au mieux les phases finales
La Zambie, de son côté, jouera probablement sa survie dans la compétition. Ils n’ont rien à perdre, et ça peut les rendre dangereux. Mais avec un Hakimi motivé comme jamais, le Maroc a clairement les moyens de dominer cette rencontre.
J’ai comme l’impression qu’on va assister à un match rythmé, avec des espaces, et des occasions de part et d’autre. Le genre de rencontre où un joueur comme lui peut faire la différence sur un seul déboulé.
La gestion intelligente d’un retour de blessure
Ce qui est intéressant, c’est la façon dont l’encadrement gère ce retour. Pas de précipitation, pas de risque inutile. On sent une vraie stratégie derrière tout ça. Le joueur a été préservé pour les deux premiers matchs, il a pu observer, analyser, rester dans le groupe sans forcer.
Et maintenant, on le lance doucement. Peut-être une demi-heure, peut-être plus selon le scénario. L’idée, c’est de lui redonner du rythme, de la confiance, tout en le gardant frais pour les échéances à venir. C’est du management de haut niveau.
Parce que dans une CAN, tout va très vite. Les matchs s’enchaînent, la fatigue s’accumule, les blessures guettent. Avoir son leader au top au moment où ça compte vraiment, c’est un avantage énorme.
L’impact psychologique sur le groupe
Au-delà des aspects purement techniques, il y a tout l’aspect humain. Voir son capitaine revenir, prêt à en découdre, ça booste tout le monde. Les jeunes joueurs qui ont pris des responsabilités pendant son absence vont pouvoir à nouveau compter sur ce repère.
Et puis il y a cette aura particulière. Hakimi, c’est un gagneur. Il transmet cette mentalité à tout le vestiaire. Son retour, c’est comme si l’équipe passait en mode « on ne rigole plus ».
Je me souviens de certaines compétitions où le retour d’un leader a complètement transformé une équipe. Là, on est dans ce scénario-là. Les Lions de l’Atlas vont gagner en confiance, en agressivité, en ambition.
Vers une CAN mémorable pour le Maroc ?
Avec ce retour, les ambitions marocaines prennent une autre dimension. On parle d’une génération dorée, capable de viser le titre. Après la demi-finale mondiale il y a trois ans, après des performances solides en club pour beaucoup de joueurs, tout est réuni.
Mais attention, la CAN reste une compétition impitoyable. Les surprises sont fréquentes, les favoris tombent parfois dès les premiers tours. Le Maroc le sait mieux que personne. Mais avec un effectif complet, avec son capitaine de retour, les chances sont clairement de leur côté.
Ce match contre la Zambie, c’est le début de quelque chose. Le début d’une deuxième partie de tournoi où le Maroc va montrer son vrai visage. Et personnellement, j’ai hâte de voir ça. Parce que quand Hakimi est là, tout devient possible.
Alors, rendez-vous lundi soir pour vivre ce moment. Le retour d’un champion, le réveil d’un lion. Le football africain va vibrer, et le Maroc compte bien en être le principal acteur.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Ce retour va-t-il propulser le Maroc vers le titre ? Ou faut-il rester prudent ? Une chose est sûre : ça promet du spectacle.
