Quand on pense à la Coupe d’Afrique des Nations, on voit d’abord des buts d’anthologie, des danses folles et des supporters en transe. Mais il y a aussi ces petits détails qui rendent la compétition inoubliable. Et cette année, le Maroc nous offre un personnage qui risque bien de voler la vedette aux stars du ballon rond : Assad, le lion qui va tout simplement tout casser.
J’avoue, quand j’ai vu la première photo, j’ai souri comme un gamin. Un lion tout doux, avec un grand sourire, qui porte fièrement les couleurs marocaines… Ça sent la bonne humeur à plein nez. Et pourtant, derrière ce côté adorable, il y a une vraie symbolique, une vraie réflexion. Allez, on plonge dans l’histoire de cette mascotte qui s’annonce déjà culte.
Assad, ou comment un lion résume toute la fierté africaine
Le choix n’est évidemment pas anodin. Le Maroc, pays hôte, est surnommé les Lions de l’Atlas depuis des décennies. Ce n’est pas juste un surnom marketing : c’est une identité. Et donner à la mascotte le prénom Assad, qui signifie littéralement « lion » en arabe, c’est taper en plein dans le mille.
Moi qui ai suivi toutes les CAN depuis celle de 2008 au Ghana, je peux vous dire que les mascottes ont souvent été… disons perfectibles. On se souvient de l’aigle un peu rigide de 2019 ou du phacochère de 2017 qui faisait plus peur qu’envie de câlin. Là, avec Assad, on change de dimension : on a affaire à un personnage qui respire la chaleur, la force tranquille et surtout l’envie de rassembler.
Il incarne la force, la fierté et l’authenticité culturelle, des valeurs qui résonnent profondément auprès des supporters au Maroc comme partout en Afrique.
Communiqué officiel de l’instance organisatrice
Cette phrase résume tout. Assad n’est pas juste un costume loué pour trois semaines. C’est un ambassadeur pensé pour durer.
Un rôle bien plus grand que les simples animations de stade
On l’imagine déjà faire le fou sur la pelouse avant Maroc – RD Congo ou danser avec les enfants dans les fan-zones de Casablanca et Tanger. Mais son job ne s’arrête pas à la finale du 18 janvier 2026.
L’idée, c’est qu’Assad devienne le visage des programmes de développement du football de base en Afrique. Écoles, quartiers populaires, zones rurales… Le lion sera là pour porter les valeurs du sport auprès des gamins qui rêvent un jour de porter le maillot de leur pays. Franchement, ça fait plaisir de voir une mascotte avec une vraie mission sociale.
- Animation des matchs et des mi-temps
- Rencontres avec les écoles et les associations
- Campagnes digitales pour promouvoir le foot féminin et les jeunes talents
- Ambassadeur longue durée des initiatives de la confédération africaine
On sent que le Maroc a voulu marquer un grand coup. Après sa demi-finale historique au Mondial 2022, le pays a gagné une légitimité folle. Organiser la CAN 2025 (même si c’est avec un an de retard à cause du calendrier) est l’occasion rêvée de montrer que le football marocain pense aussi à l’après.
Pourquoi les mascottes, ça compte vraiment
On pourrait se dire : « une peluche géante, bof ». Pourtant, regardez les chiffres. Lors de la dernière Coupe du Monde, la mascotte La’eeb a généré des millions de vues sur les réseaux et des ventes de produits dérivés records. Au niveau africain, qui se souvient encore de « Zakumi » en Afrique du Sud en 2010 ? Tout le monde !
Une bonne mascotte, c’est :
- Un vecteur émotionnel immédiat avec le public jeune
- Un outil marketing redoutable (peluches, maillots, applications…)
- Un symbole d’unité dans un continent aux 54 nations parfois très différentes
Assad a tout pour réussir ce triple objectif. Son design est moderne sans être trop « cartoon » à l’américaine, il garde une vraie touche africaine avec ses motifs subtils sur le maillot et son regard malicieux.
Et concrètement, à quoi il ressemble-t-il ?
Imaginez un lion anthropomorphe d’environ 2 mètres en costume, avec une crinière bien fournie, des yeux pétillants et un sourire XXL. Il porte le maillot rouge du Maroc avec le pentagone vert étoilé sur la poitrine, un short blanc et des chaussures de foot. Le détail qui tue ? Une petite écharpe traditionnelle marocaine autour du cou. Classe.
Le rendu est hyper chaleureux. On a envie de lui faire un câlin, mais en même temps, on sent la puissance du roi de l’Atlas. Exactement l’équilibre qu’il fallait.
Le Maroc, terre de lions et de football
Il y a quelque chose de magique à voir le pays hôte mettre autant de cœur dans l’organisation. Les nouveaux stades (Agadir, Tanger, Fès, Rabat, Casablanca, Marrakech), les infrastructures, et maintenant cette mascotte… On sent que le royaume veut faire de cette CAN la plus belle de l’histoire récente.
Et puis, avouons-le, avoir les Lions de l’Atlas comme équipe hôte avec un lion comme mascotte, ça a une sacrée gueule. Ça promet des ambiances de folie quand Assad dansera devant 70 000 personnes à Casablanca.
Personnellement, j’ai hâte de voir les voir tous les deux rugir ensemble – l’équipe et la mascotte – pour porter haut les couleurs du continent.
Alors, prêt à adopter Assad ?
Dans moins de quinze jours, la CAN 2025 démarre. Et quelque chose me dit que ce lion va rapidement devenir la star des réseaux sociaux. Les vidéos de lui en train de danser le dabke marocain ou de faire des câlins aux enfants vont pleuvoir.
Parce qu’au final, le football africain, c’est ça : de la passion, de la joie, et parfois un gros lion tout doux qui nous rappelle pourquoi on aime ce sport.
Alors, vous aussi, vous avez déjà craqué pour Assad ? Dites-moi en commentaire quel moment vous attendez le plus avec notre nouvelle star à crinière !
Ps : Si vous êtes au Maroc pendant la compétition, n’oubliez pas de faire un selfie avec lui. Ça va devenir le souvenir incontournable de la CAN 2025 !
