Imaginez un stade sous un déluge tropical, des dizaines de milliers de fans en transe, et une équipe qui porte sur ses épaules les espoirs d’une nation entière. C’est exactement ce qui s’est passé ce dimanche soir à Rabat pour l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Le Maroc, pays hôte, a parfaitement démarré sa quête du titre en battant les Comores 2-0. Mais au-delà du score, c’est l’atmosphère, les symboles et les petites absences qui ont marqué cette soirée. J’ai suivi l’événement de près, et franchement, c’était un moment à part.
Un lancement sous le signe de l’ambition
Le Maroc n’a pas fait les choses à moitié pour cette édition qu’il organise. Après avoir brillé en Coupe du Monde, le royaume veut marquer les esprits sur le plan continental. Et ça commence par une cérémonie d’ouverture qui a mis tout le continent en lumière. Des spectacles artistiques inspirés de la culture marocaine et africaine, des lumières, de la musique… C’était tout simplement grandiose. Les observateurs parlent d’un « moment fondateur » pour le football africain, et je dois dire que je suis d’accord. Ça donne envie de croire que cette CAN sera historique.
La victoire méritée des Lions de l’Atlas
Sur le terrain, les choses ont été un peu plus compliquées au début. La pluie tombait à verse, rendant le jeu glissant et imprévisible. Les Comores, solides et bien organisés, ont tenu bon en première mi-temps. Un penalty raté par Soufiane Rahimi a même fait craindre le pire pour les supporters marocains. Mais après la pause, tout a changé.
Brahim Diaz a débloqué la situation d’un tir puissant à la 55e minute. Puis, Ayoub El Kaabi a signé un retourné acrobatique somptueux qui restera probablement dans les annales de la compétition. Ce but, sous la pluie, avec le stade en ébullition… C’était magique. L’équipe a montré du caractère, de la patience et une efficacité retrouvée. Même sans Achraf Hakimi, qui récupère d’une blessure, les Lions ont prouvé qu’ils étaient prêts à aller loin.
Les joueurs ont su rectifier le tir après une première période laborieuse, et ça montre leur mentalité de champions.
– Un observateur du match
Je trouve que cette entrée en matière est encourageante. Le Maroc n’a pas tout écrasé comme certains l’espéraient, mais il a gagné avec la manière. Et ça, dans une compétition aussi ouverte que la CAN, c’est précieux.
- But de Brahim Diaz (55′) : un missile qui libère le stade
- Retourné d’El Kaabi (74′) : probablement le plus beau but de la CAN
- Sortie prématurée de Romain Saïss sur blessure : un point d’interrogation
- Penalty raté par Rahimi : un moment de tension
Une cérémonie d’ouverture inoubliable
Avant même le coup d’envoi, la soirée a été marquée par un show impressionnant. Inspiré des traditions marocaines et de la diversité africaine, il a réuni des artistes de renom. Les projections lumineuses, les danses, tout était pensé pour célébrer l’unité du continent. Le public était en feu, malgré la pluie. C’est rare de voir une organisation aussi soignée pour une CAN. Le Maroc a clairement voulu faire passer un message : ici, le football est une affaire sérieuse, mais aussi une fête.
Le président de la FIFA a même tenu à remercier publiquement le royaume pour son accueil et son engagement. Ça pose les bases d’une édition qui pourrait entrer dans l’histoire. Personnellement, j’ai adoré ce mélange de culture et de sport. Ça rappelle pourquoi la CAN est si spéciale : c’est plus qu’un tournoi, c’est un rassemblement continental.
L’absence du roi et la présence du prince héritier
Dans la tribune d’honneur, un siège est resté vide. Le roi Mohammed VI n’était pas là pour assister à cette soirée qu’il a tant soutenue. À la place, son fils, le prince héritier Moulay El Hassan, a présidé la cérémonie. Il a donné le coup d’envoi symbolique et a célébré la victoire avec les joueurs. À 22 ans, il incarne déjà une nouvelle génération.
Pourquoi cette absence ? Le souverain, âgé de 62 ans, gère une maladie chronique qui limite ses apparitions publiques. C’est un sujet sensible, mais il ne faut pas oublier que le prince assure la continuité. Un grand portrait du roi trônait dans le stade, rappelant son rôle central dans le développement du football marocain. L’Académie qu’il a créée a formé une bonne partie de cette génération dorée.
Certains médias étrangers ont spéculé, mais au Maroc, on préfère se concentrer sur l’essentiel : la réussite de l’événement et la performance des joueurs. C’est une marque de maturité, je trouve. La transition se fait en douceur, et c’est positif pour le pays.
Les enjeux pour la suite de la compétition
Avec cette victoire, le Maroc prend la tête du groupe A. Prochain match contre le Mali, une affiche qui s’annonce explosive. L’équipe devra gérer la pression du domicile. Tout le pays rêve d’un titre qui fuit depuis 1976. Walid Regragui le sait : ce n’est pas une option, c’est une obligation.
- Le soutien populaire énorme : les stades seront pleins
- La profondeur de l’effectif : malgré les absences, il y a du talent
- La gestion de la pression : un facteur clé
Les adversaires ne seront pas tendres. L’Égypte, le Sénégal, la Côte d’Ivoire… Tous veulent leur part du gâteau. Mais le Maroc a les armes. J’ai l’impression que cette édition pourrait être leur moment.
Pour conclure, cette ouverture a été un succès. Victoire, spectacle, émotion… Le Maroc a posé les bases d’une grande CAN. Reste à voir si les Lions iront jusqu’au bout. Une chose est sûre : le continent entier regarde vers Rabat. Et moi, je suis déjà impatient pour la suite.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Le Maroc peut-il enfin soulever le trophée ?
La suite de la compétition s’annonce palpitante. Avec des stars comme Salah, Mané ou encore les jeunes talents émergents, chaque match promet des étincelles. Le Maroc a ouvert la voie, maintenant il faut confirmer.
Je reviens bientôt avec des analyses plus poussées sur les autres groupes. En attendant, profitez de cette CAN qui s’annonce exceptionnelle !
