Vous est-il déjà arrivé de regarder un concours de beauté et de vous dire que, derrière les paillettes et les sourires éclatants, il y a parfois des drames qu’on n’imagine même pas ? Moi oui, surtout depuis cette soirée du 19 novembre dernier.
Ce soir-là, la scène était sublime, les robes de soirée scintillaient sous les projecteurs, et puis… le vide. Une chute brutale qui a fait retenir son souffle à des millions de téléspectateurs. Gabrielle Henry, la sublime représentante de la Jamaïque, s’effondrait lourdement devant tout le monde. Ce n’était pas une simple glissade. C’était le début d’un cauchemar médical qui dure encore aujourd’hui.
Une chute qui a bouleversé Miss Univers 2025
Reprenons depuis le début, calmement. Le concours se déroulait en Thaïlande, comme souvent ces dernières années. Les candidates défilaient avec grâce, chacune espérant décrocher la couronne tant convoitée. Gabrielle, 29 ans, avait déjà brillé lors des épreuves en maillot et surtout avec son costume national qui avait fait sensation.
Puis arrive le moment fatidique du défilé en robe de soirée. Les talons sont hauts, la scène glissante, la pression immense. Un pas de travers et c’est la catastrophe. Elle trébuche, tombe de plusieurs mètres et reste inerte sur le sol. Les images sont dures, même si la réalisation a vite coupé. On parle immédiatement d’un traumatisme crânien sévère.
Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est la rapidité avec laquelle tout a basculé. Une seconde avant, elle rayonnait. La seconde d’après, elle était évacuée sur une civière, inconsciente. Ça rappelle à quel point la vie peut être fragile, même sur les scènes les plus prestigieuses du monde.
Un diagnostic lourd : hémorragie intracrânienne et multiples fractures
Très vite, les nouvelles tombent et elles ne sont pas bonnes. Transférée d’urgence dans un grand hôpital de la banlieue de Bangkok, Gabrielle est placée en unité de soins intensifs. Le bilan est effrayant :
- Hémorragie cérébrale avec perte de connaissance prolongée
- Fracture crânienne
- Multiples lésions au visage
- Blessures diverses sur tout le corps
Pendant plusieurs jours, c’est le silence radio. Sa famille vole immédiatement en Thaïlande. Sa mère et sa sœur ne la quittent plus. On imagine l’angoisse. Moi, à leur place, j’aurais probablement perdu pied.
Ce qui est assez rare dans ce genre d’accident, c’est que l’organisation du concours a réagi de façon exemplaire – et je pèse mes mots. Ils ont pris en charge absolument tous les frais, sans aucune discussion.
Un soutien financier et humain total de l’organisation
Franchement, on entend parfois des histoires où les candidates sont laissées un peu à l’abandon après un incident. Là, c’est tout l’inverse. L’organisation a publié plusieurs communiqués très clairs :
Ils couvrent l’intégralité des soins hospitaliers en Thaïlande, le séjour complet de la mère et de la sœur, et même le rapatriement futur dans un vol médicalisé spécialisé.
Et ce n’est pas tout. Une fois de retour en Jamaïque, les soins continueront et seront toujours pris en charge. C’est un geste fort, presque inédit à cette échelle. Certains y verront une question d’image, moi j’y vois surtout une responsabilité morale bien assumée.
Les premiers mots de Gabrielle : « J’attends avec impatience de rentrer chez moi »
Et puis, il y a eu ce moment. Ce tout petit moment qui change tout.
Plus de trois semaines après l’accident, le comité national jamaïcain publie un communiqué avec, pour la première fois, des mots directement attribués à Gabrielle. Elle est consciente, elle parle, elle espère.
« J’attends avec impatience de rentrer chez moi et de revoir tout le monde dans un avenir proche. »
Gabrielle Henry
Quand j’ai lu ça, j’ai eu les larmes aux yeux. Vraiment. Parce que derrière ces quelques mots simples, il y a une force incroyable. Une femme qui a frôlé le pire et qui regarde déjà vers l’avant.
Son comité parle d’un état de santé « encourageant ». Elle n’est plus sous surveillance 24h/24 comme au début. Le rapatriement est imminent. On sent que le bout du tunnel approche.
Que s’est-il passé exactement sur cette scène ?
La question que tout le monde se pose, évidemment. Comment une candidate expérimentée a-t-elle pu tomber aussi violemment ?
Les vidéos amateurs circulent encore. On voit clairement que la scène était particulièrement haute à cet endroit, et que le sol brillant reflétait les lumières – ce qui peut désorienter. Les talons de 15 centimètres n’aident pas non plus. Certains parlent d’un tapis mal fixé, d’autres d’une fatigue accumulée après des jours de compétition intense.
Ce qui est sûr, c’est que l’accident a relancé le débat sur la sécurité des candidates lors de ces grands shows. Faut-il des filets de protection discrets ? Des chaussures moins extrêmes ? Des répétitions plus poussées sur la scène finale ? Les questions sont légitimes.
Et la suite pour Gabrielle Henry ?
On ne va pas se mentir : le chemin sera long. Une hémorragie cérébrale, même bien prise en charge, laisse souvent des séquelles. Rééducation, suivi neurologique, peut-être des troubles cognitifs temporaires… tout est possible.
Mais Gabrielle a 29 ans, elle est jeune, sportive, et surtout entourée d’amour. Sa famille, son pays entier, et même une bonne partie de la communauté Miss Univers la soutiennent à fond. Sur les réseaux, les messages affluent du monde entier.
D’ailleurs, je trouve ça beau de voir comment un drame peut parfois révéler le meilleur des gens. Des candidates concurrentes qui pleurent en interview, des anciennes Miss qui envoient des vidéos d’encouragement… il y a une vraie sororité qui transcende la compétition.
Un retour qui s’annonce émouvant
Le vol médicalisé est prêt. Un appareil spécialement équipé, avec une équipe médicale à bord. Direction la Jamaïque dès que les médecins thaïlandais donneront leur feu vert.
On imagine déjà l’accueil à l’aéroport. Les drapeaux vert, jaune et noir, les chants, les larmes de joie. Ce sera un moment fort, presque cinématographique.
Et qui sait, peut-être que dans quelques mois, on reverra Gabrielle souriante, peut-être pas sur une scène de concours, mais dans une interview où elle racontera son histoire. Parce que des histoires comme la sienne, ça inspire. Ça rappelle qu’on peut tomber très bas et se relever encore plus fort.
En attendant, on croise les doigts pour elle. Et on se dit que derrière chaque couronne, il y a une femme, une vraie, avec ses forces et ses fragilités.
Prends soin de toi, Gabrielle. La Jamaïque t’attend. Le monde entier aussi.
