Vous savez ce moment où vous regardez un match et, soudain, un gamin de vingt ans semble dicter le tempo comme s’il avait déjà dix saisons dans les jambes ? C’est exactement ce qui m’arrive à chaque fois que je vois Arthur Vermeeren évoluer sous le maillot ciel et blanc. Franchement, ça fait plaisir de voir un jeune poser autant de calme dans le chaos de la Ligue 1 et de la Ligue des champions.
Arthur Vermeeren, la pépite qui fait déjà l’unanimité à Marseille
Arrivé dans les toutes dernières heures du mercato estival en prêt avec option d’achat, personne n’attendait forcément le Belge à ce niveau-là, aussi vite. Douze matchs plus tard, dont huit titularisations, le débat est clos : le gamin a déjà conquis le vestiaire, le staff et les supporters. Et quand on entend les compliments qui pleuvent, on comprend pourquoi.
Le directeur du football marseillais ne tarit pas d’éloges : il parle d’un joueur génial, très discret, très calme et surtout très mature pour son âge. Et il n’est pas le seul. Après une prestation XXL face à un cador européen, le même dirigeant lâchait, ébahi : « Pour son âge, il joue déjà comme un ancien. » Avouez que ça fait rêver.
Un style qui rappelle les maîtres catalans
Ce qui frappe en premier, c’est cette sérénité hallucinante balle au pied. Là où beaucoup de jeunes paniquent sous la pression du Vélodrome ou en Ligue des champions, lui semble toujours avoir trois secondes d’avance. Il lève la tête, il oriente le jeu, il casse les lignes d’un geste simple. C’est propre, c’est fluide, c’est… espagnol ? Beaucoup y voient déjà des airs d’Andrés Iniesta ou de Xavi Hernández dans la gestion du tempo et la lecture des espaces.
« Il me rappelle Iniesta et Xavi dans la façon de se placer, de toujours être bien orienté et de faire les choix justes sous pression. »
Un observateur régulier du championnat
Et pourtant, on parle d’un garçon qui n’a même pas encore fêté ses 21 ans. Formé à Anvers, passé par le RB Leipzig où il n’a jamais vraiment eu sa chance, il débarque à Marseille comme une opportunité de relance. Résultat ? Il s’impose direct. Parfois titulaire aux côtés de Kondogbia, parfois en relayeur droit, il apporte cette touche de classe dont le milieu marseillais avait cruellement besoin.
Des statistiques qui ne mentent pas
Allez, on parle chiffres parce que ça aide à comprendre l’impact. Sur ses huit titularisations toutes compétitions confondues :
- Plus de 90 % de passes réussies en moyenne
- Près de 6 ballons récupérés par match
- Une précision chirurgicale dans les passes vers l’avant
- Zéro carton rouge, une discipline exemplaire
Ce n’est pas un monstre physique comme certains milieux modernes, mais il compense par une intelligence de placement rare. Il anticipe, il sent le danger, il oriente le bloc. Bref, il fait jouer les autres mieux. Et ça, dans le système de Roberto De Zerbi qui demande beaucoup de circulation et de mouvement, c’est de l’or.
L’option d’achat à 20 millions ? Une aubaine
Vingt millions d’euros. C’est le montant de l’option d’achat incluse dans le prêt. À l’heure où les prix flambent pour n’importe quel joueur un peu potable, ça ressemble presque à une blague. Surtout quand on voit la progression fulgurante du Belge depuis son arrivée.
À Marseille, on ne s’en cache plus : on veut le garder. Le joueur lui-même semble s’épanouir dans le sud, sous le soleil et dans l’ambiance bouillante du Vélodrome. Son entourage le dit heureux, intégré, et surtout en confiance avec un coach qui croit en lui à 200 %.
Et franchement, quand on voit la qualité du garçon, on se dit que lever l’option dès cet hiver ou au plus tard en juin serait une des meilleures affaires du club depuis longtemps. Parce que dans six mois, un an, son prix aura probablement doublé.
Le retour en Belgique, un clin d’œil du destin
Ce mardi soir, l’OM se déplace à Saint-Gilloise pour un match crucial de Ligue des champions. Pour Arthur, c’est un peu un retour aux sources. Belge, formé à quelques kilomètres de Bruxelles, il connaît parfaitement cette ambiance et ce football-là.
On imagine déjà les supporters de l’Union prêts à lui réserver un accueil chaleureux… ou pas. Mais sur le terrain, le gamin ne devrait pas trembler. Il a déjà prouvé qu’il savait gérer la pression des grands rendez-vous européens. Et qui sait, une nouvelle masterclass pourrait bien sceller son avenir marseillais plus vite que prévu.
Et maintenant ? Un titulaire indiscutable à court terme ?
La question qui brûle toutes les lèvres : va-t-il devenir indiscutable dès cette saison ? Avec la concurrence au milieu (Kondogbia, Höjbjerg, Rongier de retour de blessure), rien n’est acquis. Mais sa régularité et sa complémentarité avec les autres font qu’il entre systématiquement dans les plans du coach.
Personnellement, je le vois bien former une doublette ultra-complémentaire avec un joueur plus physique à ses côtés. Sa capacité à accélérer ou ralentir le jeu selon les besoins est un luxe que peu de clubs possèdent à ce poste.
Et puis soyons honnêtes : dans un football où les jeunes talents sont souvent surcotés, Arthur Vermeeren, lui, semble sous-coté. Il fait partie de ces rares joueurs qui donnent l’impression que tout est simple. Et ça, ça n’a pas de prix.
Un avenir déjà tout tracé ?
À moyen terme, on parle déjà de lui comme un futur cadre de la sélection belge, aux côtés de joueurs comme De Bruyne (quand il sera encore là) ou les jeunes qui montent. À Marseille, on rêve évidemment de le garder le plus longtemps possible.
Parce que des joueurs avec cette maturité, cette vision, cette élégance technique, on n’en croise pas tous les jours. Et quand l’un d’eux tombe amoureux du club et de la ville, il faut tout faire pour le conserver. Vingt millions ? Franchement, si l’OM ne lève pas l’option, un autre club le fera. Et on regrettera longtemps d’avoir laissé filer celui qu’on appelle déjà, à juste titre, le joyau belge de l’Olympique de Marseille.
Alors oui, le football va vite. Mais parfois, il suffit de quelques matchs pour comprendre qu’on assiste à l’éclosion de quelque chose de spécial. Arthur Vermeeren, c’est ça. Un talent brut, poli par l’intelligence et la sérénité. Et croyez-moi, on n’a pas fini d’en entendre parler.
Et vous, vous en pensez quoi ? Le gamin va-t-il devenir le prochain grand milieu de l’OM ? Dites-le moi en commentaire, on en reparle après le match de ce soir en Belgique…
