Imaginez-vous le 17 décembre au soir, emmitouflé dans votre plaid, une bière fraîche à la main, et le PSG qui entre sur la pelouse d’un stade qatari flambant neuf pour aller chercher un trophée que peu de clubs français ont touché. Et le meilleur ? Vous n’aurez même pas besoin de sortir votre abonnement payant pour vivre ça. Franchement, quand on m’a glissé l’info, j’ai d’abord cru à une blague. Et pourtant, c’est bien réel.
Une finale inattendue qui tombe à pic pour le PSG
Entre nous, le calendrier 2025 est complètement dingue. À peine le temps de digérer la Supercoupe d’Europe remportée en août que voilà Paris directement qualifié pour la grande finale de la Coupe Intercontinentale. Plus de Mondial des Clubs à l’ancienne, place à ce nouveau format ultra-condensé qui sent bon le spectacle et les audiences monstres. Et cette année, c’est le PSG qui porte les espoirs du foot français sur la scène mondiale.
Le principe est simple mais diaboliquement efficace : les champions de chaque confédération se tapent dessus en quelques jours, et le vainqueur européen (ici le PSG, tenant de la Ligue des Champions) attend tranquillement en finale. Pratique, non ? Pendant que les autres suent sur plusieurs tours, les Parisiens arrivent frais comme des gardons pour la belle.
Qui le PSG affrontera-t-il vraiment le 17 décembre ?
Pour l’instant, c’est la grande question. Deux scénarios possibles, et aucun n’est anodin.
- Soit Flamengo, le géant brésilien toujours aussi impressionnant en Amérique du Sud, sort vainqueur de son quart contre Cruz Azul puis de la demi contre Pyramids FC.
- Soit on assiste à la surprise égyptienne avec Pyramids qui crée l’exploit et devient le premier club africain à atteindre ce niveau depuis très longtemps.
Personnellement, je penche pour Flamengo. Leur effectif est monstrueux cette saison et ils ont une revanche à prendre après des années compliquées sur la scène internationale. Mais attention, le football africain progresse à vitesse grand V et Pyramids a les moyens de ses ambitions. Bref, on saura tout samedi soir. Suspense garanti.
M6 entre dans la danse : la finale en clair, enfin !
C’est là que ça devient intéressant pour le grand public. Pendant longtemps, on s’est tous demandé comment cette compétition allait être diffusée en France. On savait que le paquet global avait été raflé par une chaîne sportive payante, logique. Mais voilà, petite surprise de taille : la finale sera co-diffusée en clair sur M6.
Concrètement ? Si vous n’avez pas l’abonnement nécessaire, pas de panique. Le 17 décembre à 20h (heure française probablement), vous allumez votre télé classique et vous vibrez avec tout le monde. C’est énorme. On se souvient tous des audiences folles lors des grandes finales du PSG ces dernières années. Là, on risque de battre des records.
Diffuser un match du PSG en clair, c’est presque une garantie d’audience à huit chiffres. M6 le sait très bien et ne s’est pas fait prier.
D’ailleurs, ça ne date pas d’hier. La chaîne a déjà prouvé qu’elle savait capter le grand public avec l’Équipe de France ou certaines affiches européennes. Mais là, c’est un cran au-dessus : un trophée mondial, le PSG au sommet, le Qatar comme décor… Tous les ingrédients sont réunis pour une soirée historique.
BeIN Sports reste maître à bord (et c’est normal)
Attention tout de même, ne jetons pas la pierre à la chaîne qatarie. C’est bien elle qui a acquis l’intégralité des droits de la compétition. Quart de finale, demi-finale, finale : tout passe par leurs antennes. La co-diffusion avec M6 concerne uniquement le match du PSG. C’est un compromis malin : tout le monde y trouve son compte.
Les abonnés auront évidemment une réalisation plus complète, des analyses, des magazines avant et après-match. Mais pour une fois, le foot redevient un spectacle populaire accessible à tous. Et ça, franchement, ça fait du bien.
Pourquoi cette compétition mérite qu’on s’y intéresse (vraiment)
On va être honnête deux minutes : pendant longtemps, la Coupe Intercontinentale version moderne a eu du mal à trouver sa place. Trop confidentielle, trop éloignée, pas assez médiatisée. Mais là, avec ce nouveau format et surtout avec le PSG en finale, tout change.
Parce que oui, remporter ce titre, ce serait loin d’être anecdotique pour Paris. Ce serait :
- Le deuxième trophée international de la saison après la Supercoupe d’Europe.
- Une légitimité supplémentaire sur la scène mondiale, surtout après des années de critiques.
- Un message envoyé aux concurrents : le PSG version Luis Enrique est là pour durer.
Et puis soyons réalistes : dans le foot moderne, chaque trophée compte. Surtout quand on connaît l’appétit insatiable du public parisien. Un sacre au Qatar, juste avant les fêtes, ça aurait une saveur particulière.
Le Qatar, décor parfait ou polémique assurée ?
Forcément, organiser la finale à Doha, c’est jamais anodin quand on parle du PSG. Le lien avec le propriétaire n’échappe à personne. Mais avouons-le : le stade est magnifique, les infrastructures sont au top, et l’engouement local sera total.
Après, on peut toujours discuter des heures sur le calendrier, le climat, le timing en pleine trêve hivernale européenne… Mais une chose est sûre : niveau spectacle, on va être servis. Lumières, sono, ambiance : les Qataris savent recevoir quand il s’agit de football.
Ce que ça change pour vous, supporters
Concrètement, voilà ce qu’il faut retenir :
| Match | Date | Diffusion |
| Quart de finale (Flamengo – Cruz Azul) | Mercredi 10 décembre | BeIN Sports uniquement |
| Demi-finale | Samedi 13 décembre | BeIN Sports uniquement |
| Finale PSG – ? | Mercredi 17 décembre | BeIN Sports + M6 en clair |
Donc oui, bloquez votre soirée du 17. Invitez les potes, préparez les pizzas, sortez le maillot. Parce que cette fois, même votre belle-mère qui ne regarde jamais de foot risque de se laisser tenter.
Et quelque part, c’est ça la magie du football : un soir de décembre, dans un stade à l’autre bout du monde, un club français peut faire vibrer des millions de gens devant leur télé. Gratuitement. Ça n’arrive pas tous les jours.
Alors rendez-vous le 17. Peu importe l’adversaire, peu importe le résultat final. Ce qui est sûr, c’est qu’on va vivre une sacrée soirée. Et ça, ça n’a pas de prix.
Allez Paris.