Vous imaginez un pays entier retenir son souffle à chaque match de sa sélection nationale ? Au Burkina Faso, le football, c’est bien plus qu’un sport. C’est une fierté, une espérance, presque une quête identitaire. Et pour cette CAN 2025, les Étalons arrivent avec des arguments solides qui font rêver les supporters. Franchement, cette génération-là a quelque chose de spécial.
On les a vus si souvent proches du but suprême. Une finale en 2013, des demi-finales qui laissent des regrets immenses… Mais cette fois, avec des joueurs qui brillent dans les plus grands championnats européens, on sent que ça pourrait être la bonne. Allez, plongeons dans le vif du sujet.
Les Étalons du Burkina Faso : une équipe prête à rugir en 2025
Le Burkina Faso n’a jamais remporté la Coupe d’Afrique des Nations. C’est un fait. Mais regardez la qualité individuelle de cette sélection, et vous comprenez vite pourquoi beaucoup d’observateurs les placent parmi les outsiders sérieux cette année. Des défenseurs solides, des milieux créatifs et des attaquants capables de faire basculer un match à tout moment. C’est du lourd.
Ce qui frappe d’abord, c’est la dispersion des talents dans des clubs de premier plan. On n’est plus dans l’époque où les joueurs évoluaient principalement en Afrique ou dans des championnats mineurs. Non, là, on parle de Premier League, de Bundesliga, de Ligue 1… Ça change tout.
La liste complète des joueurs sélectionnés
Le sélectionneur a dévoilé une liste équilibrée, mêlant expérience et jeunesse. Voici les hommes qui porteront les espoirs d’un peuple.
Les gardiens :
- Hervé Koffi, qui garde les cages d’Angers en France
- Kylian Nikiema, solide à l’ADO Den Haag aux Pays-Bas
- Farid Ouédraogo, qui évolue à Al-Hilal en Arabie Saoudite
Les défenseurs : Une ligne arrière impressionnante, probablement l’une des plus solides du continent.
- Nasser Djiga (Glasgow Rangers, Écosse)
- Adamo Nagalo (PSV Eindhoven, Pays-Bas)
- Issoufou Dayo (Umm Salal, Qatar)
- Edmond Tapsoba, le roc du Bayer Leverkusen
- Issa Kaboré (Wrexham FC, Angleterre)
- Arsène Kouassi (Lorient, France)
- Steeve Yago (Aris Limassol, Chypre)
- Abdoul Ayindé (Gand, Belgique)
Les milieux de terrain : Créativité, récupération, intensité – tout y est.
- Ismahila Ouédraogo (Odense Boldklub, Danemark)
- Saidou Simporé (Al Ahly Benghazi, Libye)
- Blati Touré (Pyramids FC, Égypte)
- Gustavo Sangaré (FC Noah, Arménie)
- Stéphane Aziz Ki (Wydad Casablanca, Maroc)
- Cédric Badolo (Spartak Trnava, Slovaquie)
- Mohamed Zoungrana (MC Alger, Algérie)
Les attaquants : Là où tout peut se jouer.
- Bertrand Traoré, capitaine et leader technique à Sunderland
- Georgi Minoungou (Seattle Sounders, États-Unis)
- Dango Ouattara (Brentford FC, Angleterre)
- Cyriaque Irié (SC Fribourg, Allemagne)
- Pierre Kaboré (Hearts of Midlothian, Écosse)
- Lassina Traoré (Shakhtar Donetsk, Ukraine)
- Ousséni Bouda (San José Earthquakes, États-Unis)
Quand on regarde cette liste, on se dit que le sélectionneur a de quoi faire mal. Vraiment.
Dango Ouattara, la pépite qui monte
À seulement 23 ans, Dango Ouattara incarne parfaitement cette nouvelle vague burkinabè. Ailier rapide, technique, capable de jouer des deux pieds, il terrorise les défenses. En sélection, ses statistiques parlent d’elles-mêmes : 13 buts en 34 sélections. Pas mal, non ?
Son parcours est assez révélateur. Il explose à Lorient en 2022-2023, attire les regards anglais, passe par Bournemouth puis atterrit à Brentford. Là, il doit remplacer un certain Bryan Mbeumo parti à Manchester United. Mission délicate, mais il s’en sort plutôt bien. Sa vitesse, ses appels, sa finition : tout y est.
Ce qui me frappe chez lui, c’est cette capacité à être décisif dans les grands rendez-vous. Lors des éliminatoires, il a souvent sorti son équipe d’affaire. Si les Étalons vont loin, il y sera pour beaucoup, c’est presque certain.
Quand un jeune joueur comme Dango combine talent brut et maturité tactique, ça donne des frissons. Il pourrait être l’étincelle dont cette équipe a besoin pour franchir un cap.
D’autres joueurs méritent aussi le détour. Edmond Tapsoba, par exemple. Ce défenseur central est une muraille au Bayer Leverkusen. Lecture du jeu exceptionnelle, relances précises, duel aérien gagné à chaque fois. À côté de lui, n’importe quel attaquant adverse passe une sale soirée.
Et que dire de Bertrand Traoré ? Le capitaine. Celui qui porte l’équipe depuis des années. À Sunderland, il retrouve du temps de jeu et du plaisir. Son expérience sera précieuse dans les moments chauds.
Le calendrier des matchs : un parcours semé d’embûches
La phase de groupes s’annonce déjà intense. Le Burkina Faso va devoir sortir le grand jeu dès le début pour se qualifier sans trembler. Les adversaires ne seront pas cadeaux, et chaque point comptera.
Premier match, souvent décisif pour la confiance. Puis les deux suivants, où il faudra gérer la fatigue et les enjeux. On connaît la CAN : tout peut basculer en un instant. Une victoire surprise, un carton rouge bête, un but dans les arrêts de jeu… Tout est possible.
Si les Étalons passent le premier tour – et franchement, avec ce groupe, ils ont les moyens –, les choses sérieuses commenceront. Huitièmes, quarts, demies… Là, ce sera du très haut niveau. Mais cette équipe a montré par le passé qu’elle savait répondre présente dans les matchs à élimination directe.
L’historique récent : des regrets qui motivent
Revenons un peu en arrière. En 2013, finale perdue face au Nigeria. Dur à avaler. Puis 2017, demi-finale. 2021, encore une demi-finale. À chaque fois, on se dit « c’était la bonne ». À chaque fois, il manque ce petit quelque chose.
Mais ces expériences forgent une équipe. Les joueurs savent ce que c’est de jouer sous pression continentale. Ils savent ce que ça fait de tomber si près du but. Cette fois, cette frustration pourrait se transformer en force.
J’ai l’impression que cette génération est plus complète que les précédentes. Plus mature aussi. Les cadres sont dans la force de l’âge, les jeunes poussent derrière. C’est le bon moment, peut-être.
Les forces et les points à surveiller
Points forts évidents : la solidité défensive autour de Tapsoba, la créativité au milieu, la vitesse sur les ailes. Ça peut faire très mal en contre-attaque, surtout face à des équipes qui prennent des risques.
Mais il y a aussi des questions. La finition, parfois. Certains matchs où les occasions pleuvent mais le score reste bloqué. L’efficacité devant le but sera cruciale. Et puis la gestion des matchs à haute intensité, sur une compétition aussi dense.
Le sélectionneur aura un rôle énorme. Savoir faire tourner, gérer les egos, trouver le bon équilibre tactique. On imagine un 4-3-3 ou un 4-2-3-1, avec Ouattara et Traoré sur les ailes, Lassina devant. Ça peut être explosif.
Pourquoi cette CAN pourrait être historique
Parce que tout est aligné, tout simplement. Les joueurs sont en forme dans leurs clubs. La liste est cohérente. L’envie est là, palpable. Et puis il y a cette génération qui arrive à maturité au bon moment.
Dans le football africain, on le sait, tout peut arriver. Une équipe surprise qui va en finale, un favori qui trébuche dès les groupes. Mais le Burkina Faso a les armes pour créer la surprise. Voire plus.
Imaginez un peu : les Étalons soulevant le trophée, les rues de Ouagadougou en feu, tout un pays en liesse. Ça ferait une belle histoire, non ? Et franchement, ils le mériteraient.
Alors, prêt à vibrer avec eux ? La CAN 2025 s’annonce passionnante, et le Burkina Faso aura son mot à dire. Très fort, même.
En attendant le coup d’envoi, on croise les doigts. Parce que cette fois, ça pourrait vraiment être la leur.
