Vous souvenez-vous de cette sensation amère, quand une grande équipe de football trébuche là où on l’attend le moins ? Pour l’Algérie, ces dernières années en Coupe d’Afrique des Nations ont ressemblé à un cauchemar récurrent. Deux éditions de suite, les Fennecs, pourtant champions en 2019, ont quitté la compétition dès la phase de poules. Impensable pour une nation qui vibre autant pour son football. Et voilà que ce mercredi 24 décembre 2025, à Rabat, tout peut repartir sur de nouvelles bases face au Soudan.
Je ne sais pas vous, mais personnellement, j’ai toujours trouvé que les entrées en matière dans une grande compétition réservent leur lot de surprises. Parfois, c’est fluide et rassurant. D’autres fois, ça coince dès le départ et ça hypothèque la suite. Pour les Algériens, ce match contre le Soudan n’est pas seulement une première journée de groupe E. C’est presque une thérapie collective après les déceptions accumulées.
Une rédemption attendue pour les Fennecs
Revenons un instant en arrière. L’Algérie a connu une période faste, culminant avec ce titre magnifique en 2019. Riyad Mahrez, alors au sommet de son art, portait l’équipe vers les étoiles. Mais ensuite ? Deux CAN ratées, et même une absence à la Coupe du monde. Dur à avaler pour les supporters qui rêvent de revivre les grandes heures.
Aujourd’hui, sous la direction de Vladimir Petkovic, l’équipe semble avoir retrouvé un certain équilibre. Les qualifications pour le prochain Mondial se sont déroulées sans accroc majeur, ce qui a redonné confiance à tout le monde. On sent une forme ascendante, une envie de prouver que les échecs passés ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Mais attention, le football africain ne pardonne pas la moindre baisse de régime.
Le contexte du match : horaire et diffusion
Pratique d’abord : le coup d’envoi est prévu à 16 heures heure française, ce mercredi 24 décembre 2025. Le lieu ? Le beau stade de Rabat, au Maroc, qui accueille une partie de cette CAN 2025.
Pour ne rien rater, direction beIN Sports 1. La chaîne détient les droits et proposera la rencontre en direct intégral, avec commentaires et analyses habituelles. Si vous préférez suivre par écrit, de nombreux lives sont disponibles sur les sites spécialisés. Mais franchement, pour un match d’ouverture comme celui-ci, rien ne vaut les images.
L’Algérie version Petkovic : ce qui a changé
Vladimir Petkovic, l’entraîneur suisse, sait qu’il joue gros. Arrivé après les déconvenues, il a dû reconstruire une équipe blessée dans son orgueil. Son approche ? Plus de discipline tactique, une meilleure gestion des egos, et une volonté de faire jouer collectif avant tout.
Les résultats récents parlent pour lui. L’Algérie s’est qualifiée sans trembler pour la Coupe du monde 2026, chose qu’elle avait manquée deux fois de suite. Ça redonne de la confiance, ça soude le groupe. On sent que les joueurs ont envie de montrer autre chose que les performances ternes des dernières CAN.
- Une défense plus solide, avec des automatismes mieux rodés
- Un milieu créatif autour de figures expérimentées
- Une attaque portée par l’inévitable Riyad Mahrez
- Des jeunes qui poussent et apportent de la fraîcheur
L’aspect peut-être le plus intéressant, c’est cette capacité retrouvée à gagner les matchs importants. On n’est plus dans la période où l’Algérie dominait sans concrétiser. Là, on sent une équipe pragmatique, prête à tout pour avancer.
Riyad Mahrez, l’éternel leader
Parlons-en, de Mahrez. À bientôt 34 ans, le capitaine reste l’atout maître des Fennecs. Sa vision, sa technique, son sang-froid dans les moments clés font encore la différence. On l’a vu récemment briller en club, et il arrive en sélection avec l’envie de porter son pays vers un nouveau sacre.
Est-ce qu’il peut, à lui seul, changer le destin d’une équipe ? Bien sûr que non. Mais quand il est en forme, il élève tout le monde autour de lui. Les défenseurs adverses le craignent, les coéquipiers se nourrissent de ses inspirations. Et pour ce match d’ouverture, on imagine mal l’Algérie sans un grand Mahrez.
Le leader ne se discute pas quand il montre l’exemple sur le terrain comme lui.
Les absents et les surprises dans la liste
Malheureusement, tout n’est pas rose. Houssem Aouar, le milieu talentueux, a déclaré forfait à la dernière minute. Une perte importante au niveau créatif. Pour le remplacer, Petkovic a appelé Himad Abdelli, le joueur d’Angers qui monte en puissance.
Abdelli va découvrir la CAN dans un contexte particulier. La concurrence est rude au milieu : des profils comme Anis Hadj Moussa ou Ilan Kebbal ne lâchent rien. Va-t-il grappiller du temps de jeu ? Difficile à dire, mais son appel montre que le sélectionneur croit aux jeunes talents de Ligue 1.
D’autres choix ont fait parler. Luca Zidane dans les cages, par exemple, porte une histoire particulière. Le fils de la légende française a choisi l’Algérie, et beaucoup voient en lui le gardien titulaire de demain. Son présence ajoute une touche d’émotion à cette sélection.
Le Soudan, un adversaire à ne pas sous-estimer
On parle beaucoup de l’Algérie, mais quid du Soudan ? Les Faucons du Jediane ne sont pas là pour faire de la figuration. Qualifiés après une campagne honorable, ils arrivent avec l’étiquette d’outsider, mais aussi avec cette envie de créer l’exploit.
Leur force ? Une solidarité défensive et des contres rapides. Ils savent jouer bas, attendre l’erreur adverse, et punir. Face à une Algérie qui devra faire le jeu, ça pourrait poser problème si les Fennecs manquent de patience.
- Des joueurs physiques, habitués aux duels
- Un collectif rodé malgré moins de stars individuelles
- L’expérience de certaines compétitions passées
- La motivation de l’outsider qui n’a rien à perdre
Bref, sous-estimer le Soudan serait la pire des erreurs. On a vu par le passé des favoris trébucher face à des équipes supposées plus faibles. L’Algérie doit aborder ce match avec humilité et concentration maximale.
Le groupe E : un chemin semé d’embûches
Dans ce groupe E, rien ne sera facile. Outre le Soudan, l’Algérie croisera probablement des équipes solides. La concurrence sera rude pour les deux places qualificatives. Chaque point comptera, et une victoire dès la première journée serait un signal fort envoyé aux autres.
Le calendrier joue aussi. Jouer à Rabat, avec un public qui soutient massivement l’Algérie malgré les tensions politiques passées avec le Maroc, c’est un vrai plus. On sent une communion particulière, comme si tout le Maghreb vibrait pour les Verts en ce moment.
Pourquoi ce match peut marquer un tournant
Plus qu’une simple rencontre, ce Algérie-Soudan pourrait définir la trajectoire de toute la compétition pour les Fennecs. Une victoire convaincante, et voilà l’équipe lancée, la confiance au beau fixe. Un résultat décevant, et les vieux démons referont surface immédiatement.
J’ai l’impression que cette génération a envie de marquer l’histoire autrement que par des regrets. Mahrez, Bennacer, Bounedjah… ils savent que le temps passe. Cette CAN 2025, disputée en décembre pour des raisons calendaires, représente peut-être leur dernière grande chance de briller ensemble.
Et puis, il y a cette ambiance particulière. Une CAN en hiver, des matchs à 16h, des familles réunies devant la télé pour Noël… Tout ça ajoute une saveur unique. On sent que le football africain vit un moment spécial.
Au final, ce mercredi après-midi s’annonce passionnant. L’Algérie a tout pour bien démarrer : talent, expérience, envie. Mais le Soudan aura son mot à dire. Rendez-vous à 16h sur beIN Sports 1 pour vivre ça en direct. Et qui sait, peut-être assister au début d’une belle aventure pour les Fennecs.
Le football, c’est ça aussi : l’espoir renouvelé à chaque compétition. Allez les Verts ?
