Vous savez ce moment précis, vers midi, où l’on se dit que la journée va être tranquille… et puis bam, l’actualité vous tombe dessus comme une averse en plein mois de décembre ? Eh bien aujourd’hui, 8 décembre 2025, c’est exactement ça. Entre le suspense insoutenable autour du budget de la Sécurité sociale, la diplomatie à couteaux tirés sur l’Ukraine et même une grève qui menace le plus grand musée du monde, on se demande où on va trouver le temps de déjeuner.
Allez, café à la main, on décortique ensemble ce qui se passe vraiment, sans langue de bois.
Le grand oral du budget de la Sécu : ça passe ou ça casse mardi
Franchement, je ne sais pas vous, mais moi, suivre les débats sur le PLFSS (le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, oui, je sais, le nom est aussi sexy qu’un formulaire Cerfa) est devenu mon feuilleton préféré de l’hiver. On est à deux doigts du dénouement et, croyez-moi, c’est plus tendu que la finale de Koh-Lanta.
Ce qui met tout le monde sur les nerfs ? Le vote définitif prévu mardi à l’Assemblée nationale. Vendredi, le volet recettes est passé de justesse grâce à des compromis arrachés à la dernière minute (adieu l’idée d’augmenter les franchises médicales, ouf) et surtout grâce à… un hémicycle à moitié vide. Le Rassemblement national, en particulier, brillait par son absence. Pratique.
Les socialistes, nouveaux faiseurs de rois
Ce matin, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a lâché une petite bombe sur les ondes : il appelle ses députés à voter pour ce texte de compromis. Pourquoi ce revirement ? Parce qu’il y a obtenu, dit-il, « toute une série d’avancées ». Et la plus symbolique, c’est la suspension pure et simple de la réforme des retraites. Oui, vous avez bien lu.
« Il y a eu des progrès concrets, on ne va pas cracher dans la soupe »
– le message, en substance, d’Olivier Faure ce matin
Du coup, les regards sont braqués sur les écologistes et les socialistes. Sans eux, le texte risque de s’effondrer. À droite, Les Républicains et Horizons ont déjà prévenu : trop de concessions à la gauche, ils ne marcheront pas. Quant au gouvernement, il joue la montre et espère que l’abstention fera encore des miracles.
Personnellement, je trouve ça fascinant : on assiste à une forme de parlementarisme à l’ancienne, où chaque voix compte vraiment. C’est rare, presque émouvant. Ou complètement angoissant, selon le camp dans lequel on se trouve.
Ce qu’il y a (vraiment) dans ce budget
- Suspension de la réforme des retraites (le gros point qui fait grincer des dents à droite)
- Abandon de l’augmentation des franchises médicales
- Modulations sur la CSG qui arrangent certains ménages
- Mais toujours des efforts demandés sur les dépenses de santé à long terme
En clair ? C’est un texte bancal, fruit de tractations nocturnes, mais qui évite – pour l’instant – le pire. Reste à savoir si les absents auront encore la peau du budget mardi. Suspense.
Zelensky à Londres : la réunion de la dernière chance ?
Changement de décor. Pendant qu’on se déchire sur les retraites, le président ukrainien est à Londres ce lundi pour une réunion au sommet avec Keir Starmer, Emmanuel Macron et le dirigeant allemand Friedrich Merz. Officiellement, il s’agit de « faire le point sur les négociations en cours » sous médiation américaine.
En vrai ? C’est la panique à bord. Donald Trump, qui n’a toujours pas digéré que Zelensky ait publiquement critiqué son plan de paix, a balancé hier que le président ukrainien « n’avait même pas lu » ses propositions. Autant dire que l’ambiance est glaciale.
Ce qui se joue à Londres, c’est simple : essayer de coordonner une position européenne commune avant que les États-Unis, sous nouvelle direction, ne décident de tout, tout seul. On parle de garanties de sécurité, de livraisons d’armes à long terme, et surtout de la crainte que Washington ne force Kiev à des concessions territoriales douloureuses.
Entre nous, voir Zelensky courir de capitale en capitale comme ça, ça serre le cœur. L’homme est épuisé, mais il continue de sourire sur les photos officielles. Chapeau.
Le Louvre en mode grève reconductible
Et puis il y a cette info qui m’a fait hausser les sourcils : le personnel du Louvre appelle à une grève reconductible à partir du 15 décembre. Après le cambriolage spectaculaire d’octobre, la fuite d’eau géante de novembre, voilà le front social qui explose.
Les raisons ? Conditions de travail dégradées, sous-effectif chronique, gestion jugée catastrophique des derniers incidents. Les agents en ont marre de courir partout pour compenser les dysfonctionnements. Et quand le plus grand musée du monde ferme, croyez-moi, ça se voit.
Imaginez : la Joconde sous alarme, les touristes refoulés devant la pyramide… On n’est pas loin du cauchemar pour la ministre de la Culture. Et pour nous, pauvres amoureux de l’art, c’est la douche froide juste avant les vacances.
Airbags Takata : la série noire continue
Passons à quelque chose de franchement glaçant. Deux nouveaux décès liés aux airbags Takata défectueux viennent d’être recensés, en Nouvelle-Calédonie et à La Réunion. Ça porte à combien le compteur déjà ? On a arrêté de compter.
À partir du 1er janvier 2026, le contrôle technique va devenir impitoyable : tout véhicule équipé d’un airbag Takata classé « stop drive » (c’est-à-dire interdit de rouler) sera automatiquement envoyé en contre-visite. En clair, si vous avez une vieille Peugeot, Citroën ou Renault concernée et que vous n’avez pas fait le rappel, vous ne passerez plus le contrôle. Point.
- Vérifiez dès maintenant si votre modèle est concerné (il y a des listes officielles)
- Le remplacement est gratuit chez le constructeur
- Ne jouez pas avec le feu : ces airbags peuvent exploser et projeter des morceaux de métal
J’ai un cousin qui a une vieille 308, il a reçu six courriers et il n’a toujours pas bougé. Je vous jure, parfois je désespère.
Et aussi, cette histoire qui choque dans le TGV
Difficile de passer à côté : samedi, une femme a été interpellée en gare de Marne-la-Vallée après avoir frappé violemment son fils de 6 ans dans un TGV. Les autres voyageurs, choqués, ont alerté le personnel. Elle a été placée en garde à vue.
C’est le genre d’histoire qui vous retourne l’estomac. On se dit que dans un wagon bondé, personne n’a osé intervenir plus tôt ? Ça pose question sur notre capacité collective à réagir face à la violence, même quand elle concerne un enfant.
Fin de ce tour d’horizon midi. Le budget qui vacille, l’Ukraine sous pression, le Louvre qui gronde, des airbags qui tuent encore et une scène de violence ordinaire… Joyeux lundi, hein ?
Prenez soin de vous, et surtout, restez informés. Parce que demain, tout peut avoir changé.
