Vous souvenez-vous de cette sensation quand un jeune talent débarque et change tout ? À la Coupe d’Afrique des Nations, ça arrive souvent. Et cette année, pour l’édition 2025, la Côte d’Ivoire, tenante du titre, démarre son aventure avec une composition qui fait déjà parler. Face au Mozambique, ce mercredi soir à Marrakech, les Éléphants alignent une équipe mélangeant expérience et jeunesse explosive. Franchement, en voyant le onze annoncé, je me suis dit que ça pouvait être le début d’une belle histoire… ou d’une pression énorme dès le premier match.
Le sélectionneur Émerse Faé n’a pas tremblé. Il a fait des choix forts, notamment en lançant d’entrée un gamin qui fait des ravages en Europe. Allez, on plonge directement dans le vif du sujet.
Le onze officiel des Éléphants : une surprise qui sent le coup de poker
Quand la liste des titulaires est tombée, un nom a tout de suite sauté aux yeux : Yan Diomandé. Ce jeune prodige du RB Leipzig, à peine sorti de l’adolescence, se retrouve propulsé en attaque aux côtés de joueurs bien plus capés. C’est osé, non ? Mais quand on voit ses performances en club, on comprend vite pourquoi Faé a décidé de lui faire confiance dès le coup d’envoi.
Voici la composition complète telle qu’annoncée :
- Gardien : Fofana
- Défense : Konan, Michael, Kossounou, Ndicka
- Milieu : Kessié (capitaine), Sangare, Doué
- Attaque : Zaha, Diallo, Diomandé
Franck Kessié porte le brassard, comme souvent ces derniers temps. Solide au milieu, il sera chargé d’organiser le jeu et de protéger la défense. À ses côtés, Sangare apporte de la puissance physique, tandis que Doué, avec sa technique, devrait fluidifier les transitions.
En défense, Odilon Kossounou et Evan Ndicka forment une charnière centrale hyper complémentaire. L’un excelle dans les duels, l’autre dans la relance. Ghislain Konan sur le flanc gauche, c’est de la stabilité assurée.
Diomandé, la pépite qui fait rêver toute une nation
Parlons un peu plus de ce gamin. Yan Diomandé, c’est le genre de joueur qui donne des frissons. À Leipzig, il enchaîne les buts et les passes décisives comme si c’était naturel. Rapide, technique, intelligent dans ses appels… Il a tout pour devenir un grand. Le voir titularisé dès le premier match de la CAN, c’est un signal fort envoyé par le coach.
Moi qui suis l’actualité européenne de près, je peux vous dire que les observateurs sont unanimes : ce garçon a quelque chose de spécial. Un peu comme quand on découvrait un certain Didier Drogba à ses débuts. Bon, comparaison audacieuse, je sais, mais l’enthousiasme est là.
Placer un jeune comme lui d’entrée, c’est prendre un risque calculé, mais ça peut payer gros dans un tournoi aussi intense.
En tout cas, les supporters ivoiriens attendent beaucoup de lui. Il sera associé à Amad Diallo, qui vit une belle période à Manchester United, et à Wilfried Zaha, de retour en sélection après une longue absence.
Le retour mouvementé de Wilfried Zaha
Ah, Zaha… Son histoire avec les Éléphants, c’est une vraie saga. Absent pendant des années, parfois par choix, parfois par brouille, il revient aujourd’hui en pleine forme. À 33 ans, il brille aux États-Unis, du côté de Charlotte en MLS. Ses dribbles, sa vista, son expérience : tout ça peut faire la différence dans les moments chauds.
C’est un peu un pari aussi de le remettre directement titulaire. Mais quand on manque de solutions offensives, on n’a pas vraiment le choix. Et puis, un joueur de son calibre, ça motive tout le monde autour.
Amad Diallo, lui, apporte cette touche de vitesse et de percussion sur l’aile. Titulaire régulier en Premier League, il arrive avec confiance. Ce trio offensif Diomandé-Diallo-Zaha a fière allure sur le papier. Reste à voir s’il va fonctionner sur le terrain face à une équipe mozambicaine réputée solide défensivement.
Des absents qui pèsent lourd
Parce qu’il faut aussi parler des mauvaises nouvelles. Sébastien Haller, le grand attaquant, est forfait sur blessure. Ça fait mal, surtout qu’il était attendu comme le leader offensif. Et puis il y a Nicolas Pépé, écarté pour des raisons disciplinaires. Deux éléments majeurs en moins, ça complique forcément les choses.
Du coup, toute la responsabilité repose sur les épaules des titulaires. Pas de plan B ultra-solide sur le banc pour l’attaque. Faé va devoir gérer finement ses changements pour garder de la fraîcheur et de l’impact.
Un Groupe F ultra-relevé : pas le droit à l’erreur
Regardez un peu le calendrier. Après le Mozambique, les Éléphants enchaînent avec le Cameroun le 28 décembre, puis le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang le 31. Trois matchs en peu de temps, contre des adversaires costauds. Prendre les trois points dès ce soir, c’est presque obligatoire pour éviter de se retrouver sous pression immédiatement.
Le Mozambique, même s’il paraît plus faible sur le papier, ne viendra pas en victime. Les Mambas ont progressé ces dernières années et adorent jouer les trouble-fêtes. Une défense bien organisée, des contres rapides : le piège classique des matchs d’ouverture.
- Premier objectif : garder la cage inviolée grâce à la solidité de Kossounou et Ndicka.
- Deuxième objectif : exploiter la vitesse sur les ailes avec Zaha et Diallo.
- Troisième objectif : faire briller Diomandé pour débloquer la situation.
Si les Éléphants arrivent à appliquer ça, ça peut faire un score confortable. Sinon, on risque une soirée tendue à Marrakech.
Pourquoi ce match est déjà décisif pour la suite
Tenants du titre, les Ivoiriens portent forcément une cible dans le dos. Tout le monde veut les faire tomber. Et dans un tournoi aussi court et intense que la CAN, un faux pas au début peut tout compromettre. Souvenez-vous des éditions précédentes : des grandes nations éliminées dès les poules parce qu’elles avaient raté leur entrée.
Émerse Faé le sait bien. Il a hérité d’une équipe championne, mais il doit imposer sa patte. Ses choix de composition montrent qu’il n’a pas peur de lancer les jeunes. C’est courageux. Peut-être même visionnaire.
En tout cas, ce soir, tout un pays sera derrière son équipe. Les supporters attendent une victoire convaincante pour lancer la machine. Parce que défendre un titre, c’est toujours plus dur que de le gagner la première fois.
Personnellement, je pense que cette composition a du potentiel. Beaucoup de talent, de la vitesse, de la créativité. Mais il faudra de la patience face au bloc mozambicain. Et surtout, éviter les erreurs individuelles qui coûtent cher dans ce genre de compétition.
Diomandé pourrait bien être la révélation de ce premier match. S’il marque ou fait marquer, on en parlera pendant des jours. Et la Côte d’Ivoire prendrait une option sérieuse pour les huitièmes.
Allez, on croise les doigts. Le football africain nous réserve toujours des émotions fortes. Et cette CAN 2025 s’annonce déjà passionnante.
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