Imaginez un peu : un pays entier qui vibre au rythme du ballon rond, des stades pleins à craquer, des supporters qui chantent à l’unisson. C’est exactement ce qui attend le Maroc lors de cette Coupe d’Afrique des Nations 2025. Pays organisateur, les Lions de l’Atlas portent sur leurs épaules l’espoir de tout un peuple. Après la magnifique épopée de la Coupe du monde 2022 et la grosse déception de la dernière CAN, l’heure de la revanche a sonné. Et franchement, on sent que cette fois, ça pourrait être la bonne.
Le football africain a rarement connu une génération aussi talentueuse que celle du Maroc actuel. Des joueurs qui brillent dans les plus grands clubs européens, un sélectionneur charismatique et une organisation à domicile : tous les ingrédients sont réunis pour un parcours mémorable. Mais le chemin vers le titre ne sera pas simple, loin de là.
Les Lions de l’Atlas, prêts à rugir à domicile
Quand on parle du Maroc en 2025, on pense immédiatement à cette demi-finale historique au Mondial qatari. Quatrième place, meilleure performance africaine de l’histoire. Ce n’était pas un accident. Walid Regragui a su créer un collectif solide, combatif, capable de faire tomber les plus grands. Mais depuis, il y a eu cette élimination précoce en huitièmes lors de la CAN 2023. Un vrai coup dur. Beaucoup y ont vu une alerte, un rappel que rien n’est jamais acquis dans le football africain.
Aujourd’hui, l’objectif est clair : profiter de l’avantage du terrain pour aller au bout. Le dernier titre remonte à 1976, il y a presque un demi-siècle. C’est long, très long pour un pays aussi passionné. Les supporters marocains méritent de revivre ça, et les joueurs le savent parfaitement.
La liste complète des joueurs sélectionnés
Walid Regragui a dévoilé une liste sans grande surprise, mais avec quelques choix intéressants. On retrouve les cadres habituels, ceux qui ont porté l’équipe ces dernières années, mais aussi quelques jeunes talents qui montent en puissance. Voici le groupe au complet, poste par poste.
Les gardiens de but
- Yassine Bounou, le héros du Mondial, toujours titulaire à Al-Hilal.
- Munir El Kajoui, fidèle remplaçant, qui joue au Maroc avec la RS Berkane.
- El Mehdi Al Harrar, troisième gardien issu du Raja Casablanca.
Bounou reste incontestablement le numéro un. Sa présence rassure toute la défense. On se souvient encore de ses arrêts décisifs face à l’Espagne en 2022.
La défense, un mélange d’expérience et de jeunesse
- Achraf Hakimi (PSG)
- Mohamed Chibi (Pyramids FC)
- Jawad El Yamiq (Al-Najma)
- Romain Saïss (Al-Sadd), le capitaine en défense centrale
- Abdelhamid Aït Boudlal (Rennes)
- Nayef Aguerd (Marseille)
- Adam Masina (Torino)
- Noussair Mazraoui (Manchester United)
- Anass Salah-Eddine (PSV Eindhoven)
Regardez-moi cette ligne défensive. Du très lourd. Hakimi et Mazraoui sur les côtés, c’est probablement la meilleure paire de latéraux de toute la compétition. Au centre, Saïss apporte son expérience, Aguerd sa puissance physique. C’est costaud, polyvalent, et capable de jouer très haut.
Le milieu de terrain : créativité et solidité
- Oussama Targhalline (Feyenoord)
- Sofyan Amrabat (Real Betis)
- Ismael Saibari (PSV Eindhoven)
- Neil El Aynaoui (AS Rome)
- Bilal El Khannouss (Stuttgart)
- Azzedine Ounahi (Girona)
Amrabat reste le poumon de l’équipe, celui qui gratte les ballons et permet aux autres de briller. À côté, El Khannouss et Ounahi apportent cette touche technique dont le Maroc a parfois manqué par le passé. Saibari et Targhalline représentent l’avenir, avec déjà une belle maturité.
L’attaque : du talent à revendre
- Brahim Diaz (Real Madrid)
- Ilias Akhomach (Villarreal)
- Chemsdine Talbi (Sunderland)
- Youssef En-Nesyri (Fenerbahçe)
- Soufiane Rahimi (Al-Aïn)
- Abdessamad Ezzalzouli (Real Betis)
- Eliesse Ben Seghir (Bayer Leverkusen)
En-Nesyri pour les appels en profondeur, Rahimi en grande forme après sa belle saison aux Émirats, Brahim Diaz pour la magie, Ezzalzouli pour la percussion. C’est varié, rapide, et surtout très dangereux en contre. L’aspect le plus intéressant, c’est cette capacité à changer de système selon l’adversaire.
Achraf Hakimi, plus qu’un joueur, un symbole
Si on doit désigner un joueur à suivre particulièrement, c’est lui. Achraf Hakimi n’est pas seulement le meilleur latéral droit du continent, il est devenu le visage de cette sélection. Tout juste remis d’une blessure sérieuse contractée en Ligue des champions, il arrive en pleine forme pour la compétition.
Ce qui impressionne chez lui, ce n’est pas seulement sa vitesse ou sa qualité de centre. C’est son leadership. À seulement 27 ans, il porte déjà le brassard dans les moments importants. Il incarne cette génération qui n’a plus peur de personne. Et jouer à domicile, devant sa famille, ses amis, tout le Maroc derrière lui… ça va le transcender, j’en suis convaincu.
Quand on joue pour son pays, surtout à domicile, on donne tout. On n’a pas le choix, les supporters méritent ça.
– Un international marocain expérimenté
Hakimi, c’est aussi l’exemple parfait de la diaspora marocaine qui réussit au plus haut niveau. Formé à Madrid, passé par Dortmund, l’Inter, maintenant au PSG où il remporte des titres… Son parcours inspire toute une jeunesse.
Le calendrier des matchs du Maroc
Le Maroc évoluera dans un groupe qui s’annonce abordable, mais attention, en CAN, il n’y a jamais de match facile. Le pays hôte ouvre traditionnellement la compétition, donc premier match dès le coup d’envoi officiel.
Les dates précises et les adversaires seront confirmés prochainement, mais on sait déjà que les Lions bénéficieront d’un tirage plutôt clément pour la phase de poules. L’objectif sera de terminer premiers pour éviter les gros dès les huitièmes.
Ensuite, tout dépendra du parcours. Mais avec le soutien du public dans des stades comme ceux de Casablanca, Marrakech ou Tanger, l’équipe aura un vrai douzième homme. Imaginez l’ambiance face à un rival historique en quarts ou en demies… Ça donne des frissons rien que d’y penser.
Pourquoi le Maroc fait figure de grand favori
Plusieurs raisons expliquent cette étiquette de favori. D’abord, l’avantage du terrain. Jouer chez soi, avec des déplacements réduits, un climat connu, des supporters à 100 % derrière… c’est énorme. Ensuite, la qualité individuelle. Peu d’équipes africaines alignent autant de joueurs dans les cinq grands championnats.
Mais ce qui fait la différence, c’est l’état d’esprit. Depuis l’arrivée de Regragui, le Maroc joue sans complexe. On l’a vu face à la Belgique, l’Espagne, le Portugal au Mondial. Cette équipe ne calcule pas, elle va de l’avant. Et à domicile, elle aura encore plus envie de montrer qui est le patron sur le continent.
Évidemment, il y aura des concurrents sérieux. Le Sénégal champion en titre, l’Égypte toujours redoutable, la Côte d’Ivoire qui monte… Mais franchement, sur un tournoi à la maison, avec cette génération, je ne vois pas qui peut arrêter les Lions.
Les clés du succès pour les Lions
Pour aller au bout, plusieurs éléments seront déterminants. D’abord, la gestion physique. La CAN en plein hiver européen, avec des joueurs qui enchaînent les matchs en club, c’est toujours compliqué. Regragui devra bien faire tourner.
Ensuite, la concentration dès le début. Trop d’équipes favorites ont trébuché en phase de groupes ces dernières années. Il faudra respecter chaque adversaire, même les plus modestes.
Enfin, l’unité du groupe. On sent une vraie osmose dans cette sélection. Pas de stars qui se tirent la bourre, mais un collectif où tout le monde se bat pour l’autre. C’est peut-être ça, le vrai secret de cette génération dorée.
Alors, verdict en juillet 2025 ? Une chose est sûre : le Maroc a tout pour marquer l’histoire. Un deuxième titre continental, à domicile, devant des millions de supporters en fusion… Ce serait magnifique. Et personnellement, je pense qu’ils ont les armes pour y arriver. Allez les Lions, on y croit !
En attendant le coup d’envoi, on va suivre tout ça de très près. Cette CAN s’annonce passionnante, et le Maroc en sera sans doute le principal animateur. Rendez-vous sur les terrains pour vivre ça ensemble.
