Imaginez un instant : une équipe qui, contre toute attente, remporte la plus prestigieuse compétition continentale sur son sol, dans un scénario digne d’un film hollywoodien. Et si cette même équipe décidait de remettre ça, loin de chez elle cette fois ? C’est exactement ce que prépare la Côte d’Ivoire pour la Coupe d’Afrique des nations 2025 au Maroc. Après avoir soulevé le trophée en 2024 dans des conditions rocambolesques, les Éléphants visent un doublé historique, un exploit rare dans l’histoire du football africain.
J’ai toujours trouvé fascinant comment le football peut transformer une nation entière. Quand les Éléphants ont triomphé chez eux, tout le pays vibrait. Aujourd’hui, l’ambition est encore plus grande : devenir seulement la quatrième sélection à conserver son titre depuis 1957. Un défi immense, mais avec le talent qui sommeille dans cet effectif, tout semble possible.
Un effectif taillé pour la gagne
Le sélectionneur a dévoilé une liste qui mélange expérience et jeunesse explosive. Entre des cadres confirmés en Europe et des talents émergents, l’équilibre semble parfait. On sent que chaque joueur a été choisi avec soin, en pensant à la fois à la solidité défensive et à la créativité offensive.
Les gardiens : une forteresse imprenable ?
Dans les cages, trois profils se distinguent. Yahia Fofana, qui brille en Turquie, apporte une certaine stabilité. Mohamed Koné, en Belgique, et Alban Lafont, qui évolue en Grèce, complètent ce trio. Lafont, avec son expérience internationale, pourrait bien être le numéro un. Leur rôle sera crucial dans un tournoi où les détails font la différence.
Ce qui m’interpelle, c’est la profondeur de ce poste. Rarement on a vu autant de concurrence saine chez les gardiens ivoiriens. Cela garantit une motivation maximale à chaque entraînement.
La ligne défensive : un mur en béton
La défense est sans doute le point fort de cette sélection. Des noms comme Ousmane Diomandé, qui cartonne au Portugal, ou Evan Ndicka à Rome, montrent le niveau. Ajoutez Odilon Kossounou à Bergame, et vous avez une charnière centrale de haut vol. Les latéraux, avec Guéla Doué ou Ghislain Konan, apportent du dynamisme.
- Emmanuel Agbadou (Wolverhampton)
- Willy Boly (Nottingham Forest)
- Ousmane Diomandé (Sporting)
- Guéla Doué (Strasbourg)
- Ghislain Konan (Gil Vicente)
- Odilon Kossounou (Atalanta)
- Evan Ndicka (AS Rome)
- Christopher Operi (Basaksehir)
- Armel Zohouri (FC Iberia)
Cette liste défensive impressionne par sa qualité et sa variété. Entre les gauchers et les droitiers, le coach peut adapter son système sans perte de niveau. Personnellement, je trouve que cette solidité arrière pourrait être la clé pour aller au bout.
Le milieu : puissance et technique
Au milieu, on retrouve des joueurs qui font saliver n’importe quel observateur. Franck Kessié, Ibrahim Sangaré, Seko Fofana… Des machines physiques qui savent aussi faire la passe. Sans oublier Jean-Michaël Seri, qui apporte toujours sa touche de classe.
Ce qui frappe, c’est la complémentarité. Certains récupèrent haut, d’autres organisent. Cette richesse permet de varier les styles de jeu selon l’adversaire. C’est rare d’avoir autant de possibilités tactiques.
« Un milieu fort, c’est la base de toute grande équipe. »
Un ancien international ivoirien
L’attaque : la cerise sur le gâteau
Et puis il y a l’attaque. Amad Diallo à Manchester United, Wilfried Zaha, Yan Diomandé à Leipzig, Bazoumana Touré à Hoffenheim… Sans compter Evann Guessand, qui sera le grand homme à suivre. L’effectif regorge de talents capables de faire basculer un match à tout moment.
Guessand, en particulier, arrive avec une envie de se prouver. Après une période compliquée en club, cette CAN pourrait être son tremplin. Ses qualités en transition, sa vitesse, ses frappes… Tout y est pour briller.
Je me souviens encore de ses performances à Nice. Quand il est en confiance, il devient inarrêtable. Si le coach le lance au bon moment, il peut devenir le héros inattendu.
Le joueur à suivre : Evann Guessand
Parmi tous ces talents, un nom revient en boucle : Evann Guessand. À seulement 24 ans, il a déjà tout pour devenir une star mondiale. Arrivé en Premier League, son adaptation n’a pas été aussi fluide qu’espéré, mais la CAN offre une nouvelle scène.
Il a été appelé en renfort après le forfait de Sébastien Haller. Une opportunité en or. Ses statistiques à Nice restent impressionnantes : 13 buts et 10 passes décisives. S’il retrouve ce niveau, il peut faire basculer n’importe quelle rencontre.
Ce que j’aime chez lui, c’est son humilité et sa faim. Il sait que rien n’est acquis. Cette mentalité de revanchard pourrait bien être l’ingrédient secret des Éléphants.
Le calendrier : un groupe relevé
Le tirage au sort a réservé un groupe compliqué. Les Éléphants débutent contre des adversaires coriaces, mais leur expérience récente leur donne un avantage psychologique. Chaque match sera une finale.
Les phases à élimination directe s’annoncent intenses. Pour aller au bout, il faudra enchaîner les performances de haut niveau. Mais avec cet effectif, pourquoi pas rêver grand ?
- Phase de groupes : construire la confiance
- Huitièmes : éviter les surprises
- Quarts : montrer la supériorité
- Demi-finales : gérer la pression
- Finale : écrire l’histoire
Ce parcours rappelle celui de 2024. Les Éléphants avaient su rebondir après une phase de groupes compliquée. Cette résilience est leur marque de fabrique.
Pourquoi ce doublé est possible
Seules trois nations ont réussi à conserver leur titre : l’Égypte, le Ghana et le Cameroun. La Côte d’Ivoire peut entrer dans ce club fermé. L’effectif est plus mature qu’en 2024, avec des joueurs qui ont gagné en expérience.
Le moral est au plus haut. Le titre précédent a créé une dynamique positive. Les jeunes ont vu que tout est possible. Et puis, jouer au Maroc, c’est aussi une motivation supplémentaire : montrer que le titre 2024 n’était pas un coup de chance.
Je suis convaincu que l’aspect mental jouera un rôle majeur. Les Éléphants ont cette capacité à se transcender dans les moments clés. C’est ce qui fait d’eux des candidats sérieux.
Les défis à relever
Évidemment, rien ne sera facile. Le Maroc, pays hôte, sera ultra-motivé. L’Égypte, le Sénégal, l’Algérie… Les favoris sont nombreux. Il faudra éviter les blessures et gérer la fatigue.
Mais c’est dans l’adversité que les grands champions se révèlent. Les Éléphants ont déjà prouvé qu’ils savaient rebondir. Cette force de caractère pourrait faire la différence.
Conclusion : un rendez-vous historique
La CAN 2025 s’annonce comme un tournoi exceptionnel. Pour la Côte d’Ivoire, c’est l’occasion de marquer l’histoire. Avec un effectif aussi complet et un joueur comme Evann Guessand prêt à exploser, les rêves sont permis.
Alors, les Éléphants réussiront-ils le doublé ? Seul l’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre : ils ont tout pour y arriver. Et moi, je serai devant mon écran, prêt à vibrer pour chaque match.
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