Vous souvenez-vous de ce sentiment quand un joueur qu’on pensait un peu sur le déclin revient soudain sur le devant de la scène et nous surprend tous ? C’est exactement ce qui arrive en ce moment avec Florian Thauvin. À 32 ans, le champion du monde 2018 semble avoir retrouvé une seconde jeunesse sous les couleurs lensoises. Et franchement, voir ce trophée de joueur du mois lui revenir une deuxième fois cette saison, ça fait plaisir.
Novembre a été un mois particulièrement chargé en Ligue 1, avec des matchs qui ont parfois bouleversé le classement. Et au milieu de tout ça, un homme a su tirer son épingle du jeu de manière éclatante. Deux buts, deux passes décisives : les chiffres parlent d’eux-mêmes, mais ils ne racontent pas toute l’histoire de cette domination.
Une récompense largement méritée pour Thauvin
Quand on regarde les votes, c’est assez net. Près de la moitié des suffrages sont allés directement à l’ailier du RC Lens. Devant lui, pourtant, il y avait du beau monde : des joueurs en forme, auteurs de prestations solides. Mais non, le public et les observateurs ont choisi Thauvin. Et on comprend pourquoi.
Ce qui impressionne, c’est la régularité de ses performances décisives. Pas juste un match où il brille par hasard, non. Une série entière où il influence directement le résultat de son équipe. Contre Monaco, par exemple, ses deux passes ont été déterminantes dans une victoire large et convaincante. Puis ce doublé à Angers, qui a permis de ramener trois points précieux. Des moments où il a porté son équipe sur ses épaules.
Être décisif à ce niveau, à cet âge, ça montre une vraie maturité footballistique.
J’ai personnellement toujours apprécié ce genre de joueurs qui combinent technique, vision du jeu et efficacité devant le but. Thauvin a ça dans son ADN. Et en ce moment, il le montre match après match.
La série incroyable du RC Lens
Parlons un peu du contexte, parce qu’on ne peut pas dissocier la performance individuelle du collectif. Lens traverse une période faste, avec cinq victoires consécutives en championnat durant cette période. C’est pas rien. Cette dynamique a propulsé le club tout en haut du classement, à portée de main du leader.
Et dans cette ascension, Thauvin joue un rôle central. Son numéro 10 n’est pas là par hasard. Il organise, il crée, il conclut. On le voit partout sur le terrain, que ce soit pour déborder sur son aile ou pour venir se positionner dans l’axe. Une polyvalence qui rend son équipe imprévisible.
- Deux passes décisives contre une grande équipe
- Un doublé décisif à l’extérieur
- Une influence constante sur le jeu
- Une série de cinq victoires pour son club
Ces éléments combinés expliquent pourquoi il a raflé ce trophée haut la main. Ce n’est pas juste une récompense individuelle, c’est aussi la reconnaissance d’un collectif qui tourne à plein régime grâce, en partie, à lui.
Un cinquième trophée qui le place dans l’histoire
Ce qui m’a surpris, en creusant un peu, c’est que ce prix n’est pas une première pour lui. Loin de là. Avec cette nouvelle distinction, il en compte désormais cinq en carrière en Ligue 1. Ça le place au même niveau qu’une certaine légende suédoise qui a marqué le championnat français de son empreinte.
Évidement, il reste encore loin du record absolu détenu par un joueur parti depuis vers d’autres horizons. Onze trophées, c’est énorme. Mais atteindre cinq, à ce stade de sa carrière, c’est déjà une belle performance. Ça montre une longévité au plus haut niveau qui force le respect.
Et le plus intéressant, c’est que deux de ces récompenses sont arrivées cette saison. Septembre, puis novembre. Comme si Thauvin avait décidé de marquer les esprits dès le début de l’exercice. Une façon de dire : je suis toujours là, et en grande forme.
Une forme qui s’étend au-delà de novembre
Ce qui rend cette récompense encore plus significative, c’est que sa forme ne s’est pas arrêtée avec la fin du mois. Dès le début décembre, il a continué sur sa lancée. Un nouveau but contre Nantes, et toujours cette capacité à être décisif. Sur les quatre derniers matchs, ça fait cinq actions directes menant à un but. Impressionnant.
On sent qu’il est dans une dynamique positive, celle où tout semble réussir. Les gestes techniques sortent mieux, les choix sont plus justes, la confiance est au maximum. C’est souvent dans ces périodes-là que les grands joueurs font la différence sur une saison entière.
Quand un joueur est dans cet état d’esprit, il peut porter une équipe très loin.
Et Lens en profite pleinement. Le club artésien, connu pour son ambiance incroyable et son public passionné, vit un moment particulier cette saison. Avec Thauvin en leader technique, tout semble possible.
Le rendez-vous crucial contre Nice
Justement, en ce dimanche de décembre, un gros test attend l’équipe. La réception de Nice à Bollaert. Un stade qui va une nouvelle fois pousser derrière ses joueurs. L’occasion parfaite pour Thauvin de confirmer, de montrer que cette récompense n’est pas un feu de paille.
Parce que l’objectif est clair : reprendre la tête du championnat. Le PSG veille, et chaque point compte. Une victoire permettrait de mettre la pression, de montrer que Lens n’est pas là par hasard. Et on sait que dans ces matchs à enjeu, les joueurs d’expérience comme Thauvin peuvent faire basculer les choses.
Imaginons un instant : un but, une passe décisive, une performance XXL devant son public. Ce serait la suite logique de ce mois de novembre exceptionnel. Et peut-être le début d’autre chose, d’une lutte au titre qui durerait jusqu’au bout.
Le rêve d’une nouvelle aventure en bleu
Mais au-delà du club, il y a aussi l’équipe de France. Thauvin a déjà connu l’ivresse d’un titre mondial en 2018. Un souvenir gravé à jamais. Et à l’approche de la prochaine grande compétition en 2026, la question se pose : peut-il y retourner ?
Ses récentes sélections en octobre et novembre montrent qu’il est dans le radar du sélectionneur. À chaque match décisif en club, il envoie un message. Être performant à 32 ans, dans un championnat compétitif, ça compte. Surtout quand on combine expérience et forme actuelle.
- Maintenir cette régularité sur plusieurs mois
- Être décisif dans les grands matchs
- Montrer qu’on peut apporter quelque chose d’unique à l’équipe
Thauvin coche beaucoup de cases. Son profil d’ailier technique, capable de déstabiliser les défenses, pourrait être utile. Surtout dans une sélection où la concurrence est rude, mais où l’expérience compte aussi.
Personnellement, je trouve ça beau de voir un joueur qui, après des passages plus compliqués à l’étranger, revient en France et retrouve son meilleur niveau. C’est une forme de résilience, de passion intacte pour le jeu. Et ça, en football, ça vaut de l’or.
Pourquoi Thauvin incarne le renouveau lensois
Revenons un peu sur le choix de Lens. Quand il a signé là-bas, certains ont pu être surpris. Mais avec le recul, c’était peut-être le contexte idéal. Un club ambitieux, un public incroyable, un projet sportif cohérent. Tout ce qu’il fallait pour relancer une carrière au plus haut niveau.
Et aujourd’hui, il est devenu l’un des leaders de cette équipe. Pas seulement par ses stats, mais par son attitude sur le terrain. On le voit encourager ses coéquipiers, demander le ballon dans les moments chauds, prendre ses responsabilités. Des qualités de leader naturel.
Dans un championnat où les grosses écuries dominent souvent, voir un club comme Lens se battre pour le titre, porté par des joueurs comme lui, c’est rafraîchissant. Ça redonne du piment à la Ligue 1, rend la compétition plus ouverte, plus imprévisible.
Comparaison avec les autres prétendants au trophée
Pour être complet, il faut aussi parler des autres joueurs qui étaient en lice. Mason Greenwood, par exemple, réalise une saison remarquable depuis son arrivée. Des buts en série, une adaptation rapide. Il a récolté une belle part des votes, preuve de sa constance.
Valentin Rongier, avec son rôle de milieu relayeur, apporte beaucoup à son équipe par sa récupération et sa distribution. Moins spectaculaire peut-être, mais essentiel. Les 12% de voix montrent qu’il a aussi ses partisans.
| Joueur | Pourcentage des votes | Points forts en novembre |
| Florian Thauvin | 47% | Buts et passes décisives clés |
| Mason Greenwood | 41% | Régularité offensive |
| Valentin Rongier | 12% | Impact au milieu |
Mais au final, c’est Thauvin qui l’emporte. Peut-être parce que ses actions ont eu un impact plus direct sur les résultats de son équipe. Peut-être aussi parce que son expérience et son palmarès jouent en sa faveur. En tout cas, le choix semble juste.
Ce que cette récompense dit de la Ligue 1 actuelle
Plus largement, cette distinction met en lumière plusieurs choses sur notre championnat. D’abord, la diversité des profils qui peuvent prétendre à ce titre. Un ailier expérimenté, un jeune attaquant en pleine explosion, un milieu travailleur. Tout le monde a sa chance.
Ensuite, la compétitivité accrue. Quand un club comme Lens peut se battre pour le titre et avoir le joueur du mois, ça montre que l’écart se resserre. Les surprises sont plus fréquentes, les exploits individuels plus nombreux.
Et enfin, le retour en force de certains joueurs français. Après des années parfois compliquées à l’étranger, ils reviennent et montrent qu’ils ont encore beaucoup à offrir. Thauvin n’est pas le seul dans ce cas, mais il est actuellement le plus emblématique.
Cette Ligue 1 2025-2026 s’annonce passionnante. Avec des individualités qui se révèlent, des collectifs qui surprennent, et des enjeux qui montent au fil des journées. Et au milieu de tout ça, Florian Thauvin continue de briller. Qui sait jusqu’où cela peut le mener ?
Une chose est sûre : on a envie de suivre ça de près. Match après match, performance après performance. Parce que quand un joueur comme lui est dans cet état de forme, le spectacle est souvent au rendez-vous.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Thauvin mérite-t-il pleinement ce trophée ? Peut-il viser plus haut cette saison, tant en club qu’en sélection ? Le débat est ouvert.
