Vous savez ce moment précis où une chanson vous prend aux tripes dès les premières notes et où vous vous dites « mais oui, c’est ÇA la musique » ? C’est exactement ce qui m’est arrivé en découvrant le nouveau titre de Gilbert Montagné. À 73 ans, l’homme qui nous a fait chanter « On va s’aimer » et « The Fool » pendant des décennies revient avec une bombe funk absolument irrésistible. Et le plus fou ? C’est son premier morceau inédit depuis vingt ans.
Je l’ai rencontré chez lui, dans son appartement parisien près de la Bastille. Et franchement, on sent tout de suite qu’on entre dans l’antre d’un passionné qui n’a jamais lâché l’affaire.
Un retour qui sent bon le groove et l’envie de vivre
Le titre s’appelle « Ça sert à ça ». Et dès les premières secondes, on comprend pourquoi Gilbert a voulu attendre tout ce temps. Ce n’est pas juste une chanson : c’est un concentré d’énergie positive, un vrai shot de funk à l’ancienne, avec des cuivres qui claquent, une basse qui roule et ce piano qu’il maîtrise comme personne.
Le refrain ? Ultra addictif :
« L’amour n’est pas aveugle, il voit tout, il sait tout… Ça sert à ça ! »
Quand il me l’a fait écouter dans son salon, j’ai vu ses doigts danser sur le clavier comme si les années n’avaient aucune prise sur lui. Et pourtant, vingt ans sans inédit, c’est énorme dans une carrière.
Le baby-foot d’Eddie Barclay et les souvenirs qui fusent
Avant même de voir le piano à queue, on tombe sur… un baby-foot. Pas n’importe lequel : celui d’Eddie Barclay en personne. Quincy Jones, Carlos, Darry Cowl y ont joué. Gilbert l’a racheté aux enchères et il trône fièrement dans l’entrée.
C’est tout lui : un mélange de nostalgie joyeuse et de malice éternelle. Il me raconte l’anecdote avec Barclay qui l’avait reçu à 16 ans et demi et lui avait dit « il n’est pas prêt, le petit ». Il rit encore : « J’étais dégoûté, mais ça m’a donné encore plus envie de prouver que j’avais ma place. »
Et il l’a prouvé. Des millions d’albums, des tubes interplanétaires, des Sunlights à ses plus gros tubes solo, des scènes aux quatre coins du monde. Et aujourd’hui, ce retour.
Pourquoi avoir attendu vingt ans ?
Il aurait pu sortir des albums tous les deux ans comme certains. Il a préféré attendre d’avoir vraiment quelque chose à dire. « Je ne voulais pas faire un disque pour faire un disque. J’attendais l’étincelle. Et là, elle est arrivée d’un coup. »
L’étincelle, c’est cette envie de parler d’amour autrement. Pas l’amour romantique à l’eau de rose, mais l’amour qui voit tout, qui transcende le handicap, les épreuves, le temps. « Les gens pensent souvent que parce que je suis aveugle, je ne vois pas l’amour. Mais au contraire, je le ressens peut-être encore plus fort. »
Et ça s’entend. La chanson est lumineuse, dansante, presque thérapeutique. On sent qu’il a vécu chaque note.
Un album entier en mars 2026
« Ça sert à ça » n’est que l’apéritif. Un album complet est déjà bien avancé et sortira en mars 2026. « Il y aura du funk, du disco, des ballades aussi. Je veux que les gens dansent, rient, pleurent un peu aussi. Comme avant, mais en mieux. »
Il me confie qu’il a bossé avec des musiciens plus jeunes, histoire d’apporter un son actuel sans renier ses racines. « Le funk, c’est intemporel. Regarde Earth, Wind & Fire : quarante ans après, ça fait toujours bouger les foules. »
- Des cuivres bien punchy
- Des lignes de basse qui groovent à mort
- Son piano toujours aussi reconnaissable
- Des textes positifs qui font du bien
- Une production moderne mais chaleureuse
Bref, tous les ingrédients d’un retour gagnant.
Gilbert, l’éternel jeune de 73 ans
L’âge ? Il s’en fiche éperdument. « Dans ma tête, j’ai toujours 30 ans. Le corps suit un peu moins parfois, mais la musique me tient debout. » Il fait du sport, mange plutôt sain, et surtout, il ne s’arrête jamais de créer.
Il me raconte qu’il compose encore tous les jours. Des idées qui viennent sous la douche, en marchant dans Paris, en jouant au baby-foot avec des potes. « La musique, c’est ma vitamine. Sans elle, je ne serais pas là. »
Et quand on entend le sourire dans sa voix en parlant de ce nouveau projet, on comprend que c’est sincère.
Pourquoi ce retour va marquer 2026
Dans un paysage musical souvent formaté, Gilbert Montagné apporte exactement ce qui manque : de la joie pure, de l’authenticité, du vécu. Pas de pose, pas d’autotune à outrance, juste du talent brut et une envie folle de partager.
Et quelque part, c’est rafraîchissant. À une époque où on nous sert souvent de la musique jetable, entendre un artiste de 73 ans balancer un funk aussi classe, ça redonne foi en la chanson française.
Perso, je parie que « Ça sert à ça » va squatter les playlists cet hiver. Et que l’album de mars va faire un carton. Parce que Gilbert, c’est pas juste un souvenir des années 80. C’est un artiste bien vivant qui a encore plein de choses à nous dire.
Alors si vous avez besoin d’un shot de bonne humeur, foncez écouter ce nouveau titre. Et préparez-vous : 2026 risque d’être l’année du grand retour de Gilbert Montagné. Et franchement, on en avait bien besoin.
Et vous, vous en pensez quoi de ce retour ? Vous étiez fan à l’époque ? Dites-moi tout en commentaire, j’ai hâte de lire vos souvenirs et vos impressions sur ce nouveau morceau !
