Vous savez ce petit frisson quand un match semble écrit d’avance et qu’il finit par nous tenir en haleine jusqu’à la dernière seconde ? C’est exactement ce que j’ai ressenti hier soir en suivant ce quart de finale de la Coupe Intercontinentale. Flamengo, le géant brésilien, était censé balayer Cruz Azul sans trop de difficultés. Sur le papier, c’était presque une formalité. Et pourtant… on a eu droit à un vrai combat, un scénario haletant et, au final, une qualification arrachée dans la douleur. Ça, c’est le football que j’aime.
Flamengo valide son ticket pour les demies après un match à suspense
Le décor est planté au Qatar, sous les projecteurs d’un stade flambant neuf. D’un côté, Flamengo et son armada d’anciens pensionnaires de Premier League et de Liga. De l’autre, Cruz Azul, champion du Mexique, qui n’avait clairement pas l’intention de faire de la figuration. Résultat : un 1-2 qui ne reflète pas du tout la tension qui a régné pendant 90 minutes.
Le héros du soir ? Giorgian De Arrascaeta. L’Uruguayen a encore prouvé qu’il était l’un des joueurs les plus clutch de la planète. Deux buts, deux moments décisifs, et Flamengo peut continuer à rêver d’un titre mondial des clubs version 2025.
Un début de match complètement fou
Imaginez la scène : à peine dix minutes de jeu et déjà une énorme erreur défensive mexicaine. Pioyi, le pauvre, fait une relance complètement ratée dans l’axe. Arrascaeta ne se pose pas de question, il pique son ballon et crucifie le gardien d’une frappe croisée. 0-1, le ton est donné, on se dit que Flamengo va dérouler.
Mais le football, c’est rarement aussi simple. Cruz Azul réagit immédiatement et met une pression énorme. Les Brésiliens reculent, perdent des ballons bêtement, et juste avant la pause, égalisation logique sur une tête imparable. 1-1 à la mi-temps, et là on se dit que tout est relancé.
Arrascaeta, l’homme qui change tout
En deuxième période, Flamengo reprend le contrôle, mais sans vraiment se créer d’occasions franches. On sent la fatigue, les Mexicains défendent en bloc, et le chrono tourne… Et puis arrive ce moment de génie.
Minute 73. Coup franc excentré. Tout le monde s’attend à un centre, mais Arrascaeta enroule directement au second poteau. Le ballon lobe le gardien et défense, et va se loger dans la lucarne opposée. Un geste de pur génie. Le stade explose, les supporters brésiliens hurlent, et Cruz Azul ne s’en remettra jamais.
« C’était un coup franc très difficile, mais j’ai vu que le gardien était un peu avancé. J’ai tenté ma chance et ça a souri. »
Giorgian De Arrascaeta, après le match
Franchement, quand tu vois ça, tu te dis que certains joueurs ont simplement quelque chose en plus.
Une équipe de Flamengo ultra-expérimentée
Ce qui frappe avec ce Flamengo 2025, c’est la qualité individuelle hallucinante. Regardez le onze de départ :
- Jorginho au milieu, celui qui a gagné la Ligue des Champions avec Chelsea
- Samuel Lino sur l’aile, ancien de l’Atlético Madrid
- Alex Sandro en défense, ex-Juventus pendant des années
- Et sur le banc : Danilo, Emerson Royal, Saúl Ñíguez…
C’est presque une sélection européenne déguisée en club brésilien. Pourtant, malgré tout ce talent, ils ont eu besoin de l’étincelle d’Arrascaeta pour passer. Ça montre à quel point cette Coupe Intercontinentale est relevée cette année.
Prochain rendez-vous : Pyramids FC, l’outsider égyptien
Dans trois jours, samedi donc, Flamengo affrontera Pyramids FC en demi-finale. Le club égyptien a créé la surprise en éliminant un autre gros morceau auparavant et arrive avec beaucoup de confiance.
Pyramids, c’est un projet ambitieux financé par des investisseurs du Golfe, avec un effectif mélangeant talents locaux et joueurs étrangers de qualité. Ils jouent sans pression, avec un style très direct et des contres rapides. Autant dire que ça sent l’embûches pour les Brésiliens.
Personnellement, je les vois favoris, mais pas à l’abri d’un exploit. Le football africain progresse à vitesse grand V ces dernières années, et Pyramids en est le parfait exemple.
Et ensuite ? Une finale de rêve contre le PSG
Le vainqueur de cette demi-finale affrontera le Paris Saint-Germain en finale, le 17 décembre à 18h (heure française). Oui, vous avez bien lu : un possible PSG – Flamengo pour le titre de champion du monde des clubs nouvelle formule.
Imaginez l’affiche. D’un côté le club le plus riche du monde, champion d’Europe en titre. De l’autre le club le plus populaire d’Amérique du Sud, avec ses millions de supporters passionnés. Paris contre Rio, Mbappé (ou pas, selon son statut au Real…) contre Arrascaeta, le Parc des Princes version neutre au Qatar… Franchement, on signe où ?
Ce serait aussi l’occasion pour le PSG de enfin décrocher ce titre mondial qui lui échappe depuis si longtemps. Et pour Flamengo de prouver que le football brésilien est toujours vivant, malgré les difficultés de la sélection nationale ces dernières années.
Pourquoi cette nouvelle Coupe Intercontinentale est une réussite
Beaucoup critiquaient le format élargi du Mondial des Clubs à 32 équipes prévu l’été prochain. Du coup, cette mini-Coupe Intercontinentale à quatre (champion d’Europe, d’Amérique du Sud, et vainqueurs des playoffs intercontinentaux) apparaît comme un excellent compromis.
On a des chocs, de l’enjeu, des ambiances folles, et des matchs tous les trois jours. Franchement, j’adore. C’est intense, c’est prestigieux, et ça remet le titre de « champion du monde » au centre des débats en fin d’année.
Et puis, avouons-le : voir des clubs comme Pyramids ou Cruz Azul se mesurer aux mastodontes européens et sud-américains, c’est rafraîchissant. Ça donne une vraie dimension mondiale au football de clubs.
Où et quand regarder les prochains matchs ?
Pour ne rien rater :
- Demi-finale : Flamengo – Pyramids FC → samedi 13 décembre (horaire à confirmer)
- Finale : Vainqueur – PSG → mercredi 17 décembre à 18h00 (heure française)
- Diffusion : BeIN Sports + M6 pour la finale
Autant dire que mon agenda est déjà bloqué. Et le vôtre ?
Parce qu’on le sait tous : dans une semaine, on pourrait assister à l’un des plus beaux matchs de l’année. Un PSG-Flamengo, ce serait simplement énorme. Alors croisons les doigts pour que les Brésiliens fassent le boulot samedi. Le football mérite cette finale-là.
Et vous, vous en pensez quoi ? Flamengo peut-il aller au bout ? Le PSG est-il intouchable ? Laissez-moi votre avis en commentaire, j’ai hâte de lire vos pronos !
