Vous souvenez-vous de cette finale de décembre 2021 ? L’Algérie qui soulève le tout premier trophée de la Coupe Arabe version FIFA devant une Tunisie valeureuse. Quatre ans plus tard, le même Qatar remet le couvert et, franchement, l’excitation est déjà à son comble. Parce qu’entre les retrouvailles avec le désert, les absents de marque et quelques surprises qui sentent la poudre, cette édition 2025 s’annonce comme un vrai feu d’artifice avant la CAN.
On va être clair dès le départ : non, vous ne verrez pas Salah, Mahrez ou Hakimi à 100 % de leurs moyens. Mais est-ce que ça rend le tournoi moins intéressant ? Absolument pas. Au contraire, ça laisse la place à des histoires humaines incroyables, à des jeunes qui rêvent de se montrer et à quelques cadres qui ont répondu présent malgré le calendrier infernal. Allez, on plonge dedans.
La Coupe Arabe 2025, c’est quoi au juste ce tournoi qu’on redécouvre ?
Beaucoup de gens découvrent encore ce competition. Pourtant, elle existe depuis… 1963 ! À l’époque, c’était une idée un peu folle : réunir les nations arabes d’Afrique et d’Asie dans un tournoi commun, un peu comme un Euro ou une CAN mais en version panarabe. L’Irak a trusté les premières éditions, puis ça s’est essoufflé à cause des tensions politiques, des guerres, des désistements. Neuf ans sans édition entre 2012 et 2021.
Et là, la FIFA reprend la main en 2021, juste avant “sa” Coupe du Monde au Qatar. Infrastructures au top, retransmissions mondiales, ambiance de folie dans les stades climatisés… Le succès est total et l’Algérie en profite pour décrocher le titre. Résultat ? Le tournoi renaît de ses cendres et revient cet hiver, du 1er au 18 décembre 2025, toujours au Qatar. Seize équipes, quatre poules, et un vainqueur qui succédera aux Fennecs. Simple, efficace, bouillant.
Comment on arrive là ? Le système de qualification
Pas de place pour tout le monde, évidemment. Le Qatar (pays hôte) et l’Algérie (tenante) sont qualifiés d’office. Ensuite, les sept meilleurs ranks FIFA du monde arabe en avril 2025 ont eu leur ticket direct : Maroc, Égypte, Tunisie, Arabie Saoudite… les gros poissons habituels.
Pour les sept autres, ça s’est joué en barrages. Et là, quelques belles histoires : les Comores continuent leur ascension, la Syrie retrouve les compétitions internationales, et surtout la Palestine arrache sa qualification aux tirs au but contre la Libye. Un moment fort en émotion, vous imaginez bien.
Les stars : qui dit oui, qui dit non ?
Petit rappel cruel : la Coupe Arabe ne figure pas dans les dates FIFA. Traduction ? Les clubs européens ne sont pas obligés de libérer leurs joueurs. Et comme la CAN démarre trois jours après la finale… vous avez compris, les cadors préservent leurs stars.
Mais il y a des exceptions qui font plaisir. L’Algérie a quand même convoqué du lourd : Youcef Atal, Yacine Brahimi, Islam Slimani et Adam Ounas, rien que ça. Quatre champions d’Afrique 2019 prêts à remettre le couvert. Côté Tunisie, on note l’arrivée d’Ismaël Gharbi, le jeune ailier du PSG qui a choisi les Aigles de Carthage.
Et puis il y a LE gros coup : l’Arabie Saoudite viendra avec presque tous ses cadres et surtout avec Hervé Renard sur le banc. Oui, le même Renard qui a fait gagner la CAN à la Côte d’Ivoire et à l’Arabie Saoudite contre l’Argentine au Mondial. Quand on vous dit que ça sent la poudre…
« Cette compétition, c’est l’occasion de montrer que le football arabe est plus uni que jamais. »
Un sélectionneur présent au tirage au sort
Le tirage au sort : des groupes qui font déjà saliver
Allez, le moment que tout le monde attendait. Voici les quatre poules, et croyez-moi, il y a de quoi se lever la nuit :
- Groupe A : Qatar – Tunisie – Syrie – Palestine
- Groupe B : Maroc – Arabie Saoudite – Oman – Comores
- Groupe C : Égypte – Jordanie – Émirats Arabes Unis – Koweït
- Groupe D : Algérie – Irak – Bahreïn – Soudan
Franchement, le groupe B… Maroc contre Arabie Saoudite dès les poules, avec Renard face aux Lions de l’Atlas coachés par Tarik Sektioui (le héros du bronze olympique). Ce match du 8 décembre, c’est déjà une finale avant l’heure. Et l’Algérie qui retombe sur l’Irak, comme un air de revanche historique.
| Groupe | Match à ne pas rater | Enjeu |
| A | Qatar – Palestine (ouverture) | Émotion garantie |
| B | Maroc – Arabie Saoudite (8 déc.) | Choc des titans |
| C | Égypte – EAU | Expérience contre pétrodollars |
| D | Algérie – Irak (3 déc.) | Revanchard |
L’Algérie peut-elle conserver son bien ?
Question à dix mille dinars. Les Fennecs arrivent avec un groupe expérimenté, mais pas forcément le plus frais. Slimani et Brahimi ont passé la trentaine, Atal sort d’une période compliquée. Madjid Bougherra sera encore aux manettes, et l’objectif est clair : devenir la première nation à conserver le titre dans cette nouvelle ère.
Mais la concurrence est féroce. L’Arabie Saoudite version Renard joue sans complexe, le Maroc envoie une génération dorée même en A’, l’Égypte reste l’Égypte… Et n’oublions pas les outsiders. La Palestine, par exemple, n’a rien à perdre et tout à gagner.
Pourquoi cette édition peut marquer les esprits
Parce qu’au-delà du terrain, il y a tout un symbole. Voir la Palestine fouler les pelouses qataries avec le soutien du public arabe entier, c’est fort. Voir des nations comme les Comores ou la Syrie revenir au premier plan, c’est beau. Et voir Hervé Renard, ce globe-trotteur français, écrire une nouvelle page avec l’Arabie Saoudite, c’est du pur football.
Et puis soyons honnêtes : juste avant la CAN, ça permet aux sélectionneurs de tester, aux jeunes de se montrer, et aux supporters de vibrer une dernière fois en 2025. Personnellement, j’ai déjà coché les dates sur mon calendrier. Le 1er décembre, coup d’envoi Tunisie-Syrie, et c’est parti pour dix-huit jours de passion.
Alors oui, les très grandes stars seront peut-être à la maison. Mais le football arabe, lui, sera bien présent. Et quelque chose me dit que cette Coupe Arabe 2025 va nous réserver des scénarios dont on parlera encore dans quatre ans. Rendez-vous au Qatar ?
Et vous, quel est votre favori ? Algérie pour le doublé, Arabie Saoudite version Renard, ou une surprise totale ? Dites-le moi en commentaire, on en reparle après le choc Maroc-Arabie Saoudite…
