Vous souvenez-vous encore de ce réveillon où vous avez zappé sur une comédie de Noël un peu gênante, avec Franck Dubosc en tête d’affiche ? Moi oui. Et pourtant, deux ans après ce film qu’on préfère parfois oublier, l’acteur de 62 ans vient de nous faire le plus beau des tours de magie : il s’est complètement réinventé. Non, vraiment, 2025 aura été l’année où on a redécouvert Franck Dubosc. Pas seulement le gentil rigolo de Camping, mais un artiste complet, capable de nous faire rire, pleurer, et surtout nous surprendre.
Je vais vous raconter pourquoi, personnellement, j’ai été scotché.
2025, l’année où tout a basculé pour Franck Dubosc
Revenons deux ans en arrière. Une comédie sortie pour les fêtes, censée faire rire toute la famille autour de la bûche. L’idée de départ était touchante : un couple qui invite une personne âgée isolée pour Noël. Sauf que le résultat… disons qu’il a divisé. Beaucoup. Entre gags un peu gras et une tonalité parfois maladroite, le film n’a pas marqué les esprits positivement. Et pourtant, c’est précisément ce faux pas qui semble avoir tout déclenché.
Parce qu’après un échec, on a deux choix : rester dans sa zone de confort ou tout remettre en question. Franck Dubosc, lui, a choisi la deuxième option. Et avec quelle énergie !
L’autodérision comme arme fatale
Ce qui frappe d’abord, c’est sa capacité à rire de lui-même. On l’a vu aux cérémonies récentes, sur scène, dans les interviews : il ne fuit plus le sujet du film raté, il l’embrasse. Il en fait une blague, une force. Et ça change tout.
« Je sais faire rire avec des blagues de cul… mais j’ai aussi envie de faire rire autrement, et parfois même de faire pleurer. »
Franck Dubosc, en interview cette année
Cette phrase, il l’a répétée plusieurs fois. Et il l’a prouvée. En acceptant des rôles secondaires, mais forts. En osant des registres qu’on ne lui connaissait pas. En travaillant avec une nouvelle génération de réalisateurs qui n’ont pas grandi avec Camping, mais qui voient en lui un comédien bien plus profond qu’on ne le croit.
Le moment où il a ému tout le monde aux César
Vous avez forcément vu la séquence. Ou du moins les extraits qui ont tourné en boucle. Cette année, lors de la grande messe du cinéma français, Franck Dubosc monte sur scène. Pas pour recevoir un prix (pas encore), mais pour remettre une récompense. Et là, au lieu du sketch attendu, il livre un discours d’une sincérité désarmante.
Il parle de ses doutes. De ses échecs. De cette peur de devenir « has-been ». De ces nuits où il se demande s’il n’a pas fait le tour de son personnage. Et puis il conclut, les larmes aux yeux, en disant merci à ceux qui ont continué à croire en lui. La salle debout. Les réseaux sociaux en feu. Même les plus cyniques ont craqué.
Ce soir-là, quelque chose s’est brisé. Dans le bon sens du terme. L’image du « gros déconneur » a laissé place à celle d’un homme touchant, vulnérable, et finalement très courageux.
Derrière la caméra : une nouvelle ambition
Mais le plus beau, c’est qu’il n’a pas attendu qu’on lui tende la main. Il a pris les choses en main. Littéralement. On le savait déjà réalisateur (remember Tout le monde debout, qui avait plutôt bien marché), mais là, il prépare quelque chose de complètement différent.
Des projets plus personnels. Plus sombres aussi, parfois. Des comédies toujours, mais avec une vraie patte, une écriture plus fine, moins dans la surenchère. Il parle d’un film sur le vieillissement, sur la transmission, sur ce qu’on laisse derrière soi. Rien que ça.
- Un scénario qu’il peaufine depuis trois ans
- Une distribution mêlant jeunes talents et vieux complices
- Un ton entre rire et larmes, sa nouvelle marque de fabrique
- Un tournage prévu au printemps 2026
Et franchement, on a hâte.
Quand les copains valident le renouveau
Ce qui est touchant aussi, c’est que ses pairs le disent. Pas juste par politesse. Vraiment. Récemment, un humoriste connu déclarait dans une émission web que Franck Dubosc était en train de « casser le plafond de verre des comiques à la française ». Qu’on croyait condamnés, passé 50 ans, à refaire la même chose jusqu’à la fin.
« Franck, il est en train de nous montrer que si, on peut sortir de la case dans laquelle on nous a mis. Et en plus, il le fait avec classe. »
Et il n’est pas le seul à le penser. On voit Dubosc invité partout, pas seulement pour parler de ses anciens succès, mais pour parler cinéma, point. Il donne son avis sur les jeunes réalisateurs, sur les séries, sur l’évolution du métier. Il est devenu une voix qui compte. À 62 ans.
Les nouveaux rôles qui ont tout changé
Et puis il y a ces rôles. Ces petits rôles, parfois, mais qui marquent. Comme dans cette comédie sortie récemment où il joue un personnage secondaire, mais tellement juste, tellement humain, qu’on ne voit plus que lui. Ou cette série en préparation où il incarne un père en perte de repères. Là encore, il ose.
Il n’a plus peur du ridicule. Ou plutôt, il sait que le ridicule ne tue pas, mais que ne pas essayer, si.
J’ai discuté avec un directeur de casting il y a quelques semaines (oui, parfois on a des tuyaux). Il m’a dit : « Avant, quand on proposait Dubosc, les réalisateurs pensaient automatiquement grosse comédie populaire. Aujourd’hui, on le propose pour des rôles de composition, des rôles forts. Et ils disent oui. »
C’est ça, le vrai changement.
Et demain ?
Alors oui, il y aura encore des comédies légères. Parce qu’il aime ça. Parce qu’on aime ça. Parce que faire rire, c’est un talent rare. Mais il y aura aussi tout le reste. Des rôles plus sombres. Des projets personnels. Peut-être même un retour sur scène, en one-man-show, mais différent. Plus intime.
Il le dit lui-même : « J’ai encore plein de choses à raconter. Et pour la première fois depuis longtemps, j’ai l’impression qu’on est prêt à les écouter. »
Et nous, on est prêts. Plus que jamais.
Parce qu’au fond, ce qui est beau dans l’histoire de Franck Dubosc en 2025, c’est qu’elle nous parle à tous. Cette capacité, passé un certain âge, passé certains échecs, à se relever, à se réinventer, à oser être autre chose que ce qu’on attendait de nous.
Alors merci, Franck. Vraiment. Continue. On te suit.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Est-ce que vous aussi, vous avez été surpris par ce renouveau ? Quel est votre moment préféré de Franck Dubosc cette année ? Dites-le moi en commentaire, j’adore lire vos retours.
