Imaginez : on est le 24 décembre, la plupart des gens préparent le réveillon, emballent des cadeaux ou filent à la messe de minuit… et pourtant, quelque part au Maroc, des milliers de supporters vont hurler devant leur écran pour un match de foot. C’est un peu fou, non ? Mais c’est exactement ce qui se passe avec cette CAN 2025 qui démarre en pleine période festive. Et le plat de résistance du jour, c’est clairement Côte d’Ivoire contre Mozambique.
J’ai toujours trouvé fascinant comment le football arrive à transcender les calendriers. Même à Noël, la passion ne prend pas de pause. Et là, les tenants du titre entrent en scène. Les Éléphants, qui ont écrit l’une des plus belles histoires récentes du continent il y a deux ans, vont-ils confirmer leur statut ou trébucher dès le premier virage ?
Le grand retour des champions en titre
Difficile d’oublier le parcours improbable de la Côte d’Ivoire lors de la précédente édition. Quasi éliminés en phase de groupes, ils avaient renversé la table de manière spectaculaire pour soulever le trophée chez eux. Cette fois, le défi est différent : défendre le titre à l’extérieur, dans un Maroc qui rêve aussi de gloire continentale. Et pour commencer, c’est le Mozambique qui se présente en face.
Sur le papier, l’avantage semble clairement ivoirien. Mais le football adore nous rappeler que le papier ne compte pas beaucoup quand le ballon roule. Les Mambas ont déjà montré par le passé qu’ils pouvaient poser des problèmes aux grosses écuries. Alors, à quoi s’attendre vraiment ce soir ?
À quelle heure et sur quelle chaîne suivre le choc ?
Le coup d’envoi est fixé à 18h30 (heure française), ce mercredi 24 décembre. Oui, pile quand certains commencent l’apéro de Noël. Le match se déroule au Grand Stade de Marrakech, un écrin magnifique qui devrait offrir une ambiance électrique malgré la date.
Pour le regarder en direct, c’est simple : direction beIN Sports 1. La chaîne détient les droits exclusifs de la compétition en France et promet une couverture complète, avec avant-match, commentaires experts et débriefing. Si vous n’avez pas l’abonnement, certains opérateurs proposent des offres temporaires pour suivre la CAN sans se ruiner. À vérifier vite si vous voulez être prêt à temps.
Petite astuce personnelle : préparez votre canapé, une bonne couverture (parce que décembre, quand même) et de quoi grignoter. Parce que ce match risque de tenir en haleine jusqu’au bout.
Les forces en présence : une équipe ivoirienne remaniée
Du côté ivoirien, Emerse Faé a dû faire des choix forts pour cette liste. L’absence de certains cadres a fait parler, mais le sélectionneur assume. Wilfried Zaha fait son grand retour après deux ans d’absence, et ça, c’est une excellente nouvelle pour le jeu offensif. Sa créativité et sa capacité à éliminer peuvent faire basculer n’importe quel match.
- Franck Kessié reste le patron au milieu, avec son expérience et sa vista
- La pépite Ousmane Diomandé apporte de la solidité derrière
- Evan Guessand et d’autres attaquants prometteurs doivent compenser les forfaits
- Sangaré et Diallo pour l’équilibre et les transitions rapides
Ce qui frappe, c’est la jeunesse de certains éléments. Faé mise sur la fraîcheur et l’envie. Est-ce que ça va payer dès le premier match ? Difficile à dire, mais l’approche semble cohérente.
Quand on défend un titre, le plus dur n’est pas de l’obtenir, c’est de le garder. Et ça commence par un premier pas solide.
Un ancien international africain anonyme
Je trouve cette phrase particulièrement juste. La pression est énorme sur ces épaules-là.
Le Mozambique : l’outsider qui peut tout gâcher
Ne vous fiez pas au classement FIFA. Les Mambas ont du caractère. Reinildo, qui évolue en Angleterre, reste une valeur sûre en défense. Geny Catamo et Bruno Langa apportent de la vitesse sur les ailes. Et devant, ils ont des joueurs capables de punir la moindre erreur.
Leur objectif est clair : ne pas être la victime expiatoire. Et dans une CAN où les surprises sont monnaie courante, ils ont tout à gagner en jouant sans pression. J’aime bien cette mentalité « rien à perdre » qui rend les outsiders si dangereux.
- Tenir le score le plus longtemps possible
- Profiter des contres
- Être ultra solides sur coups de pied arrêtés
Si ces trois points sont respectés, le match peut devenir très compliqué pour les Ivoiriens.
Le Groupe F : un vrai groupe de la mort
Parce qu’il faut remettre les choses en perspective : après le Mozambique, la Côte d’Ivoire affrontera le Cameroun puis le Gabon. Autant dire que chaque point compte dès ce premier match. Perdre ou faire match nul ici pourrait peser très lourd au classement final.
Le Cameroun arrive avec ses propres ambitions et une envie de revanche. Le Gabon, porté par des cadres expérimentés, peut jouer les trouble-fêtes. Bref, rien n’est gagné d’avance dans cette poule.
| Équipe | Forces principales | Objectif réaliste |
| Côte d’Ivoire | Expérience + talent individuel | Sortir premier |
| Cameroun | Collectif + mental | Quart voire demie |
| Gabon | Vitesse + contre-attaques | Deuxième place |
| Mozambique | Discipline + surprises | Meilleure 3e possible |
Ce tableau résume bien l’équilibre précaire du groupe. Passionnant, non ?
Pourquoi cette CAN 2025 est particulière
Se jouer en décembre-janvier change tout. Les joueurs arrivent après une première partie de saison intense en Europe. La fatigue peut jouer un rôle. Certains ont peut-être moins récupéré que d’habitude. D’autres, au contraire, sont en pleine bourre.
Et puis il y a le contexte marocain. Le pays hôte a mis les moyens pour offrir un spectacle grandiose. Les stades sont magnifiques, l’organisation semble au top. Mais la pression sur le Maroc est énorme. Et indirectement, ça peut influencer les autres équipes.
J’ai discuté avec des supporters ivoiriens il y a quelques jours : ils sont confiants, mais pas arrogants. Ils savent que rien n’est acquis. C’est exactement l’état d’esprit qu’il faut pour aller loin.
Les clés tactiques à surveiller
Du côté ivoirien, on devrait voir un 4-3-3 assez classique, avec Kessié en sentinelle et Zaha libre sur un côté. Attention aux transitions rapides mozambicaines. Si les latéraux montent trop, les contres peuvent faire très mal.
Pour le Mozambique, je m’attends à un bloc bas et compact, avec des ailiers très vifs pour exploiter les espaces. Leur gardien devra être irréprochable, parce que les Éléphants vont forcément se créer des occasions.
Et puis il y a la gestion des émotions. Un but très tôt peut tout changer. Un 0-0 à la mi-temps aussi. Tout est possible.
L’impact sur le reste de la compétition
Une victoire convaincante des Ivoiriens enverrait un signal fort à tout le continent. Une contre-performance, même minime, mettrait déjà une petite pression supplémentaire pour les matchs suivants. Dans un tournoi à élimination directe après les poules, chaque détail compte.
Et puis il y a cette quête de doublé. Très rares sont les équipes qui ont réussi à gagner deux CAN consécutives. La Côte d’Ivoire peut entrer dans l’histoire. Mais pour ça, il faut commencer fort. Dès ce soir.
Alors, prêt à vivre ce premier acte ? Moi, en tout cas, je serai devant l’écran à 18h20, café en main, prêt à vibrer. Parce qu’une CAN, c’est toujours plus qu’un match : c’est une fête, une émotion, une histoire qui s’écrit en direct. Et ce soir, un nouveau chapitre commence.
Allez les Éléphants ! Et respect aux Mambas qui vont tout donner. Que le spectacle commence.
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