Imaginez : dans six petits mois, l’équipe de France va poser ses valises aux États-Unis pour défendre son statut de vice-championne du monde. Et là, patatras, le calendrier tombe enfin. Pas de surprise énorme sur les adversaires, on le savait déjà depuis la veille, mais les dates précises, les villes, les stades et surtout les horaires… ça, c’est du concret. Et franchement, quand on voit les heures de coup d’envoi, on se dit que Didier Deschamps va encore avoir du boulot pour garder tout le monde frais comme des gardons en pleine canicule.
Un premier tour 100 % côte Est : le détail qui soulage déjà
Premier bon point, et pas des moindres : les Bleus restent sur la côte Est. New York, Philadelphie, Boston. Trois villes magnifiques, trois stades mythiques, et surtout des trajets raisonnables. Fini les vols transcontinentaux qui avaient pourri la vie de pas mal d’équipes en 1994 ou même lors des derniers tournois aux quatre coins du globe. Là, on parle de quelques heures de bus ou d’un petit saut en avion privé. Deschamps avait prévenu : limiter la fatigue des déplacements, c’est déjà la moitié du boulot.
Le programme match par match des Bleus
Allez, on rentre dans le vif du sujet. Voici le menu complet qui attend Mbappé et compagnie :
- Mardi 16 juin 2026 – 15 h locales (21 h en France) : France – Sénégal au MetLife Stadium, East Rutherford (région New York). 82 500 places, ambiance NFL garantie.
- Lundi 22 juin 2026 – 17 h locales (23 h en France) : France – Vainqueur du barrage intercontinental (Bolivie, Suriname ou Irak) au Lincoln Financial Field, Philadelphie.
- Vendredi 26 juin 2026 – 15 h locales (21 h en France) : France – Norvège au Gillette Stadium, Foxborough (région Boston). Le jardin des Patriots, mais cette fois en configuration foot.
Un petit tableau pour que ce soit encore plus clair :
| Date | Adversaire | Horaire local | Stade | Ville |
| 16 juin | Sénégal | 15 h | MetLife Stadium | New York area |
| 22 juin | Barragiste | 17 h | Lincoln Financial Field | Philadelphie |
| 26 juin | Norvège | 15 h | Gillette Stadium | Boston area |
Des horaires qui font grincer des dents
15 h, 17 h, 15 h… Autant dire que les joueurs vont taper dans le ballon en plein cagnard. On parle facilement de 32-35 °C avec une humidité à rendre jaloux un hammam. Deschamps l’a dit sans filtre : « La chaleur est un sujet ». Et il n’est pas le seul. Les préparateurs physiques doivent déjà plancher sur des protocoles de récupération renforcés, des glaçages express, des siestes climatiséess. Parce que oui, jouer à 15 h locales aux États-Unis en juin, c’est un peu comme disputer un match à 14 h à Doha en plein mois de juillet. On a vu ce que ça donnait.
Mais il y a une raison évidente à ces horaires : nous, en Europe. 21 h ou 23 h chez nous, c’est parfait pour remplir les bars et garder les audiences au taquet. La FIFA ne va pas se priver de ça, surtout pour un groupe avec la France et la Norvège de Haaland. Business is business.
« La chaleur est un sujet, comme les distances, les jours de récupération. Il faudra s’adapter et faire en sorte aussi de réduire les déplacements pour limiter la fatigue. Tout est important ! »
Didier Deschamps, juste après le tirage
Le Sénégal dès l’entrée : un parfum de 2002
Le premier match face au Sénégal, c’est forcément un clin d’œil cruel du destin. Tout le monde se souvient de ce 31 mai 2002 à Séoul : les Lions de la Téranga qui humilient les champions du monde en titre 1-0. Pape Bouba Diop, El Hadji Diouf, une génération française qui part en vrille dès le départ. Vingt-quatre ans plus tard, les rôles ont changé. La France est ultra-favorite, mais le Sénégal version 2026 reste une équipe athlétique, rapide, avec des joueurs qui évoluent dans les plus grands championnats. Et puis, symboliquement, ça pique toujours un peu.
Derrière, le barragiste. Bolivie ? Suriname ? Irak ? Difficile de se projeter. Mais dans tous les cas, ce sera une équipe qui aura déjà joué sa vie pour arriver là. Donc motivée à bloc. Et enfin la Norvège emmenée par l’ogre Erling Haaland. Le cyborg de Manchester City rêve clairement de marcher sur la compétition. Mbappé vs Haaland dès la phase de groupes, merci le tirage.
Le camp de base : la priorité absolue
Maintenant que le calendrier est connu, l’état-major tricolore passe à la vitesse supérieure sur le choix du camp de base. Deadline FIFA : 9 janvier. Ça laisse un gros mois pour trancher. On sait déjà que ça se jouera entre Boston et New York. L’idée ? Un hôtel moderne, immense, avec de grands espaces verts, des salles communes pour souder le groupe, un terrain d’entraînement à deux pas et, si possible, un peu de calme loin des foules.
Deschamps reste marqué par l’expérience qatarie de 2022 ou celle d’Istra en 2018. Des endroits où le groupe vivait vraiment ensemble, loin du tumulte. Aux États-Unis, le luxe ne sera pas forcément la priorité. On parle plutôt de fonctionnalité, de bien-être collectif. Un membre du staff confiait même que certains hôtels visités récemment ressemblaient plus à des campus universitaires haut de gamme qu’à des palaces bling-bling. Et c’est exactement ce qu’il faut.
Et après ? Le chemin vers la finale
Si tout se passe bien, les Bleus termineront premiers ou deuxièmes du groupe I. Dans les deux cas, les huitièmes de finale se joueront encore sur la côte Est : Philadelphie ou Boston selon le classement. Ensuite, quarts possibles à Miami ou Orlando (là, ça commence à chauffer sévère), demies à Atlanta ou Dallas, et finale à Los Angeles le 19 juillet. Un parcours long, exigeant, mais avec un avantage énorme : rester à l’Est le plus longtemps possible.
Franchement, quand on regarde le plateau, on se dit que ça aurait pu être pire. Mais ça aurait aussi pu être plus cool. Entre la chaleur, un Sénégal revanchard et un Haaland en mode Terminator, les trois points dès le premier match seront déjà une petite victoire. Après, on connaît la chanson : une Coupe du Monde, ça ne se gagne pas en juin, mais ça peut se perdre très vite.
On a six mois pour y penser, pour rêver, pour se préparer. Six mois avant de revoir ce maillot bleu sous les sunlights américains. Et quelque chose me dit que l’été 2026 va être long… très long… et absolument mémorable.
Allez les Bleus. On y croit. Toujours.
