Vous vous souvenez de cette soirée de juin dernier ? Ce 5-0 historique face à l’Inter Milan en finale de Ligue des Champions. Franchement, même en rêvant, peu d’entre nous imaginaient une démonstration pareille. Et puis il y a eu lui. Ce gamin de vingt ans qui a littéralement marché sur la défense italienne comme s’il jouait sur la pelouse de son jardin. Deux buts, une passe décisive, des dribbles qui ont fait tourner la tête à tout le stade. Désiré Doué. Le nom est resté gravé.
Six mois plus tard, en ce début décembre frisquet, le voilà récompensé. Le trophée de Golden Boy 2025 trône désormais chez lui, juste à côté du souvenir indélébile de cette finale. Succédant à Lamine Yamal, il entre dans un club très fermé où figurent déjà Mbappé, Haaland ou Bellingham. Et pourtant, le plus fou dans tout ça ? Il a réalisé l’exploit alors qu’il était encore ado. Vingt ans à peine.
Désiré Doué, l’étoile qui brille même dans l’ombre d’une blessure
On va être honnête : depuis cette finale, on l’attend tous comme le messie. Mais le football, parfois cruel, en a décidé autrement. Une blessure sérieuse contractée en tout début de saison l’a éloigné des terrains pendant de longues semaines. On a vu les supporters retenir leur souffle à chaque communiqué médical. « Combien de temps encore ? » La question revenait sans cesse sur les réseaux.
Et là, patatras. Le gamin disparaît des radars au pire moment : juste quand le PSG démarre une saison où tout le monde veut sa revanche après des années de disette en Europe. Pourtant, même absent, il continue de marquer des points. Le Golden Boy, c’est la preuve que le monde du foot n’a rien oublié de ses exploits.
Un palmarès individuel qui commence à faire sérieux
Regardez un peu la liste, ça donne le tournis :
- Meilleur jeune de la saison précédente en Ligue 1 (déjà)
- Homme du match en finale de Ligue des Champions
- Golden Boy 2025 devant Warren Zaïre-Emery et les autres prodiges européens
- Élu dans l’équipe type UEFA de l’année (à seulement 20 ans !)
Et ce n’est pas fini. Des observateurs bien placés murmurent déjà qu’il pourrait se retrouver dans la liste des 30 pour le prochain Ballon d’or si son retour est tonitruant. Oui, vous avez bien lu. À côté de son coéquipier Ousmane Dembélé, sacré en septembre dernier.
« Recevoir ce trophée, c’est une immense fierté, mais ça me rappelle surtout que je dois revenir encore plus fort. J’ai hâte de retrouver mes coéquipiers et le Parc. »
– Désiré Doué, juste après la cérémonie
Le PSG version 2025 : une pluie de distinctions qui en dit long
Ce qui frappe, c’est que Paris collectionne les récompenses individuelles comme jamais. Dembélé Ballon d’or, Lee Kang-in meilleur asiatique, Hakimi meilleur africain, Vitinha joueur du mois de novembre… Et maintenant Doué Golden Boy. On a presque l’impression que le club a changé de dimension.
Est-ce un hasard ? Clairement non. Quand un club domine l’Europe comme le PSG l’a fait l’an dernier, les individualités explosent forcément. Mais il y a autre chose. Une vraie philosophie de jeu, un entraîneur qui fait confiance aux jeunes, un recrutement malin. Tout semble aligné.
Et Désiré Doué incarne parfaitement cette nouvelle vague. Formé à Rennes, arrivé libre l’été dernier, il a fallu à peine quelques mois pour qu’il devienne incontournable. Certains supporters râlent encore du départ de certains cadres, mais quand on voit le résultat… Difficile de leur donner tort.
Que va-t-il se passer à son retour ?
C’est LA grande question. Les dernières nouvelles médicales sont encourageantes : il a repris la course, puis le ballon. Les images publiées par le club montrent un garçon souriant, déjà en train de chambrer ses coéquipiers à l’entraînement. Le staff parle d’un retour possible avant la trêve hivernale. Peut-être même dès la mi-décembre.
Imaginez l’effet au Parc des Princes. Le gamin qui a porté le PSG sur ses épaules en finale, qui revient auréolé du Golden Boy, dans un stade en fusion. Franchement, ça donne des frissons rien que d’y penser.
Mais attention, il faudra être patient. Une blessure longue, ça laisse des traces. Le corps doit se réhabituer à l’intensité, au rythme infernal de la Ligue 1 et de la Champions League. Luis Enrique l’a répété : pas question de griller les étapes.
Pourquoi Désiré Doué fait déjà partie des tous meilleurs
On entend souvent : « Oui mais il n’a fait qu’une grosse saison ». Faux. Regardez les chiffres depuis son arrivée à Paris :
- 28 matchs toutes compétitions confondues avant sa blessure
- 14 buts et 11 passes décisives
- Une finale de C1 à 5 buts + passes décisives cumulés sur la campagne européenne
- Dribble réussi à plus de 65 % (chiffre élite mondiale)
Et surtout, cette capacité à jouer partout devant : ailier gauche, droit, meneur reculé, faux 9… Il a cette intelligence de jeu rare à son âge. On le compare souvent à un certain Ousmane Dembélé version 2017, en plus mature tactiquement.
Ce qui impressionne aussi, c’est sa mentalité. Jamais un mot plus haut que l’autre, toujours le sourire, travailleur acharné. Dans un vestiaire rempli d’égos, c’est de l’or en barre.
Et maintenant, jusqu’où peut-il aller ?
Sincèrement ? Le plafond semble très haut. Certains scouts le placent déjà dans la catégorie des futurs top 5 mondiaux. À condition bien sûr de rester en bonne santé et de continuer à progresser.
Il y a cette rumeur persistante d’un intérêt du Real Madrid pour 2027, mais franchement, pourquoi partir quand on est au PSG, en train de construire une dynastie ? Avec Dembélé, Vitinha, Zaïre-Emery, Barcola et les autres, cette génération a tout pour marquer l’histoire du club sur dix ans.
Et puis il y a l’équipe de France. Deschamps suit ça de très près. Un retour en forme avant l’hiver, quelques gros matchs, et la porte des Bleus pourrait s’ouvrir plus vite que prévu. Surtout avec la Coupe du Monde 2026 qui se profile à l’horizon.
En attendant, on savoure ce moment. Un jeune Français, formé en France, qui explose au plus haut niveau et qui ramène des trophées individuels prestigieux dans son pays. Ça faisait longtemps que ça n’était pas arrivé à ce point.
Désiré Doué n’est plus une promesse. Il est déjà une réalité. Et quelque chose me dit que le meilleur est encore à venir. Vivement son retour sur les pelouses. Le football français a besoin de ce genre d’histoires pour rêver à nouveau.
Et vous, vous pensez qu’il peut viser le Ballon d’or d’ici trois ou quatre ans ? Dites-le moi en commentaire, j’ai vraiment hâte de lire vos avis là-dessus.
