Imaginez un peu : une compétition qui démarre à peine et déjà, certains rêves s’envolent tandis que d’autres prennent forme. La Coupe d’Afrique des Nations 2025, disputée au Maroc, nous offre déjà son lot de surprises, de buts décisifs et de moments qui font parler. Après cette deuxième journée de phase de poules, on commence à y voir plus clair. Et franchement, il y a de quoi discuter pendant des heures autour d’un thé à la menthe.
Personnellement, j’ai toujours trouvé que la CAN avait cette saveur particulière, ce mélange d’intensité footballistique et de passion populaire qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Cette édition ne déroge pas à la règle. Allons-y, décortiquons ensemble ce qui s’est passé ces derniers jours.
Un bilan déjà tranchant après deux journées
Ce qui frappe d’abord, c’est la rapidité avec laquelle les choses se décantent. En à peine une semaine, trois équipes ont déjà leur billet pour les huitièmes de finale, et trois autres rentrent déjà à la maison. C’est brutal, mais c’est aussi ce qui rend cette compétition si addictive.
L’Algérie assure et domine son groupe
Les Fennecs ont fait le boulot. Face au Burkina Faso, une victoire étriquée 1-0, mais suffisante pour valider la qualification et surtout sécuriser la première place du groupe. Le héros ? Riyad Mahrez, encore lui. Son penalty transformé avec sang-froid porte son total à trois buts depuis le début du tournoi. Personne ne fait mieux pour l’instant.
Ce qui impressionne, c’est la solidité défensive et cette capacité à gérer les moments clés. L’Algérie n’a pas forcément brillé par un jeu flamboyant, mais elle a été efficace. Et dans une compétition comme celle-ci, l’efficacité paie souvent plus que le beau jeu. Résultat : ils évitent les gros poissons au prochain tour et attendent tranquillement leur adversaire.
Quand votre capitaine est en feu comme ça, ça simplifie énormément les choses.
On sent que cette génération algérienne a envie de confirmer après des dernières années en dents de scie. Et devant un public acquis à leur cause, même au Maroc, ils semblent prendre confiance.
Égypte et Nigeria rejoignent le wagon des qualifiés
L’Égypte n’a pas tremblé non plus. Déjà vainqueurs lors de la première journée, les Pharaons ont confirmé leur bonne forme. Mohamed Salah, toujours lui, a transformé le penalty décisif contre l’Afrique du Sud. On connaît la chanson : quand il est dans un bon jour, peu d’équipes peuvent résister.
Du côté du Nigeria, c’est plus spectaculaire. Les Super Eagles ont livré un festival offensif face à la Tunisie (3-2) dans un match complètement fou. Et là, un nom ressort plus que les autres : Ademola Lookman.
Ademola Lookman, l’homme en feu du Nigeria
Franchement, quel match il nous a offert. Deux passes décisives, un but, impliqué sur absolument toutes les réalisations de son équipe. Lookman marche sur l’eau en ce moment. Après avoir déjà marqué lors du premier match, il confirme qu’il est l’une des attractions de cette CAN.
Son style tout en vitesse et en technique rappelle parfois les grandes heures des attaquants nigérians. Et quand on voit la complémentarité avec ses partenaires, on se dit que le Nigeria pourrait aller loin s’il continue sur cette lancée. C’est le genre de joueur qui peut faire basculer une rencontre à lui tout seul.
- Deux passes décisives contre la Tunisie
- Un but magnifique
- Élu homme du match sans discussion
- Déjà buteur lors de la première journée
Si je devais parier sur un futur meilleur joueur du tournoi, son nom arriverait en haut de la liste. Tout simplement.
Des éliminations précoces qui font mal
À l’inverse, certaines grosses écuries déchantent déjà. Le Gabon, malgré le but de Pierre-Emerick Aubameyang, s’incline face au Mozambique et dit adieu à la compétition. Dur à avaler pour une équipe qui comptait sur son expérience.
La Guinée équatoriale et le Botswana n’ont pas non plus réussi à créer la surprise. Un but contre son camp, une défaite logique… Le rêve s’arrête là. C’est la dure loi du sport, surtout dans une phase de poules aussi dense.
La polémique arbitrale qui fait jaser
On ne pouvait pas passer à côté. Le match Nigeria-Tunisie a été émaillé de décisions arbitrales très discutées. Menés 2-0, les Tunisiens ont vu plusieurs actions litigieuses tourner en leur défaveur.
Un tacle violent non sanctionné d’un rouge, un avantage non laissé alors qu’un joueur filait au but, un gardien qui sort les crampons sans conséquence… Autant de moments qui ont fait bondir les observateurs. Dans un match aussi serré, ces décisions pèsent lourd.
Dans ces compétitions, l’arbitrage peut parfois changer le cours d’une rencontre entière.
Est-ce que ça a influencé le résultat final ? Difficile à dire avec certitude. Mais ça relance le débat sur la VAR et son utilisation en Afrique. Beaucoup aimeraient la voir généralisée pour éviter ce genre de controverses.
Mbappé et les Bleus, invités surprise en tribunes
Et puis il y a ces images qui font le tour des réseaux. Kylian Mbappé, en vacances, a répondu présent à l’invitation de son ami Achraf Hakimi. Il a assisté au match Maroc-Mali, portant même le maillot de son ancien coéquipier du PSG.
L’amitié entre les deux joueurs est connue, mais voir Mbappé vibrer pour le Maroc, ça fait sourire. Il a ensuite enchaîné avec le choc Côte d’Ivoire-Cameroun, accompagné de Jules Koundé et Aurélien Tchouaméni. Les Bleus profitent du spectacle entre eux, loin des projecteurs européens.
C’est aussi ça la beauté du football africain : il attire les plus grands noms, même en dehors des terrains. Une belle promotion pour la compétition.
Un hommage émouvant avant Côte d’Ivoire-Cameroun
Avant le coup d’envoi de ce choc entre deux poids lourds, le stade s’est figé pour une minute de silence. Un hommage à Jean-Louis Gasset, ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire récemment disparu. L’émotion était palpable.
Gasset avait marqué les Éléphants lors de son passage, et ce moment de recueillement a rappelé à tout le monde que le football reste avant tout une histoire d’hommes.
Ce qui nous attend pour la suite
Avec ces qualifications et éliminations précoces, la dernière journée s’annonce explosive dans plusieurs groupes. Le Maroc, tenu en échec par le Mali, devra assurer pour éviter une mauvaise surprise. D’autres sélections jouent leur survie.
Et pour l’Algérie, déjà qualifiée et première, c’est l’occasion de faire tourner avant un huitième qui s’annonce abordable. Mais dans le football, on sait que rien n’est jamais acquis.
Ce que je retiens surtout de cette deuxième journée, c’est cette intensité permanente. Des buts sur penalty, des cartons qui ne sortent pas, des stars en tribunes, des jeunes qui explosent… Tout y est. Et on n’est qu’au début.
La CAN 2025 est lancée, et elle promet encore de beaux moments. Rendez-vous très vite pour la suite, parce que clairement, on n’a pas fini d’en parler.
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