Dimanche dernier, sous un ciel éclatant, l’hippodrome de Saint-Cloud vibrait d’une énergie particulière. Vous savez, ce frisson unique quand un champion longtemps attendu passe enfin la ligne d’arrivée en tête ? C’est exactement ce qui s’est produit lors du Grand Prix de Saint-Cloud 2025, où Calandagan, ce hongre de 4 ans au tempérament de feu, a enfin décroché la victoire qui lui échappait. Après quatre deuxièmes places dans des Groupes I, il était temps pour lui de briller. Mais qu’est-ce qui a fait la différence cette fois-ci ? Plongeons dans cette course mémorable et dans l’histoire de ce cheval qui ne laisse personne indifférent.
Un Triomphe Attendu Depuis Longtemps
Le Grand Prix de Saint-Cloud, c’est un peu le graal des courses hippiques. Une épreuve de Groupe I, le summum de la compétition, où seuls les meilleurs s’affrontent sur une distance exigeante de 2400 mètres. Cette année, malgré un plateau réduit à quelques partants, l’intensité était au rendez-vous. Calandagan, sous la houlette de son entraîneur Francis-Henri Graffard et monté par le talentueux Mickaël Barzalona, a su tirer son épingle du jeu. Mais pour comprendre l’ampleur de cette victoire, il faut remonter un peu en arrière.
Calandagan, propriété de la prestigieuse casaque Aga Khan, n’est pas un inconnu dans le monde du turf. Ce hongre, connu pour son caractère parfois jugé difficile, a collectionné les places d’honneur dans des courses de haut niveau. Quatre fois, il a frôlé l’exploit dans des Groupes I, terminant systématiquement deuxième. Frustrant, non ? Pourtant, à chaque course, il montrait une régularité impressionnante, flirtant avec les meilleurs sans jamais atteindre la consécration. Jusqu’à ce dimanche 29 juin 2025.
Il a toujours été au rendez-vous, mais parfois, il tombait sur plus fort. Cette fois, tout s’est aligné.
– Un observateur avisé du milieu hippique
Une Course Tactique et un Rythme Endiablé
Ce qui rend cette victoire si spéciale, c’est la manière dont elle s’est construite. Avec seulement une poignée de partants, on aurait pu s’attendre à une course tactique, où chaque jockey guette le moindre faux pas de ses adversaires. Mais c’était sans compter sur Junko, un concurrent sérieux, qui a décidé de prendre les devants dès le départ. En imposant un rythme soutenu, il a transformé l’épreuve en un véritable test d’endurance, une configuration idéale pour un cheval comme Calandagan, qui excelle dans les courses sélectives.
Dans la dernière ligne droite, alors que la foule retenait son souffle, Calandagan a déployé une accélération foudroyante. Il a littéralement survolé ses adversaires, laissant Aventure, pourtant invaincue cette saison et deuxième du prestigieux Prix de l’Arc de Triomphe, à plus de trois longueurs derrière. Une performance qui ne laisse aucun doute sur sa classe.
- Rythme élevé : Junko a imposé une cadence qui a éliminé les moins endurants.
- Positionnement stratégique : Mickaël Barzalona a su placer Calandagan dans le bon wagon.
- Finish explosif : Une accélération finale qui a scellé la victoire.
Francis-Henri Graffard : L’Artisan du Succès
Derrière chaque grand champion, il y a un entraîneur d’exception. Francis-Henri Graffard, dont le nom résonne de plus en plus dans le monde du turf, mérite une mention spéciale. J’ai toujours été impressionné par sa capacité à tirer le meilleur de ses chevaux, et Calandagan en est la preuve vivante. Graffard, avec son approche méthodique, a su canaliser le caractère parfois volcanique de son poulain pour en faire une machine à gagner.
Selon des experts du domaine, Graffard a minutieusement préparé cette course, analysant chaque détail pour maximiser les chances de victoire. Le choix de Mickaël Barzalona, un jockey connu pour son sang-froid et sa précision, n’était pas anodin. Leur duo a fonctionné à merveille, transformant une course potentiellement piégeuse en un véritable récital.
Son entraîneur a toujours cru en lui, et il avait raison. Ce cheval a un cœur énorme.
– Un commentateur hippique
Calandagan : Un Caractère de Champion
Parlons un peu de ce hongre qui fait tant parler. On dit souvent que les champions ont du caractère, et Calandagan ne fait pas exception. Certains observateurs ont pointé du doigt son tempérament, le décrivant comme difficile. Mais n’est-ce pas justement ce feu intérieur qui fait les grands compétiteurs ? À mes yeux, ce genre de personnalité est un atout. Calandagan ne se contente pas de courir : il se bat, il vit chaque course comme une mission.
Sa carrière jusqu’ici est un modèle de persévérance. Quatre fois deuxième dans des Groupes I, il n’a jamais baissé les bras. Chaque défaite semblait le rendre plus fort, plus déterminé. Et ce dimanche, il a prouvé au monde entier qu’il n’était pas juste un éternel second. Sa victoire au Grand Prix de Saint-Cloud est une réponse éclatante à ses détracteurs.
| Course | Résultat | Adversaire principal |
| Groupe I (2024) | 2e | Cheval X |
| Groupe I (2024) | 2e | Cheval Y |
| Groupe I (2025) | 1er | Aventure |
Le Rôle-Clé de Mickaël Barzalona
Un jockey, c’est bien plus qu’un simple cavalier. C’est un stratège, un partenaire du cheval, capable de lire la course et de prendre des décisions en une fraction de seconde. Mickaël Barzalona, avec son style fluide et son instinct aiguisé, a joué un rôle déterminant dans cette victoire. Sa gestion de la course, son placement parfait et son timing dans l’accélération finale ont permis à Calandagan de s’exprimer pleinement.
Ce n’est pas la première fois que Barzalona brille dans une grande épreuve. Sa réputation dans le milieu n’est plus à faire, et cette course vient renforcer son statut de jockey d’élite. À mon avis, la relation entre un jockey et son cheval est presque mystique, et ce duo semble avoir trouvé une alchimie parfaite.
Que Retenir de Cette Victoire ?
Ce triomphe, c’est bien plus qu’une simple ligne sur un palmarès. Pour Calandagan, c’est la fin d’une malédiction, la preuve qu’il est bien plus qu’un outsider talentueux. Pour Francis-Henri Graffard, c’est une nouvelle confirmation de son génie. Et pour les passionnés de courses hippiques, c’est une journée mémorable, de celles qui rappellent pourquoi ce sport est si captivant.
- La persévérance paie : Après quatre deuxièmes places, Calandagan a enfin son Groupe I.
- Une équipe gagnante : Graffard et Barzalona forment un duo redoutable.
- Un avenir prometteur : Cette victoire pourrait n’être que le début pour Calandagan.
Alors, que nous réserve la suite pour ce champion ? Les grandes épreuves européennes, comme le Prix de l’Arc de Triomphe, pourraient-elles être son prochain terrain de jeu ? Une chose est sûre : Calandagan a marqué les esprits, et il faudra compter avec lui dans les mois à venir. Si vous êtes un amoureux des courses, gardez un œil sur ce nom. Il risque de faire encore parler de lui.
En repensant à cette journée, je me dis qu’il y a quelque chose de profondément humain dans cette histoire. La ténacité, la foi en soi, la capacité à se relever après des échecs… Calandagan, c’est un peu nous tous, non ? Un compétiteur qui refuse d’abandonner et qui finit par triompher. Dimanche, à Saint-Cloud, il nous a rappelé que les rêves, même les plus fous, peuvent devenir réalité.
