Imaginez-vous au bord d’une route sinueuse, le vent frais de la Haute-Loire caressant votre visage, tandis qu’un peloton de cyclistes défile à toute allure, leurs pneus crissant sur l’asphalte. Ce mardi 10 juin 2025, la troisième étape du Critérium du Dauphiné promet un spectacle intense, reliant Brioude à Charentonnay sur 207,2 km d’un parcours semé d’embûches. Cette course, souvent vue comme un avant-goût du Tour de France, attire les regards du monde entier, et pour cause : des stars comme Tadej Pogacar sont prêtes à en découdre. Alors, à quoi s’attendre sur cette étape accidentée ? Plongeons dans les détails.
Une Étape taillée pour les audacieux
Le Critérium du Dauphiné n’est pas une course ordinaire. Considéré comme un test grandeur nature avant le Tour de France, il réunit l’élite du cyclisme mondial sur des terrains variés, des plaines aux montagnes abruptes. Cette troisième étape, en particulier, incarne l’essence même de la compétition : un mélange de stratégie, d’endurance et de panache. Avec ses quatre ascensions répertoriées, elle pourrait bien redistribuer les cartes du classement général.
Le parcours en détail : un défi technique
Départ à 12h15 depuis Brioude, une charmante commune de la Haute-Loire. Dès les premiers kilomètres, les coureurs savent qu’ils n’auront pas le temps de s’échauffer tranquillement. Le tracé traverse trois départements – Haute-Loire, Loire et Isère – et réserve un profil vallonné qui mettra les jambes à rude épreuve. Ce n’est pas une étape pour les sprinteurs purs, mais plutôt pour les puncheurs et les grimpeurs opportunistes.
- Côte de Cornille : 4,1 km à 4,8 %, une montée modeste mais parfaite pour lancer les hostilités.
- Côte de Malataverne : 5,4 km à 3,9 %, un peu plus longue, idéale pour tester la cohésion du peloton.
- Côte de la Barbate : 5,8 km à 6,9 %, classée en catégorie 2, c’est le juge de paix de la journée.
- Côte du Château Jaune : 1,2 km à 9,2 %, courte mais explosive, parfaite pour une attaque décisive.
La Côte de la Barbate, avec sa pente moyenne de 6,9 %, risque de faire mal. Placée à un moment stratégique, elle pourrait permettre à un grimpeur comme Pogacar de creuser l’écart ou à un baroudeur de tenter une échappée. Quant à la Côte du Château Jaune, son pourcentage redoutable en fait un tremplin pour les audacieux. J’ai toujours trouvé ces montées courtes et raides fascinantes : elles récompensent les coureurs capables de gérer l’explosivité tout en gardant un œil sur la ligne d’arrivée.
Les favoris : Pogacar en tête d’affiche
Parlons franchement : quand Tadej Pogacar est au départ, il est difficile de regarder ailleurs. Le Slovène, déjà impérial lors de la première étape, semble en mission pour marquer les esprits avant le Tour de France. Mais il ne sera pas seul. Des coureurs comme Jonas Vingegaard, s’il participe, ou des outsiders comme Paul Seixas, jeune prodige français de 18 ans, pourraient créer la surprise.
« Cette étape est un piège. Il faudra être malin pour ne pas se faire distancer dans les côtes. »
– Un ancien coureur professionnel
Le peloton devra aussi surveiller les sprinteurs-puncheurs, capables de s’accrocher dans les montées avant de jouer leurs cartes dans un final potentiellement nerveux. Jonathan Milan, vainqueur de la deuxième étape au sprint, pourrait tenter de récidiver si le groupe reste compact. Mais franchement, sur un parcours aussi accidenté, je parierais plutôt sur un coureur polyvalent.
Un décor entre tradition et modernité
Ce qui rend le Critérium du Dauphiné si spécial, c’est aussi son cadre. Traverser des régions comme la Haute-Loire, la Loire et l’Isère, c’est plonger dans une France rurale et authentique, où les spectateurs se massent au bord des routes pour encourager les coureurs. Vers 15h12, le peloton franchira le Col du Tracol, un passage emblématique qui marque la transition entre les départements. Puis, cap sur l’Isère, où Charentonnay accueillera l’arrivée vers 17h.
Je ne sais pas pour vous, mais il y a quelque chose de magique à voir ces champions pédaler dans des paysages aussi variés. Des champs verdoyants aux villages pittoresques, cette étape est une carte postale vivante. Et pourtant, derrière cette beauté, la course reste impitoyable. Chaque virage, chaque montée peut changer la donne.
Stratégies et enjeux : qui tirera son épingle du jeu ?
Sur une étape comme celle-ci, la stratégie d’équipe est cruciale. Les formations des favoris devront contrôler le peloton pour éviter une échappée trop dangereuse, tout en préservant leurs leaders pour les moments clés. La Côte de la Barbate, par exemple, pourrait être le théâtre d’une offensive majeure. Les équipes devront décider : laisser partir un petit groupe ou tout miser sur une arrivée groupée ?
Ascension | Distance | Pente moyenne | Impact potentiel |
Côte de Cornille | 4,1 km | 4,8 % | Échauffement, premières attaques |
Côte de Malataverne | 5,4 km | 3,9 % | Usure du peloton |
Côte de la Barbate | 5,8 km | 6,9 % | Sélection des favoris |
Côte du Château Jaune | 1,2 km | 9,2 % | Attaques décisives |
Pour les spectateurs, cette étape est une aubaine. Les multiples ascensions offrent des opportunités de voir les coureurs se dépasser. Mais pour les coureurs, c’est un casse-tête. Gérer son énergie sur 207 km tout en restant vigilant face aux attaques demande une concentration de tous les instants. À mon avis, c’est dans ces moments que l’on distingue les grands champions des simples compétiteurs.
Paul Seixas : la nouvelle pépite française ?
Impossible de parler de cette édition sans évoquer Paul Seixas. À seulement 18 ans, ce jeune coureur français fait déjà tourner les têtes. Son style agressif et sa capacité à tenir tête aux cadors dans les montées en font un sérieux prétendant pour l’avenir. Certains observateurs le comparent même à des légendes comme Bernard Hinault. Exagéré ? Peut-être, mais son potentiel est indéniable.
« Il a un profil unique, on n’a pas vu ça depuis longtemps. »
– Un entraîneur renommé
Sur une étape comme celle-ci, Seixas pourrait se révéler. Une échappée bien gérée ou une attaque dans la Côte du Château Jaune pourrait lui offrir une visibilité mondiale. En tant que fan de cyclisme, je trouve ça excitant de voir une nouvelle génération émerger. Qui sait, peut-être qu’un jour, on parlera de lui comme on parle de Pogacar aujourd’hui.
Pourquoi cette étape compte
Le Critérium du Dauphiné n’est pas qu’une course de préparation. C’est une vitrine pour les coureurs, une chance de tester leur forme et de peaufiner leurs stratégies. Cette troisième étape, avec son profil accidenté, pourrait donner des indications précieuses sur les favoris du Tour de France. Une victoire ici, même sur une étape intermédiaire, envoie un message fort à la concurrence.
- Classement général : Les écarts créés dans les côtes pourraient influencer le maillot jaune.
- Confiance : Une bonne performance booste le moral avant les grandes échéances.
- Visibilité : Pour les jeunes comme Seixas, c’est une occasion de briller.
Et puis, il y a l’aspect humain. Derrière les watts et les chronos, il y a des coureurs qui repoussent leurs limites. Chaque montée, chaque descente est une bataille contre soi-même. C’est ça, le cyclisme : un sport où la souffrance rencontre la gloire.
Un mot sur la sécurité
Le cyclisme, c’est aussi un sport à risques. Récemment, des incidents comme des voitures mal positionnées sur le parcours ont rappelé l’importance de la vigilance. Sur une étape aussi technique, les organisateurs devront redoubler d’efforts pour sécuriser les routes. Après tout, le spectacle ne doit jamais se faire au détriment de la sécurité des coureurs.
J’ai toujours été frappé par le courage des cyclistes, qui dévalent des pentes à plus de 70 km/h, frôlant parfois le danger. Cela dit, les avancées en matière d’équipement et d’organisation ont rendu le sport plus sûr. Espérons que cette étape se déroulera sans accroc.
Comment suivre l’étape
Vous ne serez pas sur place ? Pas de panique ! La course sera retransmise à la télévision, avec des analyses pointues pour décrypter chaque moment fort. Les horaires à retenir : départ à 12h15, passage au Col du Tracol vers 15h, et arrivée prévue à Charentonnay autour d’un 17h30. Préparez vos écrans, ça va valoir le détour.
Pour les passionnés de données, les applications de cyclisme offrent des suivis en temps réel : vitesse, écarts, composition des échappées… De quoi se plonger pleinement dans l’action. Personnellement, j’aime combiner les deux : la télé pour l’émotion, et mon téléphone pour les stats.
Et après ?
Cette troisième étape n’est qu’une pièce du puzzle. Le Critérium du Dauphiné se poursuit avec d’autres défis, et chaque journée apporte son lot de surprises. Mais une chose est sûre : ce 10 juin 2025, les regards seront tournés vers Brioude et Charentonnay, où l’histoire du cyclisme s’écrira une nouvelle fois.
Alors, qui sortira vainqueur ? Pogacar confirmera-t-il sa domination ? Seixas créera-t-il l’exploit ? Ou un outsider viendra-t-il bouleverser les pronostics ? Une chose est sûre : cette étape a tout pour captiver. Et vous, quel est votre pronostic ?