Vous vous souvenez de cette sensation en 2019 ? Cette petite équipe qui avait fait trembler tout le monde en éliminant le Maroc aux tirs au but ? Eh bien, les Guépards du Bénin sont de retour. Après deux éditions absentes, ils reviennent sur la grande scène de la Coupe d’Afrique des Nations. Et franchement, ça fait plaisir de les revoir, avec leur envie et leur culot qui avaient marqué les esprits.
Cette fois, la compétition se déroule au Maroc pendant les fêtes de fin d’année, un calendrier un peu particulier qui change des habitudes. Mais peu importe le timing, l’essentiel est là : le Bénin a décroché son billet de justesse, grâce à une meilleure différence de buts face au Rwanda. Un qualification arrachée dans les derniers instants, comme ils aiment le faire.
Dirigés par un entraîneur expérimenté qui connaît bien le continent, les Guépards arrivent avec une équipe mixte, entre vétérans solides et jeunes talents affamés. On sent une dynamique intéressante. Est-ce qu’ils peuvent à nouveau créer la surprise ? C’est la question que tout le monde se pose.
Le grand retour des Guépards à la CAN 2025
Il y a quelque chose de spécial avec cette sélection béninoise. Elle n’a pas le palmarès des géants, mais elle compense par une résilience impressionnante. En 2019, personne ne les attendait aussi loin. Ils avaient sorti le Ghana aux tirs au but en huitièmes avant de pousser le Sénégal jusqu’au bout en quarts. Un parcours héroïque qui reste gravé dans les mémoires.
Aujourd’hui, six ans plus tard, l’histoire pourrait se répéter. Ou du moins, on l’espère pour eux. La qualification a été laborieuse, avec des matchs accrochés jusqu’au bout. Mais ils sont là, et c’est déjà une victoire en soi. Sous les ordres de leur sélectionneur, qui a déjà conduit d’autres nations africaines loin dans la compétition, le groupe semble motivé comme jamais.
Ce qui frappe, c’est la dispersion des joueurs. Ils évoluent un peu partout en Europe, en Afrique, et même en Asie mineure. Pas de stars planétaires, mais des profils solides qui connaissent leur métier. Et puis, il y a cette nouvelle génération qui pousse fort. L’équilibre pourrait être la clé.
Un groupe compliqué mais pas impossible
Regardons les choses en face : la poule n’est pas un cadeau. Le Bénin se retrouve avec le Sénégal, champion en titre il n’y a pas si longtemps, la RD Congo toujours redoutable, et le Botswana qui progresse vite. Sur le papier, c’est costaud. Mais dans le football africain, le papier ne veut parfois pas dire grand-chose.
Le premier match contre le Sénégal sera décisif. Une entrée réussie pourrait lancer l’équipe. Ensuite, la RD Congo, avec son physique impressionnant, et enfin le Botswana, peut-être l’adversaire le plus abordable. Trois matchs, neuf points possibles. Objectif réaliste : viser la deuxième place ou être parmi les meilleurs troisièmes.
J’ai l’impression que tout va se jouer sur la cohésion et la discipline tactique. Si les Guépards arrivent à bien défendre et à exploiter les contres, pourquoi pas ? Après tout, ils l’ont déjà prouvé par le passé.
Le calendrier des matchs des Guépards
La CAN 2025 débute bientôt, et voici le programme précis pour le Bénin. Les dates sont décalées par rapport à l’habitude, avec des matchs pendant la période des fêtes. Ça change l’ambiance, mais ça promet des soirées foot mémorables.
- Premier match : Bénin contre Sénégal – début de la phase de groupes
- Deuxième rencontre : RD Congo contre Bénin – milieu de poule
- Troisième et dernier : Bénin contre Botswana – clôture de la phase
Ces rencontres vont s’enchaîner rapidement. La récupération sera cruciale, surtout avec le climat et les déplacements. Chaque point comptera, chaque détail fera la différence.
Le match d’ouverture contre les Lions de la Teranga sera un test grandeur nature. Si le Bénin tient le choc, la confiance va monter en flèche pour la suite.
La liste complète des joueurs sélectionnés
Passons maintenant au cœur de l’équipe : les hommes qui porteront les couleurs béninoises. La liste est équilibrée, avec des gardiens expérimentés, une défense solide et une attaque variée. Voici les appelés, poste par poste.
Les gardiens de but
- Marcel Dandjinou, qui évolue en Afrique du Sud
- Saturnin Allagbé, un des rescapés de 2019, actuellement en France
- Serge Obassa, basé au Nigeria
Des profils différents, mais une concurrence saine derrière les cages. Allagbé apporte son expérience des grands rendez-vous.
La ligne défensive
Une défense assez cosmopolite, avec des joueurs en Europe de l’Est surtout.
- Samadou Attidjikou (Égypte)
- Charlemagne Azongnitode (Finlande)
- Rodrigue Fassinou (Bénin)
- Mohamed Tijani (Suisse)
- Olivier Verdon (Bulgarie)
- Yohan Roche (Roumanie)
- Rachid Moumini (Azerbaïdjan)
- Taminou Ouorou (Bénin)
- David Kiki (Roumanie)
Beaucoup de robustesse et de hauteur. Verdon et Tijani pourraient former une charnière intéressante.
Le milieu de terrain
C’est peut-être le secteur le plus créatif, avec des joueurs techniques et combatifs.
- Mattéo Ahlinvi (Russie)
- Mariano Ahouangbo (Slovénie)
- Gislain Ahoudo (Tunisie)
- Dodo Dokou (Portugal)
- Imourane Hassane (Suisse)
- Rodrigue Kossi (Maroc)
- Sessi d’Almeida (Azerbaïdjan)
Le nom qui ressort immédiatement, c’est évidemment Dodo Dokou. On en reparlera plus loin, mais ce jeune là porte déjà l’équipe sur ses épaules.
L’attaque
Des profils variés, du grand gabarit au rapide sur les ailes.
- Adam Akimey (Suède)
- Olatoundji Tessilimi (Finlande)
- Rodolfo Aloko (Croatie)
- Junior Olaïtan (Turquie)
- Steve Mounié (Turquie)
- Aiyegun Tosin (France)
- Jodel Dossou (France)
- Romaric Amoussou (Côte d’Ivoire)
- Rachidou Razack (Croatie)
Mounié reste la référence devant, avec son jeu aérien. Mais les jeunes comme Olaïtan ou Tosin apportent de la vitesse et de l’imprévisibilité.
Dodo Dokou, le joyau à suivre de près
Si je devais vous dire quel joueur retenir absolument dans cette sélection, ce serait lui. À même pas 20 ans, il est déjà indispensable. Transféré récemment au Portugal, il continue sa progression fulgurante.
Ce qui impressionne, c’est sa maturité. Il dicte le tempo, récupère, projette l’équipe vers l’avant. Lors des qualifications, il a été titulaire à chaque fois. Vingt-deux sélections déjà, pour un gamin qui découvrait le haut niveau il y a deux ans seulement.
Son entraîneur le place au cœur du dispositif. Et franchement, on comprend pourquoi. Il a cette vision du jeu, cette capacité à accélérer quand il le faut. Face aux gros milieux sénégalais ou congolais, il va falloir qu’il soit au top.
L’aspect le plus intéressant, c’est qu’il n’est pas seul. Autour de lui, des joueurs comme d’Almeida ou Ahlinvi peuvent faire le sale boulot. Ça lui laisse de l’espace pour briller.
Dans le football moderne, les jeunes talents comme lui font la différence. Sa progression est fascinante à suivre.
Si le Bénin va loin, il y sera pour beaucoup. Marquer son nom quelque part, parce qu’on risque d’en entendre parler encore longtemps.
Les forces et les points à améliorer
Analysons un peu plus en profondeur. Ce qui joue en faveur des Guépards, c’est clairement l’expérience collective des grands tournois. Même si peu de joueurs restent de 2019, l’état d’esprit est là. Ils savent qu’ils peuvent embêter n’importe qui.
La défense semble solide, avec des garçons habitués aux championnats physiques. Au milieu, la créativité ne manque pas. Devant, il y a des options différentes selon les matchs.
Mais soyons honnêtes, il y a aussi des interrogations. L’attaque manque parfois de réalisme. Contre des équipes qui défendent bas, il faudra trouver des solutions. Et puis, la profondeur de banc : si blessures ou suspensions, ça pourrait devenir compliqué.
Le sélectionneur devra trouver le bon équilibre tactique. Probablement un 3-5-2 ou un 4-3-3 selon les adversaires. La flexibilité sera essentielle.
Pourquoi on peut y croire quand même
Parce que le football africain est imprévisible, voilà pourquoi. Regardez les dernières éditions : des surprises à chaque fois. Le Bénin a déjà prouvé qu’il pouvait renverser des montagnes.
Avec un bon tirage en huitièmes si qualification, tout devient possible. Et puis, il y a cette faim. Ces joueurs évoluent souvent dans des championnats secondaires, ils ont quelque chose à prouver.
Personnellement, je les vois passer le premier tour. Peut-être pas premiers, mais parmi les meilleurs troisièmes. Ensuite, en phase finale, tout peut arriver. Un quart de finale serait déjà énorme, mais pourquoi pas rêver plus grand ?
Ce qui est sûr, c’est qu’ils vont jouer sans pression. Les favoris sont ailleurs. Ça peut libérer les jambes et l’esprit.
En conclusion : un rendez-vous à ne pas manquer
Les Guépards du Bénin incarnent un peu cette magie du football africain : celle des équipes qui se battent avec leurs moyens et qui parfois font chavirer les pronostics. Cette CAN 2025 pourrait être leur nouvelle grande aventure.
Avec un groupe jeune et ambitieux, un leader technique comme Dodo Dokou, et cette envie de bien faire, ils ont tout pour nous offrir de beaux moments. Rendez-vous sur les terrains marocains pour voir si l’histoire va se répéter.
Et vous, vous y croyez à cette équipe ? Moi, en tout cas, je vais suivre ça de très près. Le football, c’est aussi ça : des histoires inattendues qui nous font vibrer.
