Franchement, quand on défend un titre, le premier match nul sans but, ça fait mal. L’Algérie, tenante de la Coupe Arabe, a démarré sa campagne par un 0-0 poussif contre le Soudan. Ce samedi, face à Bahreïn, il n’y a plus de marge : il faut gagner, et surtout marquer. Parce que rester muet deux matchs d’affilée dans un tournoi aussi court, ça sent le piège.
Un match à ne pas rater ce samedi après-midi
Le coup d’envoi est programmé à 14h30 heure française, parfait pour un café et un match avant les traditionnels matchs de Ligue 1 du soir. En France, il faudra zapper sur beIN Sports 8. Oui, la chaîne 8, celle qu’on retrouve parfois tout en bas de la liste, mais croyez-moi, ce week-end elle vaudra le détour.
Pour les abonnés, c’est direct. Pour les autres, il reste toujours les solutions légales de partage d’écran entre amis ou les offres week-end que propose parfois la chaîne qatarie. Bref, on trouve toujours un moyen quand l’Algérie joue.
Pourquoi ce match est déjà décisif
Regardez le groupe : l’Irak a déjà pris trois points contre Bahreïn (2-1), le Soudan a arraché un nul contre nous. Si l’Algérie veut éviter les calculs tordus à la dernière journée, il faut impérativement battre Bahreïn. Un nouveau faux-pas et on se retrouve déjà sous pression avant d’affronter l’Irak.
Et franchement, sur le papier, Bahreïn reste prenable. L’équipe est courageuse, parfois joueuse, mais manque cruellement d’expérience à ce niveau. Leur défaite contre l’Irak a montré des failles défensives qu’un Slimani en forme peut punir sans trembler.
Slimani, Brahimi : il est temps de répondre présent
On les attend. On les attend depuis le début. Islam Slimani, meilleur buteur de l’histoire des Fennecs, a beau être là, il n’a toujours pas trouvé le chemin des filets dans cette compétition. Pareil pour Yacine Brahimi, le magicien qu’on adore voir dribbler dans les petits espaces.
Ils savent que le peuple attend un geste, un but, une étincelle. Le brassard de capitaine de Slimani pèse lourd en ce moment.
Contre le Soudan, on a vu trop de centres stériles, trop de tentatives individuelles sans succès. Face à Bahreïn, il faudra plus de mouvement, plus de liant. Madjid Bougherra, le sélectionneur, l’a répété : « On doit être plus tueur devant le but ».
Bahreïn, plus qu’un petit poucet ?
Sous-estimer Bahreïn serait une erreur. Oui, ils ont perdu contre l’Irak, mais ils ont marqué, ils ont posé des problèmes. Leur attaquant Mahor Hasan n’est pas un foudre de guerre, mais il sait se placer. Et dans un match où l’Algérie doit absolument gagner, la tension peut faire déjouer n’importe qui.
Leur gardien, Sayed Shubbar Alawi, a sorti quelques parades décisives récemment. S’il décide de faire le match de sa vie, ça peut vite devenir compliqué. Souvenez-vous du Qatar face à des « petites » équipes par le passé : ça pardonne rarement les occasions manquées.
Le contexte particulier de cette édition
Organisée au Qatar, juste avant la folie de la Coupe du Monde des clubs et à un an de la grand-messe mondiale 2026, cette Coupe Arabe a une saveur spéciale. Beaucoup de joueurs veulent se montrer, certains espèrent même attirer l’œil de clubs européens en manque de profils nord-africains.
- Pour l’Algérie → conserver le trophée gagné en 2021 à domicile
- Pour les joueurs → rappeler qu’on existe encore sur la scène internationale
- Pour le public → retrouver le plaisir de vibrer après des dernières CAN décevantes
Et puis il y a cette ambiance si particulière des stades qataris : climatisation à fond, supporters qui chantent parfois dans le vide, mais quand même une intensité folle quand les deux équipes maghrébines ou arabes se rencontrent.
Les clés tactiques du match
Bahreïn devrait évoluer en 4-4-2 assez bas, prêt à contrer. L’Algérie, elle, va probablement insister sur les ailes avec Belaïli ou Brahimi, et chercher Slimani dans la surface. La bataille du milieu sera rude : si Benayada et Mandi arrivent à couper les lignes de passe, ça peut libérer des espaces.
Petite statistique qui donne le sourire : lors de la dernière édition, l’Algérie avait marqué au moins deux buts lors de quatre de ses six matchs. On signe où pour retrouver cette efficacité ?
Et si l’Algérie gagne largement ?
Un succès 2-0 ou 3-0 ferait un bien fou au goal-average et au moral. On pourrait ensuite aborder le dernier match contre l’Irak avec plus de sérénité. Et qui sait, libérer enfin cette équipe qui semble encore porter le poids du match nul initial.
Dans le pire des cas, un match nul nous mettrait déjà en danger. Et là, il faudrait sortir la calculette. Personne n’a envie de revivre ça.
Où et comment suivre le match en détail
Je le répète pour ceux du fond : samedi 6 décembre, 14h30, beIN Sports 8. Le commentaire devrait être assuré par des voix habituées au football arabe, donc ça promet de l’ambiance.
Si vous êtes en déplacement, l’application beIN Sports marche plutôt bien à l’étranger avec un petit VPN si besoin. Et pour les livescore, les habitués savent où aller.
Perso, je sens un 2-0 tranquille avec un but de la tête de Slimani et une inspiration de Brahimi en seconde période. Et vous, vous pariez sur quoi ?
Allez les Verts. Ce samedi, on remet les pendules à l’heure.
