Imaginez un peu la scène : deux équipes qui n’ont pas perdu le moindre match depuis le début de la compétition, une salle en feu à Rotterdam, et une seule place de leader en jeu. Ce lundi soir, la France affronte les Pays-Bas dans ce qui s’annonce comme la vraie finale du groupe III au tour principal du Mondial féminin de handball. Franchement, on signe tout de suite pour un tel spectacle.
Les Bleues arrivent avec le plein de confiance, déjà qualifiées pour les quarts, mais personne dans le camp tricolore ne veut lâcher cette première place. Un match nul suffit, certes, mais quand on connaît l’appétit de victoires de cette génération, on se doute que l’objectif reste la victoire. Côté néerlandais, c’est exactement la même chanson : invaincues, joueuses à domicile, et une envie folle de rappeler qu’elles restent les championnes du monde 2019.
Un choc qui sent la poudre dès 20h30
Le coup d’envoi sera donné à 20h30 précises, heure française. Un horaire parfait pour se poser devant son écran après le dîner et vivre 60 minutes de handball total. En France, le match sera diffusé en direct et en exclusivité sur beIN Sports 1. Si vous avez l’abonnement, c’est le moment de vérifier que tout fonctionne, parce que ce n’est pas le genre de rencontre qu’on veut rater à cause d’un bug de dernière minute.
Pour celles et ceux qui seront en déplacement, le streaming légal via l’application beIN Sports reste évidemment disponible sur smartphone, tablette ou ordinateur. On a tous déjà vécu ces soirées où on suit le match en cachette au bureau ou dans les transports – ce soir, ça risque d’être compliqué de rester discret.
Pourquoi ce match est plus qu’une simple formalité
On pourrait se dire : « elles sont déjà qualifiées, un nul suffit, pas de stress ». Sauf que dans le handball de haut niveau, surtout féminin ces dernières années, rien n’est jamais anodin. La première place offre un tableau potentiellement plus clément en quarts et surtout, elle envoie un message fort aux autres nations. Personne n’a oublié que les Pays-Bas avaient battu la France en finale du Mondial 2019. Quatre ans plus tard, la revanche a un goût particulier.
Et puis soyons honnêtes, quand on aligne un parcours sans faute jusqu’ici, on n’a pas envie de finir sur une contre-performance, même si elle n’a pas de conséquence directe. Les joueuses le disent rarement ouvertement, mais on sent bien que l’orgueil est en jeu.
« On ne vient pas ici pour faire match nul. On vient pour gagner, point. »
– Une cadre de l’équipe de France, en off après la victoire contre l’Argentine
Les forces en présence : deux styles, une intensité
Ce qui rend ce duel fascinant, c’est le contraste entre deux écoles. D’un côté, la France version 2025 : une défense de fer, des transitions ultra-rapides et une gardienne qui semble arrêter l’impossible dès qu’elle est dans un bon soir. De l’autre, les Pays-Bas avec leur handball total à domicile : attaques placées variées, tireuses lourdes de partout et une Lois Abbingh qui peut faire basculer un match à elle seule sur une série de tirs à neuf mètres.
Statistiquement, les deux équipes tournent à plus de 30 buts par match depuis le début de la compétition. Autant dire qu’on risque de voir un festival offensif, ou alors une bataille défensive acharnée si les gardiennes décident de prendre le dessus. Les deux scénarios sont possibles, c’est bien ça qui rend le truc excitant.
- France : meilleure défense du tour principal jusqu’à présent
- Pays-Bas : attaque la plus prolifique à domicile
- Confrontations récentes : avantage léger pour les Bleues depuis 2021
- Enjeu psychologique : prendre le dessus avant les phases finales
Les joueuses à suivre absolument
Du côté français, tous les regards seront tournés vers la paire Grâce Zaadi – Estelle Nze Minko au centre de terrain. Quand elles sont en rythme, l’équipe tourne à plein régime. Sans oublier Laura Flippes sur l’aile droite, qui semble avoir atteint une nouvelle dimension cette saison, et la gardienne Cléopâtre Darleux ou Hatadou Sako selon le choix du staff – les deux sont capables de sorties à 45 % de tirs arrêtés.
Chez les Néerlandaises, Estavana Polman reste la patronne technique malgré quelques pépins physiques récents, mais c’est surtout Lois Abbingh qui peut faire très mal de loin. Et n’oublions pas Tess Wester dans les cages : quand elle est dans sa bulle, c’est presque mission impossible de marquer.
Le contexte particulier du match à Rotterdam
Jouer aux Pays-Bas quand on est l’équipe de France, c’est jamais anodin. La salle sera orange du sol au plafond, le public batave sait mettre une ambiance de folie et les joueuses locales vont tout donner devant leur public. On se souvient encore du quart de finale des JO de Rio en 2016, perdu dans une atmosphère étouffante. Ce soir, l’histoire peut se répéter… ou pas.
Mais les Bleues ont changé. Elles arrivent avec plus d’expérience, plus de maturité et surtout l’envie de prouver qu’elles font désormais partie des toutes meilleures nations au monde, pas juste des outsiders sympathiques. Ce match, c’est un peu un test grandeur nature avant les vrais rendez-vous des quarts et au-delà.
Et après ? Les scénarios possibles
Victoire française : première place assurée, moral au beau fixe et un message clair envoyé à toute la concurrence.
Match nul : même résultat en termes de classement, mais peut-être un petit goût d’inachevé.
Défaite : qualification quand même, mais un adversaire plus costaud en quarts et surtout une dynamique à redresser rapidement.
Quel que soit le résultat, ce France – Pays-Bas restera comme le match référence de ce tour principal. Parce qu’on aura vu les deux meilleures équipes du groupe se rentrer dedans sans calcul, avec l’envie de gagner qui transcende tout.
Alors oui, on sait déjà qu’on va vivre quelque chose de fort ce soir. Le genre de match dont on se souvient des années après. 20h30, beIN Sports 1, un plaid, un truc à grignoter et on laisse la magie opérer. Le handball féminin français n’a jamais été aussi excitant à suivre, et ce soir en est la preuve éclatante.
Allez les Bleues. Et que le meilleur gagne – mais si possible en bleu, blanc, rouge.
